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Top 10 : Au secours, mon coach craque

Eric Maggiori et Alexandre Pauwels
Top 10 : Au secours, mon coach craque

Le métier d’entraîneur est peut-être celui qui engendre le plus de stress. Alors forcément, certains, de temps à autre, pètent une durite. Comme Delio Rossi, hier, qui a frappé son propre joueur, Adem Ljajic. Mais le coach italien n’est pas le premier à craquer. La preuve.

1. Delio Rossi

On commence par le plus récent. 32e minute d’un sale match à Florence, hier. La Fiorentina est dominée 0-2 par Novara, 19e de Serie A. Delio Rossi, le coach de la Viola, fait alors un choix étrange. Il sort Adem Ljajic, milieu offensif bouche-trou, pour faire entrer le faiblard Olivera. Le jeune Serbe ne comprend pas trop, et affiche à sa sortie du terrain un sourire masquant à peine son irritation. Il se dirige direct vers le banc, attend que Delio se tourne pour l’applaudir et lui tendre un pouce, manière de se foutre de sa gueule. Il aurait dû éviter. Delio lui bondit dessus, et lui balance deux droites, malgré l’intervention du staff venu séparer les deux hommes. Le match s’interrompt, Rossi fait signe que tout va bien. Mais les caméras ont filmé, et la vidéo fait le tour du web avant même que la rencontre ne soit terminée. Les dirigeants florentins n’hésitent pas : Delio Rossi est viré le soir même.

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2. Sorin Cartu

Sorin Cartu n’est pas forcément un grand coach, mais au moins, le Roumain pourra se targuer d’un gros buzz. En novembre 2010, au cours d’un match de Ligue des Champions opposant son club de l’époque, le CFR Cluj, au FC Bâle, le technicien va très mal réagir à l’ouverture du score des Suisses. De rage, il s’attaque au Plexiglas du banc des entraîneurs, et finit par le briser à coups de pied. Un geste de rage qui lui vaudra un licenciement en bonne et due forme dès le lendemain. Et pour le coup, même Olivier de Carglass ne pourra rien y faire.

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3. Dunga

Coupe du Monde 2010. Le Brésil s’impose contre la Côte d’Ivoire. Après le match, Dunga, le sélectionneur auriverde, répond aux questions des journalistes. L’un d’eux, Alex Escobar, du magazine Globo (qui était déjà en froid avec Dunga pour avoir critiqué ses choix avant le Mondial), l’interrompt pendant une question. Erreur. Pendant tout le reste de la conférence, à chaque fois que Dunga finit de répondre à une question, il fixe le journaliste en question, et lui chuchote des petits mots doux. En gros, « Trouillard ! » , ou « Tu n’es qu’une merde ! » . Un craquage total, avec, en prime, un petit air de sadique qui fout vraiment les chocottes. Sneijder se chargera de renvoyer Dunga dans ses pénates. Sans chuchoter.

4. Felipe Scolari

Oui, Luiz Felipe Scolari est un entraîneur bienveillant. L’homme qui a mené le Brésil au titre suprême lors de la Coupe du monde 2002 n’a pourtant pas connu le même destin à la tête de la sélection portugaise. Mais en tout cas, il savait soutenir ses joueurs, même dans les moments difficiles. Comme durant un match de qualification pour l’Euro 2008 contre la Serbie, en septembre 2007. L’entraîneur moustachu intervient après une petite embrouille entre Quaresma et Dragutinovic, et met le feu aux poudres en collant un joli poing dans le pif de ce dernier. Il prendra quatre matches de suspension pour ce vilain geste. Moustache club.

5. Pedro Santili

Dimanche 13 avril 2009, sous le soleil du Brésil. Match de championnat de deuxième division Paulista, entre le Comercial Ribeirao Preto et le Gremio Catanduvens. Le coach de la première équipe, Pedro Santilli, est mécontent de la tournure du match, son équipe étant menée au score, 1-0. Alors que l’adversaire obtient une touche devant son nez, il entre sur le terrain, prend le ballon et bouscule un joueur. Puis, pour parachever son œuvre, il se dirige tranquillement vers l’arbitre, pour lui coller un uppercut inattendu. Inattendu : tout le contraire de la sanction qui s’en est suivie. Le coach teigneux a pris six mois d’arrêt.

6. Paolo Di Canio

Paolo Di Canio a toujours été un personnage entier. Lorsqu’il était joueur, il était capable de pousser un arbitre et de prendre une longue suspension, et, à côté de ça, de recevoir le prix du fair-play pour avoir refusé de marquer un but alors que le gardien adverse était à terre. En tant que coach, c’est pareil. Di Canio continue d’imposer sa loi, aussi bien auprès des adversaires que de ses propres joueurs. Ce soir-là, son équipe de Swindon Town s’incline à domicile contre Southampton, en Carling Cup (1-3). A la fin de la rencontre, le coach italien a besoin de s’expliquer avec son attaquant, Leon Clarke. D’abord des réprimandes, puis un tirage de maillot et enfin quelques beignes bien en règle. Rancunier, Di Canio ne laissera plus jamais Clarke porter le maillot de Swindon. Depuis, l’attaquant a changé trois fois de club en un an (record) et Di Canio a été promu en D3, en terminant premier du championnat. Le bien a triomphé?

7. Javier Clemente

Depuis son arrivée à Gijon, en février, on ne peut pas dire que Javier Clemente soit à la fête. De fait, son club va très vraisemblablement être relégué en deuxième division. Le 31 mars, le Sporting Gijon s’incline à domicile contre Saragosse, dernier du classement (1-2). Le lendemain, en conférence de presse, plutôt que de faire son mea culpa, Clemente craque totalement et s’acharne sur un journaliste. Manque de bol, il tombe sur un type qui a des couilles et de la répartie, et qui lui ferme littéralement sa gueule. Clemente se retrouve comme un idiot, et finit par balbutier quelques mots pendant que le journaliste quitte la salle. Vouloir jouer le patron, c’est bien, éviter de se faire dégommer, c’est mieux.

8. Ibrahim Hassan

Le 26 décembre 2008, on était tous tranquillement au chaud, période des fêtes oblige. Ibrahim Hassan, lui, entraînait un match de l’Al Masri égyptien, qui jouait alors contre le club algérien du JSM Béjaïa. Un match à hauts risques, qui a terminé en pugilat. L’initiateur n’est autre que l’entraîneur-adjoint égyptien, qui commence par pousser violemment le quatrième arbitre. Lequel balance à son collègue de champ, qui l’exclut. Le point de départ d’un bordel sans nom, avec crachats, poursuite d’arbitres, destruction d’une table, coups de poing. Résultat, cinq ans de suspension et 20 000 dollars d’amende. Mais selon ses dires, il « ne regrette rien » . Ça vous pose un homme, quand même.

9. Claudio Ranieri

C’est un fait : Claudio Ranieri se traîne derrière lui une réputation de loser. Celui qui arrive toujours deuxième, en gros. Lorsqu’il accepte de s’engager avec l’Inter Milan, en septembre 2011, le but n’est pas d’arriver deuxième, mais bien de sauver une saison qui s’annonce déjà catastrophique. Après un mieux à la fin de l’automne, l’Inter enchaîne neuf matches sans la moindre victoire au début de l’année 2012. Une dixième, et Ranieri saute, c’est sûr. L’Inter se déplace alors chez le Chievo et s’impose dans les toutes dernières minutes grâce à deux buts de Samuel et Milito. Ranieri cède alors sous le stress et la pression, et lâche quelques larmes, entre émotion et soulagement. Un soulagement qui sera de courte durée : deux semaines plus tard, Ranieri est viré. L’histoire ne dit pas s’il a pleuré.

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10. Sir Alex Ferguson

En avril 2003, Manchester United se fait sortir de la FA Cup par Arsenal, au terme d’une défaite 2-0. Dans les vestiaires, Ferguson est furax. Une chaussure se trouve sur sa route : Sir Alex tape dedans de rage. La chaussure s’envole et vient s’écraser sur le visage de Beckham, ce qui lui ouvre l’arcade sourcilière. Ni l’un, ni l’autre n’ont commenté cet épisode. Quelques mois plus tard, Beckham signe au Real Madrid. Certainement une coïncidence…

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