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Top 10 : Attaquants du PSG dépressifs

Par Mathieu Faure
Top 10 : Attaquants du PSG dépressifs

Edinson Cavani ne met plus un pied devant l'autre depuis que son moral est descendu au niveau de ses crampons. La fameuse crise de confiance du numéro 9 est un mal récurrent au PSG. Avant le Matador, ils sont nombreux à avoir connu une crise morale dans la surface adverse. Certains ne s'en sont d'ailleurs jamais remis.

1. Nicolas Ouédec

Meilleur buteur du championnat de France en 1994 avec le FC Nantes, c’est après deux saisons correctes du côté de l’Espanyol que l’avant-centre international débarque au PSG. On est en 1998 et tout a changé dans la capitale. C’est la première saison sans Raí et le Breton doit faire la doublette avec Marco Simone en attaque pour tourner une page. Mais rien ne marche et le joueur ne cadre pas une balle. La présence rassurante de son pote Patrice Loko dans l’effectif n’y change rien. Ouédec a perdu son football à Paris. Il ne marquera qu’une seule fois avec le maillot francilien, lors de l’élimination contre Haïfa (1-1, 2-3) en Coupe des coupes. Chat noir. Déprime. Vie de merde.

2. Martin Cardetti

1,70m, un surnom classe – El Chalupin -, un CV (River Plate, Rosario), Martin Cardetti avait tout pour devenir la coqueluche du Parc des Princes en 2002. Surtout que son début de saison est une franche réussite puisqu’il score 7 fois en 12 journées, dont un but de renard contre l’OM au Parc des Princes. Roublard, gaucher, vif, Cardetti est vite adulé avant de sombrer dans la déprime et l’anonymat. Son pion contre l’ennemi intime parisien reste d’ailleurs son dernier. Derrière, il va perdre confiance et ruminer son mal. Atteint d’une lombo-sciatique aiguë, il va passer sur le billard et mettre un temps fou à retrouver les terrains. Les sensations ne reviendront jamais. Le PSG l’a déjà oublié.

3. Florian Maurice

Comme Cardetti, Florian Maurice débute son aventure parisienne sur les chapeaux de roue. L’ancien Lyonnais fait équipe avec Marco Simone et s’amuse du Steaua Bucarest lors de cette folle soirée aoûtienne (5-0). Après un très bon démarrage (7 buts en championnat à mi-octobre), le joueur se blesse, perd confiance et ne trouve plus les ficelles. Il rate même le train de la Coupe du monde 1998 alors qu’il était dans le bon wagon un an auparavant. Après une saison parisienne terminée dans le brouillard, il prend la direction de Marseille où, logiquement, il va ressusciter.

4. Mevlüt Erding

Auteur d’une bonne première saison en provenance de Sochaux (15 buts en 2009/2010), le Turc va rapidement perdre confiance dans la capitale. Même si sa seconde saison est loin d’être catastrophique (8 buts), Erding n’arrive plus à faire la différence dans la surface. L’émergence du duo Hoarau-Nene (40 buts à eux deux en 2011) flingue définitivement le moral de l’ancien Lionceau qui marche à l’affectif. Après l’arrivée de QSI, il reste six mois à se morfondre sur le banc – pour un petit but – avant de rejoindre Rennes.

5. Peguy Luyindula

Le talent, il l’avait. Pourtant, Peguy Luyindula ne retrouvera jamais la cadence de tirs qui était la sienne à Lyon. Dans la capitale, il ne dépassera jamais la barre des 6 buts en championnat après quatre saisons (une première à 3 buts, deux à 5 et la dernière à 6). Pourtant, Luyindula officiait en binôme avec des bons joueurs : Pauleta, Kalou, Diané. Rien n’y faisait, il ne trouvait pas les ficelles. Mais pour atténuer ses saisons compliquées dans la capitale, Peguy Luyindula a évolué au PSG durant les années compliquées. Celles où les saisons se terminaient juste au-dessus de la ligne rouge.

6. Mateja Kežman

Le Serbe est arrivé à 30 piges en provenance de Fenerbahçe. Le club pensait qu’un type de ce calibre (Chelsea, Atlético, PSV) allait enfiler les buts comme des perles et tirer le groupe vers le haut. Mais le joueur au menton troué va se braquer dès les premiers sifflets. Sans parler des mésententes avec son entraîneur. Une première saison à 3 buts en championnat. Une seconde à deux unités et puis s’en va. L’homme avait tout pour devenir une icône du Parc des Princes, au lieu de ça, il va devenir une victime de l’environnement hostile de la porte de Saint-Cloud. Son meilleur move ? Quand il jette son maillot sur la pelouse à la suite d’un remplacement trop musclé à son goût contre Bordeaux. Bon esprit.

7. Julio César Dely Valdés

Dans les années 90, le Parc des Princes avait inventé une chanson sur l’air de Davy Crocket pour le Panaméen. C’était simple et sans prétention : « Julio César Dély Valdés, l’homme qui ne marque jamais… » Il faut dire que l’ancien de Cagliari avait mal habitué le public versatile du Parc. 13 buts pour ses six premiers mois dans la capitale en 1995, l’homme à la dent dorée va galérer sur la phase retour : deux petits buts. La saison suivante est encore plus compliquée avec 8 buts seulement au compteur dont six au cours du seul mois de novembre. L’attaquant rate tout ce qu’il entreprend. C’en est presque gênant. Après deux saisons dans la capitale, Dely Valdés est lourdé en Espagne. Comme un vaurien.

8. Pierre-Alain Frau

Sans doute l’attaquant parisien le plus poissard de l’histoire. Entre son inefficacité chronique, sa suspension suite à la grave blessure du Sedanais Noro et son moral en berne, les deux saisons parisiennes de Frau vont vite tourner au drame. Trois buts en 2006/2007, un seul l’année suivante, PAF vit un arrêt brutal dans sa carrière au PSG. Et comme le club est en train de traverser une zone de turbulences, le joueur n’arrive pas à s’exprimer correctement. Le Parc des Princes ne va pas se montrer très tendre avec lui non plus. Deux saisons en enfer pour le nez le plus classe des années 2000.

9. Nicolas Anelka

Entre Nico et son club formateur, l’amour n’a jamais été au rendez-vous. Lors de son retour en 2000 après une saison au Real Madrid, l’enfant de Trappes est entouré de copains dans cette équipe de « banlieue » où Mendy, Luccin, Dalmat et Distin sont censés assurer la relève. Anelka commence bien la saison avec six buts en deux mois en championnat. Un départ en trompe-l’œil puisque le garçon terminera la saison avec 8 buts en Ligue 1. Entre-temps, Luis Fernandez est revenu sur le banc et le joueur a perdu confiance tout en enquillant les blessures musculaires. Deux petits buts en 2001 et Nico prendre le chemin de la Premier League. Loin de Paris et de ses tracas. Un énième gâchis offensif dans la capitale.

10. Patrice Loko

Pour le coup, Patrice Loko est arrivé avec une vraie dépression en tête au PSG (il avait notamment perdu un jeune enfant plusieurs années avant). En proie à des problèmes d’ordre privé, l’ancien Nantais part en couille à l’été 95, lors de son arrivée, et signe sa plus belle prestation dans une estafette de la police nationale. Un pénis exhibé et une garde-à-vue plus tard, le joueur va prendre son temps avant de redevenir compétitif. Il faudra attendre sa deuxième saison pour revoir le formidable attaquant nantais sur le pré (22 buts toutes compétitions confondues). Fragile dans sa tête, il va retomber dans ses travers avec les arrivées de Simone et Maurice durant le mercato d’été 1997. Le début de longues périodes de doutes, mais aussi de fulgurances pour le garçon, comme en cette fin de saison 1997-1998 où il offre deux buts à Raí et Simone lors de la finale de la Coupe de la Ligue. Paris ne pourra jamais compter sur celui qui avait terminé la saison 1995 avec 22 buts au compteur en championnat.

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Par Mathieu Faure

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