- France
- L1
- OM
Top 10 : Attaquants bidon de l’OM
Brandao, Morientes. Les deux attaquants de l'Olympique de Marseille version 2009-2010 sont loin de faire l'unanimité. Le premier est un cheval, le second a l'âge de Jean-Pierre Escalettes. Pourtant, question attaquants, l'OM a souvent aligné du lourd. De Papin à Drogba, en passant par Skoblar et Völler, la culture du « 9 » est une recette maison. Mais on oublie souvent les "fifres laids". Et la Bonne Mère sait qu'il y en a eu...
1 – Miladin Becanovic. Un blase qui respire le talent. Pour le reste il y a Eurocard Mastercard. Car le CV du Monténégrin est épais comme une feuille de PQ. Une tête d’accordéoniste de métro parisien, une coupe à l’eau et un corps de lâche. L’ancien Lillois ne s’imposera jamais sous le maillot de l’OM. Les Sudistes le refourgueront pendant les soldes d’été 1998 au Havre, sans garantie.
2 – Christian Gimenez. Petite barbichette sous le menton, crâne rasé, l’Argentin avait tout pour enflammer Marseille. A Bâle, il rendait des copies exceptionnelles (99 buts en 146 matches). Quand il débarque à l’OM en 2005, la Ligue 1 pense avoir trouvé son goleador. Malheureusement pour les Olympiens, Gimenez est venu en France sans son talent. 1 seul petit but marqué en championnat, une misère compte tenu de l’attente suscitée par le bonhomme, et Christian est jeté en pâture au Hertha Berlin. Où il s’est démerdé, le bougre.
3 – Sergio Contreras Pardo « Koke » . C’est l’histoire d’un mec avec la peau vérolée, des pieds carrés et des dents de lapin. Un bonhomme avec autant de tares aurait dû être rebuté par Dame Nature. Pourtant, la vie a voulu donner sa chance à Sergio. Malgré la patience méditerranéenne, l’Espagnol ne vendra pas un seul maillot. Dans le dictionnaire, à “erreur sur la marchandise”, il y a sa photo.
4 – Eric Lada. Formé à la belle école sochalienne des années 80, Eric Lada s’incruste à la table des stars marseillaises en 1990. Papin, Waddle ou Pelé, Eric s’en tamponne, il croit en son travail de besogneux. Force est de constater que le champion d’Europe Espoirs avec les Bleuets n’a pas le niveau. En même temps, un mec qui s’appelle Lada, il ne faut pas en attendre des merveilles.
5 – Andrés Mendoza. Le Condor, comme il était surnommé dans son Pérou natal, voulait faire son nid sur le Vieux Port. Véritable machine à marquer au FC Bruges ainsi qu’au Metalurg Donetsk, l’international péruvien pense avoir trouvé un club à sa démesure en débarquant à Marseille. Lent, d’une bêtise tactique sans précédent, l’oiseau ne s’envolera jamais. En six mois, personne ne sait s’il est droitier ou gaucher. Mange actuellement des Kebabs sauce samouraï au Diyarbakirspor.
6 – Mido. 12 millions d’euros, c’est le tarif déboursé par l’OM en 2003 pour s’attacher les services du sosie égyptien de Moundir. Véritable starlette à Zamalek et à l’Ajax, Mido a un caractère de cochon. Une vraie tête de con. Son année marseillaise le confirmera. Boudeur, ronchon, un poil grassouillet, le Pharaon se moque des consignes collectives. Il aime se regarder jouer et le fait savoir. Si seulement il avait eu le totem de l’immunité…
7 – Jurgen Cavens. Est-il étonnant de voir débarquer un mec du Standard à Marseille ? Non. Mais pour Jurgen Cavens, le deal est différent. Au début des années 2000, l’OM croit au potentiel du buteur formé à Lierse. International avec les Diables Rouges, on se dit que la mayonnaise peut prendre. Cavens ne restera que six mois, incapable de faire rêver un pêcheur. Un four, tout simplement.
8 – Cyrille Pouget. Stop aux quolibets, Pouget est quand même international français (3 caps en 1996). Avec son pote Pirès, il enflamme le FC Metz dans les 90’s. A l’époque, on pense que le blondinet a de l’avenir. Erreur. Son passage à Marseille est un fiasco. Pensant reformer le duo messin avec son pote Rob, Pouget s’enraille très vite. Troqué en Suisse, il fera finalement les beaux jours de La Jeunesse d’Esch dans le championnat du Luxembourg. Faut-il en rajouter ?
9 – Alan Skoro. Lorsqu’il signe sur la Canebière, Alan Skoro est précédé d’une flatteuse réputation. Jeune espoir bosniaque de 19 berges, Skoro est l’attraction de l’Olimpija Ljubljana en Slovénie. Le Vélodrome pense refaire le coup de Boksic. Ou pas… La grande tige est une arnaque et sera priée d’aller planquer son pognon au Servette de Genève un an après son arrivée. Il évolue actuellement au Jagiellonia Bialystok en Pologne. Que Dieu ait pitié de son âme.
10 – Cyril Chapuis. Formé à Niort comme Luyindula ou Jallet, Chapuis trompe son monde en s’imposant au Stade Rennais. Le mot « espoir » est même lâché. On prédit au natif de Lyon un brillant avenir. Transféré pour plus de 5 millions d’euros à l’Olympique de Marseille en 2002, Chapuis ne s’imposera jamais. Conscients de s’être fait entuber, les dirigeants marseillais le bradent à Leeds deux ans plus tard. Bon vent.
Cette liste n’est évidemment pas exhaustive. Complétez-la à votre guise dans la rubrique « Commentaires ». Bakayoko, Moussilou, Dill, Calandria, Marlet, Diawara, Fernandao… Faites-vous plaisir.
Par