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ACTU MERCATO

Top 10 : Alain Roche a eu du nez

Par Yoann Crenn, Valentin Gibaud, Adrien Girault e
6 minutes
Top 10 : Alain Roche a eu du nez

Neuf années de bons et loyaux services dans la cellule recrutement du Paris Saint-Germain. Neuf années de prospection pour ramener les futures pépites sur Paname. S'il a connu de vrais réussites telles qu'Hoarau, Nenê, Makelele ou Giuly, Alain Roche a malheureusement aussi vu son nom accolé à d'autres recrues moins brillantes...

Jean-Hugues Ateba (2004-2008)

On est à l’été 2004 quand Sylvain Armand décide de quitter le FC Nantes pour monter à la capitale. C’est exactement au même moment que les Parisiens décident de faire venir sa doublure, le jeune Jean-Hugues Ateba (23 ans). Pas de surprise, le Camerounais n’arrivera jamais à prendre la place de l’ancien Clermontois et disputera dix petits matchs de Ligue 1 en deux saisons. Le temps de trouver un point de chute en Ligue 2, à Châteauroux, avant de finir dans l’anonymat le plus complet sous le maillot du club grec de l’Atromitos, qu’il portera… trois fois.

Stéphane Pichot (2004 – 2006)

En fin de contrat avec le LOSC, Stéphane Pichot décide de pimenter sa carrière. Un soir d’été 2004, il suit Coach Vahid et pose ses valises à Paris. Doublure de Bernard Mendy, il parviendra tout de même à jouer vingt-cinq matches lors de sa première saison, à l’issue de laquelle il recevra le Marcel d’Or de la Statistique, des mains de Philippe Guillard pour trois mains involontaires dans la surface et un but contre son camp. Le tout à quelques semaines d’intervalle, s’il vous plaît. Transféré à Sochaux, puis à Strasbourg, Stéphane joue désormais au Royal Mouscron-Peruwelz, en D2 Belge.

Semak (2004-2006)

Le PSG affronte le CSKA Moscou lors la première phase de la Ligue des champions 2004-2005. Sergueï plante un triplé et coach Vahid tombe amoureux. Le PSG, de peur de se faire piquer le prodige, le recrute le mois suivant contre 2,5 millions d’euros. Un an plus tard, le bilan est dressé : le Russe dispute trente et un matchs et n’inscrit qu’un seul but. Bizarre, Vahid semblait pourtant sûr de son coup. Des stats assez convaincantes pour le FC Moscou qui n’hésite pas à lâcher 3 millions pour s’attacher les services de Semak en février 2006. L’air de rien, Paris fait une plus-value !

Carlos Bueno (2005-2007)

Alain Roche aime les doublettes sud-américaines. 2005. Deux Uruguayens débarquent sur Paname : Cristian Rodríguez (19 ans) et Carlos Bueno (25 ans). Si pour l’un (Rodríguez), le passage à Paris a été fait de hauts et de bas, pour l’autre, ça n’a jamais décollé. Et dès son arrivée, on comprend que Bueno n’est pas fait pour Paris. Le PSG le fait signer gratuitement. Mais Peñarol réclame sept millions. Résultat : la FIFA lui interdit de jouer pendant un mois. 12 matches de Ligue 1, aucun titulaire. Ses seuls faits d’arme, deux buts face à Lyon la Duchère et l’US Vermelles. Pas très glorieux, donc. Prêté au Sporting Portugal à la fin de la saison, Bueno y inscrira un quadruplé en vingt minutes. À part ça, il cire le banc, revient à Paris, résilie son contrat et se barre à Boca.

Sammy Traoré (2006-2011)

Double-mètre arrive au PSG durant l’été 2006 en provenance de Nice. Après quelques prestations haut de gamme, Sammy est pris à partie par plusieurs supporters sur le parking du Camp des Loges. Pour se justifier, Traoré sort alors la boîte à gifle. Quelques semaines auparavant, Sammy s’était contenté d’un simple, mais efficace, « Nique ta mère » adressé à un supporter. Aussi à l’aise sur le terrain que devant un micro, on retiendra surtout sa chevauchée de trente mètres, qui lui vaudra le surnom de Sammyradona. Tout est dit.

Albert Baning (2006-2010)

« Vas-y, c’est un tout bon. Je l’aurais bien pris à Lyon. » Repéré par le pif de Gérard Houllier donc, qui le conseille à son pote Cayzac, le bon vieux Albert Baning débarque en 2006 dans la capitale, en provenance du club suisse du FC Aarau, déjà un signe. La vanne de Gégé est prise au pied de la lettre. La grande tige camerounaise ne participe qu’à quatre petits matchs, avant d’être cédée en prêt à Sedan, puis Grenoble, puis Strasbourg, jamais assez fous pour la garder. En 2010, rapide passage au Maccabi Tel-Aviv et désormais le FC Metz, en National. Un tout bon, quoi !

Marcelo Gallardo (2006-2008)

Le PSG réalise le gros coup du mercato de janvier 2007 en réussissant à enrôler gratuitement Marcelo Gallardo, en provenance de River Plate. L’Argentin n’arrive pas en terre inconnue puisqu’il a déjà évolué sous le maillot monégasque (1999-2003), où il a remporté le championnat et le titre de meilleur joueur pour sa première saison. Oui, mais voilà, le meneur de jeu, pas sélectionné pour la Coupe du monde 2006, a vieilli, a grossi et n’est plus que l’ombre de lui-même. Malgré un contrat de deux ans et demi, il quittera Paris un an après son arrivée pour rejoindre DC United, club de MLS où a déjà évolué Freddy Adu. Et ça, ça tenait de tout sauf du hasard.

David Hellebuyck (2006-2007)

Échangé avec Christophe Landrin à l’été 2006, l’ex-Stéphanois David Hellebuyck retrouve à Paris un certain Guy Lacombe, qui l’a lancé à Guingamp quelques années auparavant, alors qu’il galérait à Lyon. Recruté pour faire briller Pauleta, celui dont la calvitie rappelle un certain Christophe Jallet ne parvient pas à s’imposer au PSG. Il repartira, une petite saison plus tard, à Nice, où il vient d’annoncer sa retraite en mai dernier, à cause de blessures à répétition.

Apoula Edel (2007-2011)

La crème des gardiens de but de Ligue 1 ces dernières années. Des relances géniales, des C.S.C de grande classe et une affaire de faux papier. L’Arméno-Camerounais (improbable, non ?) Apoula Ambroise Edel Beyaména, alors âgé de 21 ans, arrive au PSG grâce au flair de Paul Le Guen. Apoula dispute son premier match sous les couleurs parisiennes le 16 novembre 2007, en amical. Il entre à la pointe de l’attaque pour pallier la blessure de Loris Arnaud. Rien de plus logique.

Éverton Santos (2007-2008)

Hiver 2008. À peine arrivé, ni une ni deux, Éverton Santos se compare dans la presse à Robinho. Après vérification, celui-ci se révélera plus proche du talent de Jean-Claude Robigneau, comme l’affirmera un joueur du club sous couvert d’anonymat. Une seule fois aligné en Ligue 1, la supercherie Éverton ne tarde pas à être découverte. Ce sera donc retour au pays illico (Fluminense), puis l’exil japonais à l’Albirex Nigata avant de traîner ses guêtres, à ving-cinq piges, au Seongnam Ilhwa, en Corée du Sud. L’humour asiatique, sans doute.

Willamis Souza, (Janvier 2008 – Juillet 2008)

L’autre partie du duo le plus comique de l’histoire de Paris. Recommandé par Valdo, Willamis de Souza Silva débarque à l’hiver 2008 de son Brésil natal avec une dentition de collégien et Éverton Santos. Rien qui ne puisse l’aider, en somme. Pourtant, Souza a un CV qui parle pour lui. Vainqueur de la Copa Libertadores et de la Coupe du monde des clubs en 2005 et deux fois champion du Brésil avec São Paulo, Souza était même comparé à Rivaldo au début de sa carrière. Oui, mais non. Son principal fait d’armes au PSG ? Euh, aucun. Dix-sept matches, zéro but. Le joueur repart aussi vite qu’il est arrivé. Acheté quatre millions, il repart pour deux au Grêmio. Ça, c’était de la vanne.

Mateja Kežman (2008-2011)

Quand il arrive en août 2008, Mateja Kežman n’a déjà plus grand-chose du serial buteur du PSV Eindhoven (cent trente-cinq caramels en quatre saisons lors de cette période) après des passages en dents de scie à Chelsea, l’Atlético Madrid ou Fenerbahçe. En plus d’un bouc dégueulasse, le Serbe promène un caractère abrasif, gênant lorsqu’il faut accepter d’aller ferrailler en CFA avec les p’tits jeunes du club. Lors d’un PSG-Bordeaux en Coupe de la Ligue en 2009, Kežman, mécontent de laisser sa place en cours de partie, ôte son maillot et le balance sur la pelouse du Parc. Son action la plus mémorable, en fait.

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