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Tir groupé en L2

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Tir groupé en L2

Arrêtez de nous assommer avec la chasse au titre en L1. Marseille, Bordeaux, Lyon, c'est has-been. The place to be en France, c'est la L2. Celle qui sent bon la sueur, les cadors en dérive, les promus survoltés et les commentaires d'Arribart sur Eurosport. Celle qui promet une belle excitation en queue comme en tête du championnat jusqu'à la 38e journée.

Bonnet enfoncé sur son crâne de bad boy, Tenema N’Diaye en a sorti une bien bonne vendredi dernier après la victoire de Nantes 4-1 face au Havre: « La montée ? Franchement, moi j’y crois encore ! » . Ulcère garanti pour tous ceux qui ont vu un match des Canaris cette saison. Comment une équipe avec douze défaites au compteur, 12è du classement, peut-elle ambitionner de retrouver l’élite ? Tout simplement parce qu’elle ne compte que sept points de retard sur le Graal, la troisième marche du podium.

Sauf énorme surprise, le boss du harem restera Caen. Programmé pour la remontée immédiate, le club normand ne déçoit pas et truste les récompenses statistiques : meilleure attaque et défense, invaincu à domicile, passeur le plus efficace avec Benjamin Nivet… De plus, Malherbe a effacé le rêve de titre de son dauphin brestois en le battant 1-0 le week-end dernier. Mais les Bretons ne vont pas faire la fine bouche : personne ne les voyait solides deuxièmes à sept journées de la fin. La bande d’Alex Dupont (avec un T) s’en remet davantage à ses individualités (Ewolo, Roux, Grougi) qu’à un collectif parfaitement rôdé. Brest ne devrait faire qu’une bouchée des crêpes vannetaises ce soir dans le derby.

Les angoisses messines

Pas de suspense donc pour le duo de tête. Mais la course à la 3e place s’annonce passionnante. La faute à des Lorrains qui tournent au ralenti. Le spectre de la fin de saison dernière revient hanter les nuits du FC Metz. La montée promise avait échappé aux hommes d’Yvon Pouliquen dans les ultimes journées. Et si le scénario se répétait ? Cinq rencontres sans victoire et voilà que Wiltord and co ne possèdent plus que deux points d’avance sur le 4e.

Derrière, la meute est lancée à toute vitesse. Les promus Arles-Avignon (4e) et Laval (8e), avec leur colonie de pré-retraités fringants, veulent grandir avant l’heure. Conspué, attaqué, humilié, Le Havre (7e) est finalement revenu en jeu. Si Tours (9e) était un outsider annoncé et peut s’appuyer sur l’explosion d’Olivier Giroud (meilleur buteur avec 20 réalisations), Angers (5e) et Nîmes (6e) n’étaient pas attendus à ce niveau. Potentiel offensif impressionnant côté angevin avec Modeste et Keserü (si, si, le Roumain nantais aux 48 prêts en L2), science du gourou Cavalli côté nîmois.

Ça se resserre derrière

Fin décembre, Bastia et Istres avaient déjà une paire et demi de crampons en National. Le choix des électrochocs commence à payer. Les Corses ont fait appel à Hadzibegic et n’ont jamais lâché, même lorsqu’ils étaient à dix points du maintien. Résultat, le Sporting porte toujours le bonnet d’âne mais avec un déficit de seulement quatre unités. Istres avait pris la décision de recruter « antiquités » avec Rafik Saïfi et Francileudo Dos Santos. Pour booster le tout, José Pasqualetti a pris les commandes de l’équipe samedi dernier. Et sera déjà sous pression ce soir avec la venue des Strasbourgeois.

Le 19e de L2 n’est qu’à une longueur de « Guingamp-qui-veut-monter-comme-tous-les-ans-mais-qui-lutte-pour-sa-survie-comme-tous-les-ans » . L’En Avant (17e) est à égalité de points avec Châteauroux (18e), malgré un effectif taillé pour le haut de tableau. La bande de Jean-Pierre Papin va devoir prier pour que Vannes (16e) continue de s’enfoncer ou pour que Strasbourg (15e) évolue au même niveau qu’en début de saison, c’est-à-dire digne de la D1 géorgienne. Mais la formation alsacienne, désormais présidée par Jean-Claude Plessis, semble enfin avoir retrouvé une sérénité qui avait quitté l’Alsace depuis des mois.
Même si on sait que nos footeux ne sont pas vraiment doués pour compter, à part peut être le nombre de zéros qui figure sur leur chèque en fin de mois, ils vont vite comprendre les données du problème : huit points séparent le 3e du 14e, neuf entre le 15e et la lanterne rouge. Et il en reste 21 à prendre. Un point c’est tout.

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