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Tiens, ça donne quoi le National cette année ?

Par Steven Oliveira
7 minutes
Tiens, ça donne quoi le National cette année ?

Des promus qui jouent les premiers rôles, des clubs historiques à la peine, et Sébastien Puygrenier meilleur buteur de Créteil. La première partie de saison de National a réservé quelques surprises. Mais, d'ici la trente-quatrième journée, le classement pourrait bien être totalement chamboulé, tant les écarts entre les équipes sont faibles.

Les clubs qui viennent de Ligue 2 :

US Créteil-Lusitanos (12e, 23 points)
Après avoir dégagé comme un malpropre le légendaire et historique Jean-Michel Lesage, Créteil en a payé les pots cassés en réalisant une première partie de saison très difficile. Appelé à la rescousse pour remplacer Laurent Fournier, invité à aller voir ailleurs, Stéphane Le Mignan, finaliste de la Coupe de la Ligue 2009 avec Vannes, va tenter de faire remonter au classement les Cristoliens. Que Stéphane ne s’affole pas, son meilleur buteur, Sébastien Puygrenier, s’occupe de tout.

Paris FC (11e, 23 points)
Décidément, il ne fait pas bon venir de Ligue 2 cette année en National. Le Paris FC aussi a galéré durant cette première partie de saison. Mais les Parisiens ont au moins l’honneur de dominer deux classements, celui de la meilleure défense, et celui de la pire attaque. Autant dire que les supporters du Paris FC doivent s’éclater devant les matchs de leur équipe.


Les clubs qui viennent de CFA :

US Concarneau (1er, 31 points)
Vingt-quatre ans que l’US Concarneau n’avait pas disputé une rencontre de National. Et, visiblement, le National c’est comme le vélo, ça ne s’oublie pas. Les Concarnois ont réalisé une première partie de saison parfaite et trustent la première place du classement. Sympa, le sélectionneur du Togo, Claude Leroy, n’a pas fait appel à l’attaquant Kalen Damessi, meilleur buteur finistérien en championnat, pour disputer la CAN. En même temps, impossible de lutter face à Komlan Agbégniadan, Ihlas Bebou et Kodjo Fo-Doh Laba

US Quevilly-Rouen (2e, 29 points)
Si tu es promu et que ton nom commence par US, alors la montée en Ligue 2 est décidément faite pour toi. On avait quitté Quevilly et Rouen en 2013 lorsque le premier terminait dernier de National et le second était relégué administrativement malgré sa cinquième place. Fusionnée depuis avril 2015, l’USQR est revenue en CFA deux fois plus armée et compte bien monter en Ligue 2. Attention tout de même à ne pas perdre Mehdy Guezoui, et ses neuf buts en championnat, durant le mercato hivernal.

AS Lyon-Duchère (4e, 28 points)
Si les premières fois sont rarement réussies, l’AS Lyon-Duchère, elle, gère parfaitement son dépucelage en National. Discrets, les Lyonnais ont déjà assuré leur maintien et se permettent même de grappiller petit à petit des places au classement. Et le tout avec seulement deux penaltys transformés. Comme quoi tous les Lyonnais ne sont pas logés à la même enseigne.

Pau FC (15e, 19 points)
Contrairement aux Lyonnais, les Palois, eux, ont l’expérience du National puisqu’ils y ont passé dix saisons de suite avant leur relégation en 2008. Pourtant, les protégés de François Bayrou flirtent avec la zone rouge depuis le début de la saison. La faute à un manque de buteur en série dans l’effectif. Et dire qu’à une époque, Pau a eu dans ses rangs des mecs comme André-Pierre Gignac, Xavier Gravelaine ou encore Jacques Rémy.


Les clubs qui ont dégagé une Ligue 2 en Coupe de France :

US Avranches Mont-Saint-Michel (10e, 23 points)
Face à Laval en Coupe de France (3-1), Avranches a prouvé que le club avait les moyens de viser plus haut que le National. Pourtant, cette saison, Avranches a le profil parfait de l’équipe du milieu de tableau : cinq victoires, huit nuls, cinq défaites et une différence de buts de 0. Et pourtant les Avranchais disposent de Boateng au milieu de terrain. OK, c’est Charles, mais ça reste un Boateng.

Vendée Les Herbiers Football (13e, 23 points)
La qualification en Coupe de France contre le Gazélec Ajaccio (4-3) est une parfaite copie de la première partie de saison du VHF, la victoire en plus. Une défense fébrile, mais une attaque qui pèse, avec comme fer de lance le meilleur buteur du championnat, Adama Sarr (10 buts). Maintenus en National grâce à la relégation administrative de Luçon, Les Herbiers espèrent bien acquérir leur maintien sur le terrain cette fois-ci. Et ça commence par garder Adama Sarr en Vendée cet hiver.


Les clubs qui ont connu la Ligue 1 :

La Berrichonne de Châteauroux (6e, 26 points)
Habituée à squatter la Ligue 2 depuis le début des années 90, avec une pige d’un an en Ligue 1, La Berrichonne de Châteauroux était bien partie pour retourner d’où elle vient. Mais l’Olympique lyonnais est passé par là en lui volant Jean-Philippe Mateta. Sans leur buteur, les Castelroussins ont bien du mal à marquer. De quoi voir leur objectif montée s’assombrir. À moins de demander à Aulas un petit prêt de six mois de JPM. Vu son importance à l’OL (14 minutes depuis son arrivée), difficile d’imaginer que Bruno Génésio acceptera de s’en séparer.

US Boulogne Côte d’Opale (3e, 28 points)
Après trois saisons galères en National, l’US Boulogne semble enfin avoir compris la recette pour réussir dans ce championnat : l’attaque. Menés par le vétéran Grégory Thil, les Boulonnais sont bien placés pour retrouver la Ligue 2. Et dire qu’ils n’ont toujours pas sorti leur carte joker Pierre Ducasse…

CS Sedan Ardennes (18e, 13 points)
Il y a un an, les supporters de Sedan rêvaient de Ligue des champions avec l’arrivée du prince Fahd bin Khalid Faisal dans le capital du club ardennais. Depuis, le CSSA s’est sauvé à deux journées de la fin l’an dernier et n’a plus quitté la zone rouge depuis la deuxième journée cette saison. Histoire de créer un électrochoc, le président Dubois a licencié plusieurs joueurs pour en faire venir d’autres, dont un certain Nadir Belhadj, ancien Sanglier de l’époque Ligue 1. Un temps qui semble totalement révolu.


Les clubs qui visent la montée :

Football Club de Chambly Oise (5e, 26 points)
À Chambly, on aime les matchs nuls : déjà huit depuis le début de saison. En revanche, on déteste par-dessus tout prendre des buts. Et c’est grâce à cette défense de fer que les Picards, invaincus à domicile, se maintiennent en course pour accéder à la Ligue 2, compétition que le club n’a jamais connue. Les Camblysiens peuvent remercier l’expérimenté défenseur Anthony Soubervie et ses deux cents trente-huit matchs de National au compteur.

Union sportive du littoral de Dunkerque (7e, 25 points)
À Dunkerque, les saisons se suivent et se ressemblent en National. Fort en été, avant de baisser de rythme lorsque l’automne pointe le bout de son nez. Tant mieux, Winter has arrived.

CA Bastia (8e, 25 points)
« Rien ne sert de courir, il faut partir à point. » Et ça, le CA Bastia le sait mieux que quiconque : lors de la saison 2012-2013, les Corses étaient montés en Ligue 2 en ayant pris place sur le podium de National uniquement lors de la dernière journée. Alors cette saison, le club corse patiente tranquillement en attendant le sprint final. Mark CAvendish Bastia.


Les clubs qui visent le milieu de tableau :

Avenir sportif Béziers (9e, 25 points)
Moyen en attaque, moyen en défense, moyen plus à domicile, moyen moins à l’extérieur, l’AS Béziers devrait finir sa deuxième saison en National comme il a terminé la première, à une anonyme dixième place. Heureusement, Béziers peut compter sur ses étrangers brésiliens Pedro Henrique (quatre buts) et Macedo Novaes (gardien). Un commentaire, Robert Ménard ?

Marseille Consolat (14e, 21 points)
Potentiellement promu durant vingt journées la saison dernière, Marseille Consolat a vu Amiens lui griller sa place en Ligue 2 pour un petit point lors de la dernière journée. La tête dans le seau, les Marseillais ne se sont toujours pas relevés de cette désillusion. Proches de la zone rouge, les hommes d’Éric Chelle peuvent souffler, David Gigliotti est revenu au club lors du mercato hivernal.


Les clubs qui visent le maintien :

ASM Belfort (16e, 18 points)
Le National semble trop grand pour l’ASM Belfort. Quatorzième la saison dernière pour leur baptême à cet étage, les Belfortains n’y arrivent toujours pas cette année. Bel-pas-si-fort que ça en fait.

SAS Épinal (17e, 18 points)
Dix-septième à l’issue de la saison dernière, Épinal ne doit son maintien en National qu’à un grand concours de circonstances : rétrogradations administratives de Luçon, Colmar et de l’Évian TG. Et vu leur début de saison, les Spinaliens devront espérer que d’autres équipes connaissent le même sort que l’an passé s’ils veulent se maintenir en National. Car sur le terrain, ce n’est pas encore ça.
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