Il paraît que le karting, tu maîtrises ?
J’aime bien tout ce qui est voiture, et le karting, j’en ai fait un petit peu quand j’étais jeune. Je n’ai jamais participé à des compétitions officielles, mais j’en ai fait souvent avec la famille ou avec des amis. J’ai la chance de me débrouiller, donc c’est toujours plus plaisant.
À Clermont, t’es imbattable apparemment.
C’est vrai qu’à chaque fois qu’on en fait, je gagne. Je dis pas que je suis un pro, mais ça va. L’année dernière, on en a fait deux fois avec l’équipe et cette année une fois. J’ai remporté les trois courses. Y a Jacques Salze, même s’il est un peu plus lourd, et Pierrick Capelle qui arrivent à me suivre un petit peu. Le poids, ça joue, c’est sûr, mais il faut surtout du pilotage pour prendre les bonnes trajectoires et aller plus vite.
Quel est celui que tu doubles à plusieurs reprises ?
Hugo Vidémont. Il fait ce qu’il peut, le pauvre. Dans la vraie vie, il a le permis pourtant. Mais pour sa défense, je crois que c’était l’une des premières fois qu’il en faisait lors de notre dernière course, donc le temps de s’adapter, ce n’était pas simple.
Une soirée karting à Clermont, ça se passe comment ?
Avec les coéquipiers, on va à Riom au circuit Sarron. C’est là-bas qu’on va tout le temps en faire. C’est une belle piste et c’est vraiment agréable de rouler là-bas. Généralement, on fait dix minutes d’essais libres, dix minutes d’essais chronométrés, puis dix minutes de course. On a quand même 20 minutes pour bien reconnaître la piste et faire des bons temps. Après, c’est la course, mais généralement, y a pas de surprise. Je suis toujours parti en première ligne. J’espère qu’un jour, y en a un qui arrivera à me doubler, comme ça, ce sera plus intéressant.
Comme c’est souvent le cas à la fin des courses de kart entre potes, est-ce qu’il y a toujours quelqu’un pour dire « ton kart allait plus vite que le mien » ?
C’est l’excuse classique. Ce sont les tricheurs qui disent ça. Les tricheurs du vestiaire, ils se plaignent toujours.
Quelle est ta technique pour dépasser ?
Il faut bien prendre les courbes dans les virages et surtout ne pas déraper, car ça te fait perdre de la vitesse. En fait, c’est surtout la trajectoire qui te permet d’être en avance sur les autres. Vaut mieux freiner avant le virage que pendant, car sinon, on part en tête à queue. On freine avant, puis on accélère en sortie de virage.
Tu préfères le karting en extérieur ou en indoor ?
Je pense qu’en plein air, c’est quand même mieux, car à l’intérieur, quand on ressort, on sent beaucoup l’essence. Après, j’aime bien les deux, même si je trouve que dehors, on a l’impression d’aller plus vite. Après, tant que c’est du karting, c’est le principal.
Ton président, Claude Michy, est un véritable passionné de sports automobiles. Il vaut quoi sur un karting ?
Ahhh ! On m’a dit que du bien de lui au karting, mais je n’ai pas trop eu l’occasion de voir ce qu’il faisait lors de la soirée des partenaires. Apparemment, il se débrouille très bien, donc pourquoi pas faire une belle petite course un jour ?
Et en voiture, tu vas aussi vite que sur un karting ?
Je suis quand même plus prudent sur la route, mais ça m’arrive d’avoir des petits moments de folie tout en restant conscient.
Tu es déjà monté à combien en voiture ?
Ça, je ne le dis pas, je préfère le garder pour moi. Mais des fois, c’est vrai que ça va un peu vite. Ça a déjà pu m’arriver de pousser l’aiguille un peu loin.
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