Il paraît que tu es un fan des Glasgow Rangers ?
Oh ouais, plus que tout ! J’avoue néanmoins que les deux dernières années, avec la rélégation, ont été plutôt compliquées. Mais là, on recommence à espérer.
On peut même dire que l’équipe surclasse tout dans sa division…
Ouais, on est 1er de la League One avec plus de 30 points d’avance sur le 2e et on est encore en lice en Coupe d’Écosse. On peut donc dire que ça se passe plutôt bien.
Comment as-tu vécu la relégation en 4e division il y a deux ans ?
Ce fut dur à accepter, mais certaines choses arrivent et il faut simplement faire avec. Ce sont des années de gâchées, mais ça permet de repartir sur de nouvelles bases. Dans deux ans, on sera de retour en Premier League écossaise et on pourra prouver notre véritable valeur.
La rivalité avec le Celtic est-elle toujours aussi forte ?
C’est difficile à dire car ça fait un moment que les deux équipes ne se sont pas rencontrées, mais je pense que lorsque Glasgow sera de retour en Premier League, la tension sera de nouveau intense. Bien sûr, le Celtic est dans une position de force et a toutes les chances de continuer à gagner le championnat pendant quelques années, mais Glasgow, je l’espère, aura certainement son mot à dire.
Tu as l’air très confiant. Tu crois que les Rangers peuvent revenir au top d’ici deux ou trois ans ?
L’année prochaine, on sera en Scottish Championship, il faudra donc voir comment ça va se passer. Mais on sait qu’il y a tout de même beaucoup de chances pour que l’équipe remonte de suite en Premier League. Après ça, tout peut arriver. Je ne dis pas que l’on pourra lutter avec le Celtic, mais je pense qu’on peut se permettre d’avoir de l’ambition. Je suis impatient, même si je pense que l’équipe va mettre plusieurs années à regagner un titre de champion d’Écosse.
Ton meilleur souvenir des Rangers, c’est quoi ?
Je pense qu’il s’agit de la finale de la Coupe d’Écosse en 2000 contre Aberdeen, que Glasgow remporte 4-0. J’étais encore jeune, mais je me souviens d’avoir assisté à un grand match, qu’on a surnommé depuis « Orange Day » en hommage à Dick Advocaat et aux joueurs néerlandais. À Hampden Park, en plus.
Tu te rappelles ton premier match dans ce stade ?
Bien sûr, c’était avec mon grand-père, en 1992. Par contre, je ne me souviens plus exactement du match. Je crois que c’était contre Forfar.
Tu aimais avoir le maillot de tes équipes favorites quand tu étais adolescent ?
Malheureusement, je n’ai jamais eu cette chance, mais j’ai souvent rêvé d’avoir le maillot de certaines équipes. J’imagine que posséder l’un de ces maillots donne l’impression d’être en phase avec l’équipe, de rêver avec elle.
L’Écosse ne sera pas à la Coupe du monde, ça te rend triste ?
C’est bien plus que ça ! La dernière participation de l’Écosse à une Coupe du monde remonte à 1998, c’est très très loin. Tout le monde au pays rêve d’une nouvelle qualification. Mais pour être tout à fait honnête, je ne vois pas notre sélection pouvoir faire mieux dans les années à venir.
Qui vas-tu supporter, du coup ?
Je vais peut-être en surprendre plusieurs, mais je crois beaucoup en l’Uruguay. Je pense qu’ils ont une équipe pour gagner, avec de grands joueurs comme Suárez ou Cavani. Et, pour avoir vu quelques-uns de leurs matchs, notamment celui contre l’Argentine, je pense qu’ils peuvent faire beaucoup de mal aux autres équipes.
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