- Coupe de la Ligue
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TFC/OM (1-2) : Brandao, peine Capitole
Brandao, bourreau du Téfécé, et pis c'est tout ! Grâce à un doublé et quelques rucks, le Brésilien solaire a envoyé l'OM au Stade de France, et pis c'est tout ! Ce sera contre Bordeaux ou Lorient.
Par quoi on commence ? Par les abrutis du Kop toulousain (sûrement des ultras, hein !). Une grande banderole derrière les buts : « SUPPRIMONS LA CDL » . La « CDL » , c’est la Coupe De la Ligue. Bravo, les gars ! On est contre mais on vient quand même… Placez la banderole et désertez la tribune, ça fera plus crédible. Comment ? Le oui et le non, en même temps ? Je t’aime, moi non plus ? Bon, OK… Gainsbourg for ever, alors : souviens-toi… de m’oublier. Je suis venu te dire… que je m’en vais, etc… Why not… Bon, Brandao, maintenant. Un bandeau blanc autour de la tête because un coup de latte de Capoue en première mi-temps. Beckenbauer circa Mundial 1970 contre l’Italie en demies (tiens, tiens, les demies). Increvable Brandao, enzyme glouton & pack man morfalou sur tous les ballons, premier défenseur et ultime attaquant : ce match était le sien. Voulait pas quitter la pelouse quand Capoue l’a sonné. Hatem était chaud mais le Brazileiro avait la dalle. La preuve ? Un débordement à la 43ème et un centre parfait au deuxième tronc que Niang gâche du crâne à côté des cages…
L’OM avait bien dominé cette première période, qualifié aux points. Mais en deuxième mi-temps, le bloc toulousain remonte de 10 mètres sous l’impulsion de Capoue, taulier vraiment classieux dans le jeu long et les transversales à triple fuseau horaire. Du pied droit, comme du pied gauche… Du coup, ça bouge autour de lui : Machado et Didot sortent enfin les perceuses et le très bon Kazim Kazim (partouze Toulouze ?) fournit les forets pour que Gignac accroche ses toiles. Et bing ! Capoue balance une ellipse de 40 mètres vers Ebondo, monté à droite, qui centre au deuxième platane sur Gignac qui décroche la lucarne d’une tête plongeante (58ème) : 1-0, Diawara se maudit d’avoir lâché le Gitan au marquage…
L’OM est à la rue. Lucho est à la rue. Niang est à la rue. Brandao essaye… Dans la Dèche, Didier optera pour quatre attaquants en faisant entrer Hatem puis Bakyko. Bof… Heureusement pour Marseille, Toulouse trimballe encore des godasses de promu. A cinq minutes de la fin, sur une touche anodine à 30 mètres des ficelles de Valverde, Kaboré remet en jeu dur Hatem, qui escamote Luan côté droit, déborde à droite et centre du droit : front de taureau de Brandao, le ballon rafle le poteau opposé : 1-1. Cetto est furax ! Il engueule la mômerie violette coupable de L2… L’a pas tort, Mauro : comment on peut être aussi naïf ? … Prolongations : 6 minutes de jeu, Lucho l’Arlésien (l’Arlésienne ?) transmet à Brandao à l’entrée gauche des 16 mètres. Le Corsaire bazooke entre les cannes de Ebondo, un trou dans le plafond de Valverde : 2-1, finito ! Brandao MVP. Le reste n’est que poésie…
Bonnart, latéral gauche pour dépanner : sur corner, il sauve sur la ligne AVEC SES COUILLES une balle catapultée de la tête par Congré (118ème !)… Hatem qui s’en va taper dans la main de Deschamps après l’égalisation marseillaise, et DD qui lui tape le menton… Casanova statufié-pétrifié à quelques secondes du désastre : il a vu la Terre Promise et son ascenseur bloque à l’entresol… Fin du match : Deschamps agite un poing rageur, la première fois qu’il fait le winner depuis qu’il est arrivé à Marseille… Didot assis, prostré, les lèvres tremblantes, comme en L2… M’Bia pleure… Diawara file son maillot à un petit ramasseur de balles incrédule qui s’en ira raconter à ses potes qu’il connaît l’Île au Trésor… Valbuena en survêt escorte Brandao : David et Goliath amis pour la vie. Valbuena, Ben Arfa, Brandao, Niang, Bonnart, Kaboré (match honnête), Cheyrou était suspendu… Un air de l’OM de Gerets de l’an dernier, quand Marseille était monté en puissance après la trêve…
Un OM-Bordeaux en finale ? Oui-da ! Fred Thiriez aimerait bien un Bordeaux-OM en finale.
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