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Tactique : la patte Pochettino, c’est quoi ?

Par Maxime Brigand
Tactique : la patte Pochettino, c’est quoi ?

Arrivé samedi à Paris, Mauricio Pochettino va commencer son aventure d'entraîneur du PSG mercredi soir, à Saint-Étienne, en même temps qu'un grand défi : imposer sa vision des choses à un effectif en quête de style. Mais c'est quoi au juste la patte Pochettino ?

Alors, Mauricio, ton Paris sera-t-il rigide et lisse ? Pas d’inquiétude à avoir : la réponse est non. « Nous ferons le maximum pour donner à notre équipe cette identité de jeu combative et offensive qu’ont toujours aimée les supporters parisiens », a plutôt averti Pochettino lors de sa première prise de parole officielle en tant qu’entraîneur du PSG. Un peu plus d’un an après s’être fait jeter du pont du navire Tottenham, bateau dont il avait récupéré la barre en juillet 2014 et qu’il a notamment réussi à mener sur les rives d’une finale de Ligue des champions au printemps 2019, l’Argentin est de retour aux affaires, déclenchant automatiquement le début d’une nouvelle grande enquête. Comme à chaque arrivée d’un nouvel entraîneur à Paris, l’attention médiatique est posée sur la grande noce : Pochettino ici, Pochettino là, Pochettino comme ci, Pochettino comme ça. Chaque journaliste fouille dans ses vieux carnets pour trouver des témoins, et chaque observateur cherche à caler le nouvel arrivant dans une case. Puis, des questions sont posées par dizaines : ce type est-il vraiment capable de gérer des stars ? Est-il vraiment celui qui va faire passer le PSG dans « une autre dimension » ? L’effectif va-t-il se plier sans trop de casse à des séances intenses, extrêmes et travaillées dans les moindres millimètres ? Certains froncent les sourcils, d’autres accueillent Pochettino avec les yeux de l’espoir.

Première certitude : l’ancien capitaine du club va avoir de nombreux défis à relever et arrive dans une sphère sportive presque unique, comme l’a rappelé avant son départ Thomas Tuchel. Seconde certitude : il va chercher à remplir les objectifs fixés en imposant au maximum ses convictions et son style. Troisième certitude : si Pochettino est peint dans certains articles en scientifique qui débarque à Paris avec ses fioles tactiques et qui serait capable de transformer en deux coups de cuiller à pot son nouvel effectif en gang de tueurs, l’intéressé sait surtout que sa première mission va être psychologique. Car c’est ainsi que Mauricio Pochettino a toujours réussi : en entrant dans la tête de ses joueurs.

Il vous fait souffrir comme un chien. Sur le moment, vous le détestez comme vous n’avez jamais détesté personne, mais le dimanche, vous le remerciez, car ça marche.

Un ballet défensif étouffant

Pour comprendre ce premier aspect, il suffit de tendre l’oreille et d’écouter ceux qui ont sué sous les ordres du technicien argentin jusqu’ici. Pablo Osvaldo : « Il vous fait souffrir comme un chien. Sur le moment, vous le détestez comme vous n’avez jamais détesté personne, mais le dimanche, vous le remerciez, car ça marche. » Jay Rodríguez : « Sur le terrain, on voulait mourir pour lui. » Eric Dier : « Il a instillé une mentalité pour que l’on joue sans peur, qu’on soit agressifs, qu’on aille de l’avant. Il nous met énormément de pression à l’entraînement. Les matchs sont plaisants parce que l’entraînement est très dur. » Hugo Lloris : « C’est la mentalité qu’il essaie de nous enseigner tous les jours : être courageux, ne pas avoir peur de l’adversaire. On essaie de contrôler le ballon, de contrôler le match et de mettre de l’intensité. »

Intensité et courage : voilà les deux ingrédients majeurs du football désiré par Pochettino, qui a prélevé ces épices essentielles chez deux de ses mentors, Jorge Griffa et Marcelo Bielsa. Griffa, parce qu’il lui a appris à être « courageux dans la vie ». Bielsa, parce que… Bielsa. « Bielsa a une personnalité contagieuse, expliquait Mauricio Pochettino à Panenka il y a quelques années. C’est un homme passionné par le football, par le jeu surtout. Il a transmis cet amour à ma génération. Nous l’avons connu quand nous avions 15 ans, cela nous a formés. Ce qu’il nous a transmis a germé en nous, dans notre éducation, notre formation. Aujourd’hui, je le comprends beaucoup mieux que lorsque j’étais joueur. On l’appelle « El Loco », mais cette description ne m’a jamais plu. Dès que quelqu’un sort des codes, les gens le perçoivent avec un degré de folie. Moi, je voyais Marcelo comme quelqu’un d’exceptionnel. Il a des qualités qu’on ne retrouve plus de nos jours. Il n’était pas, n’est pas et ne sera jamais normal, à cause de ses facultés intellectuelles.(…)Il nous a appris à être très disciplinés, respectueux, et à avoir des valeurs très fortes. Rencontrer une personne qui transmet autant d’émotions à travers un simple jeu, ça te marque au fer rouge. Je crois que nous pensons différemment des entraîneurs qui n’ont pas connu Marcelo. »

Mais comment injecter le courage et l’intensité dans un style de jeu ? Simple : depuis son premier jour sur un banc, Mauricio Pochettino veut voir ses joueurs se transformer en piranhas et les voir dévorer l’espace et le temps de leurs adversaires. Preuve dès sa première sortie avec l’Espanyol Barcelone lors d’un match de Coupe du Roi face au Barça (0-0), où il avait ordonné à ses nouveaux soldats de chasser les hommes de Guardiola aussi haut que possible. « D’où m’était venue cette idée de les presser ? C’est une affaire de personnalité, détaillera Pochettino, après la rencontre. Sur le terrain, tu montres qui tu es. Si tu es courageux dans la vie, tu ne peux pas être différent sur le terrain. Je ne sais pas jouer autrement. » Derrière, que ce soit à l’Espanyol (2009-2012), à Southampton (2013-2014) ou à Tottenham (2014-2019), les équipes de l’Argentin ont toujours été des formidables rouleaux compresseurs. Les chiffres le prouvent : en 2013-2014, Southampton a terminé la saison avec les meilleures statistiques de pressing de Premier League (d’ailleurs, depuis, aucune équipe n’a plus couru sur une saison que les Saints) et, entre 2014 et 2019, Tottenham a toujours été classé sur le podium des équipes avec le plus gros pressing du championnat (en tête lors de la saison 2015-2016).

Pochettino nous demande de ne pas laisser le choix à l’adversaire et de fermer les zones axiales. Il n’arrête pas de dire que c’est le cœur du jeu, que c’est là où il y a toujours le plus d’options. Quand on presse, il nous demande de laisser la pire option de passe possible à l’adversaire. Cela demande un travail collectif énorme.

Dans un entretien donné récemment à la télé espagnole, Pochettino a même affirmé que son Southampton a « transformé le football anglais » et qu’« aucune autre équipe n’a eu un tel impact au moment de transformer la manière de concevoir le jeu. » À savoir : du pressing haut, coordonné, des courses à haute intensité, une ligne défensive haute, des relances courtes et au sol… Ce que Morgan Schneiderlin, qui a explosé sous les ordres de l’Argentin à Southampton, dépliait de façon très pointilleuse à L’Équipe en 2013 : « Pochettino nous demande de ne pas laisser le choix à l’adversaire et de fermer les zones axiales. Il n’arrête pas de dire que c’est le cœur du jeu, que c’est là où il y a toujours le plus d’options. Quand on presse, il nous demande de laisser la pire option de passe possible à l’adversaire. Cela demande un travail collectif énorme.(…)Avec lui, c’est une question de détails : un mètre ou cinquante centimètres peuvent bloquer deux options de passe. Il faut toujours orienter son corps et avancer pour mettre l’adversaire en difficulté.(…)Pour récupérer le ballon le plus haut possible, c’est donc souvent un attaquant qui déclenche. Parfois, il faut que je quitte ma zone afin de compenser le déplacement d’un ailier qui n’a pas eu le temps de se replacer. Puis, l’ailier vient prendre ma place et on change de nouveau de position. » Ainsi, un ballet défensif extrêmement précis étouffe les onze proies adverses.

La force de Pochettino réside surtout dans sa capacité à adapter la forme de son ballet à son adversaire. Plusieurs matchs servent aujourd’hui de référence pour démontrer cette flexibilité : un match face à Manchester City (2-0) d’octobre 2016, une victoire face au Chelsea de Conte (2-0) quelques mois plus tard, une autre contre le Real (3-1) la saison suivante, le quart de finale retour de C1 à City en 2019… Lors de ces différentes rencontres, Mauricio Pochettino a aussi amené la preuve sur le gazon qu’il avait réussi l’exploit de transformer la mentalité d’un effectif tout entier et de le convaincre du bien fondé de ses idées. « Pour moi, tactiquement, il est le meilleur ou l’un des meilleurs, a un jour soufflé Dele Alli. Il change les choses quand il le faut. Et si l’un de ses plans ne marche pas, il a toujours un plan B, au cas où. » Face à Chelsea, en janvier 2017, Pochettino n’avait ainsi pas hésité à calquer son système sur celui d’Antonio Conte pour d’abord annuler le schéma des Blues et le faire ensuite exploser grâce à un Eriksen royal entre les lignes.

En calquant son système sur celui de Conte, Pochettino a réussi à bloquer la sortie de balle des Blues et à forcer les défenseurs de Chelsea à balancer dans le vide. Ici, on voit aussi qu’Eriksen n’hésite pas, tout en contrôlant une potentielle passe vers Cahill, à se recentrer pour aider ses milieux (Dembélé et Wanyama) à éteindre l’entrejeu adverse (Matić-Kanté).

Avec ballon, Eriksen recule d’un cran pour apporter une supériorité numérique (3v2) au milieu. De cette supériorité va naître ici un décalage et le premier but des Spurs.

Contre City, quelques mois plus tôt, Pochettino avait sorti un autre plan : un 4-1-4-1 très agressif pour briser les sorties de balle de la bande de Guardiola, la faire suffoquer, et la forcer, là aussi, à un jeu long inhabituel. Ce jour-là, Claudio Bravo avait alors tenté une grosse quinzaine de longs ballons, alors qu’il tournait à 4,5 tentés en moyenne par rencontre lors de cette saison.

Pressing très clair : bloc haut, avec Alli qui grimpe sur Bravo tout en coupant la passe vers Stones, alors que Son saute vers Otamendi et qu’Eriksen est venu fermer l’accès à Fernandinho.

Sept minutes plus tard, autre situation, même bloc haut avec des options bloquées partout et un adversaire condamné à être impeccable techniquement.

Sans surprise, le premier but des Spurs va venir d’une récupération haute : après une relance forcée, Ferdinanho va être enfermé par quatre joueurs de Tottenham, qui vont ensuite piquer en transition, conduisant à un but contre son camp de Kolarov.

Aux yeux de Pochettino, presser est une raison de vivre. C’est aussi le meilleur moyen d’envoyer un message à l’adversaire. Sans surprise, c’est lorsqu’ils ont commencé à ranger leurs crocs que les Spurs ont commencé à glisser et que le technicien argentin a perdu son poste à la fin de l’année 2019.

Certains vont te dire : « Moi, je suis inflexible sur le 4-4-2 », d’autres qu’ils sont plus à l’aise sur un 4-2-3-1, mais tout ça, tu ne le perçois que lors de la photo aérienne prise avant le coup d’envoi. Une fois le match démarré, ça n’a plus vraiment de valeur. […] Je suis pour l’ordre sur le terrain, mais je veux donner un maximum de chance à la créativité du footballeur.

Flexibilité, chewing-gum et désordre organisé

Flexible sans ballon, Mauricio Pochettino l’est aussi avec. Cela vient de loin, et l’Argentin l’a un jour expliqué à So Foot lorsqu’il était sur le banc de l’Espanyol : « Certains vont te dire : « Moi, je suis inflexible sur le 4-4-2 », d’autres qu’ils sont plus à l’aise sur un 4-2-3-1, mais tout ça, tu ne le perçois que lors de la photo aérienne prise avant le coup d’envoi. Une fois le match démarré, ça n’a plus vraiment de valeur. Ce qui compte vraiment, c’est le déroulement tactique du match. Moi, j’aime que mes latéraux prennent les couloirs dans les phases offensives. Si je joue avec deux milieux, je vais aimer que l’un soit plus défensif que l’autre. Si je fais le choix de jouer avec des ailiers, je vais leur demander d’être aussi défensifs qu’offensifs dans leur engagement. Au fond, je ne crois pas beaucoup dans les systèmes de jeu. Je suis pour l’ordre sur le terrain, mais je veux donner un maximum de chance à la créativité du footballeur. » Ce qui conduit souvent à une forme de désordre organisé une fois le ballon récupéré afin de cogner le plus rapidement possible l’adversaire. Interrogé par L’Équipe il y a quelques années, Pochettino appuyait sur sa volonté de « transmettre des sentiments » et des « émotions » avec ses équipes. « Tout le développement, jusqu’à obtenir un résultat, doit être une forme de synchronisation, comme un orchestre », résumait-il également à l’époque. C’est aussi ce que l’Argentin va chercher à mettre en place à Paris : des schémas malléables en fonction des situations, agités par des joueurs créatifs et audacieux.

Contrairement à Thomas Tuchel, Pochettino est moins dogmatique dans la pose de ses circuits offensifs. L’Argentin demande même à ses joueurs de s’adapter aux situations, de parfois basculer entre deux schémas entre les séquences, et ce, avec une quête permanente : étirer le bloc adverse comme du chewing-gum avec un nombre important de mouvements. Hugo Lloris : « L’objectif, c’est d’être une équipe énergétique, dominante, athlétique. Avoir le ballon, prendre des risques, repartir de derrière, tout en étant fort à la perte de balle dans l’effort collectif et les impacts. » Mauricio Pochettino cherche à installer un jeu de mouvements pour donner de la fluidité à la progression du ballon et perturber l’esprit de ses adversaires, notamment grâce à un trio offensif permanent, posé dans le cœur du jeu, qui permute sans cesse. Pour sortir le ballon, l’Argentin part d’un principe simple : si l’équipe adverse presse avec un attaquant, alors son équipe ressortira avec deux joueurs ; si elle presse avec deux attaquants, son équipe passera à trois défenseurs et ainsi de suite. Dans ces différentes configurations, à Tottenham, Pochettino a alors quasiment toujours utilisé un homme clé – Eric Dier – qui pouvait soit s’insérer dans une défense à trois entre Alderweireld et Vertonghen, soit jouer au milieu dans un double pivot et redescendre pour assurer la relance. À Paris, cet homme clé pourrait s’appeler Marquinhos. À chaque fois, la sortie de balle est l’affaire des centraux et des milieux. Les latéraux sont déjà un ou deux crans plus haut.

Face à Chelsea, en 2017, on retrouve une défense à 3 dans un 3-4-2-1 avec Wanyama qui vient former un losange lors des sorties de balle.

À Watford, ici, même situation : Watford presse à deux, Tottenham joue à trois derrière avec un milieu derrière la première ligne de pression adverse.

Enfin, sur ce plan aérien avec Southampton, on voit le rôle des milieux, qui viennent ici aider les centraux pour sortir le ballon alors que les latéraux ont déjà pris leurs quartiers dans les couloirs.

« Notre philosophie correspond à ce qu’on est comme personne : malléable, flexible, capable de s’adapter, détaillait Pochettino à L’Équipe. Tu dois analyser quels outils tu as pour développer un groupe, construire une équipe et la faire évoluer. Il faut savoir se montrer flexible. Quand j’ai commencé ma carrière, j’étais inflexible, je ne négociais jamais rien. Aujourd’hui, je suis tout le contraire : le plus flexible possible et j’essaye de négocier tout ce qui peut être négocié. » Cela a souvent amené Mauricio Pochettino au succès et l’a parfois aidé à renverser des situations compliquées. La flexibilité qui conduit au chaos organisé perturbe l’adversaire, ce qui n’empêche pas Tottenham de conserver certaines règles fixes, par exemple dans la prise de risque dans les sorties de balle avec une responsabilité XXL donnée aux centraux, notamment pour casser des lignes ou avancer balle au pied lorsque le jeu le demande, et au gardien.

Aujourd’hui, il est presque impossible de coller une étiquette sur le front de Pochettino, qui alterne majoritairement entre 4-2-3-1 et 3-4-2-1. C’est peut-être aussi là que réside sa force. Il y a quelques années, Panenka lui avait posé une question simple : qu’est-ce qu’être un bon entraîneur ? Voilà sa réponse : « Beaucoup de choses : savoir gérer un groupe, avoir des qualités de leader, la connaissance du jeu. Est-ce qu’un type qui mise sur un 4-3-3 et fait des changements tactiques intéressants, mais qui a du mal à établir une bonne relation avec ses joueurs est un grand entraîneur ? Qui juge ? Les fans, les médias, les joueurs ? Et par quels biais, sur quels critères ? C’est très injuste de dire qu’untel est bon ou mauvais. Encore plus si l’on s’en tient aux titres remportés. Tout est jugé sur l’autel du succès. Celui qui gagne est forcément un bon entraîneur. Je ne suis pas d’accord. Pour moi, les critères de jugement, c’est l’héritage, ce qu’il reste de toi des années plus tard, et dans quelle mesure tu as réussi à faire de tes joueurs de meilleurs footballeurs. » À la suite de cette question, son adjoint, Jésus Pérez, avait résumé en affirmant que Mauricio Pochettino avait la capacité de « rendre simples les choses complexes ». L’Argentin aime aussi évoquer, comme dans Brave New World, son rapport à l’énergie universelle, quelque chose qu’il sent « depuis tout petit.(…)C’est une force vitale, un champ d’énergie qui fait tourner le monde, une aura qui accompagne les gens, qui donne beaucoup d’informations sur eux.(…)Ce qui influence le plus mes décisions, c’est ma faculté à voir si la bonne énergie se dégage.(…)Tout est connexion dans la vie. Rien n’arrive par hasard. Toute chose est la conséquence de quelque chose d’autre » Mystique.

Et le PSG, dans tout ça ? À Paris, Pochettino va d’abord devoir gérer un contexte de pression assez inédit et une situation où tout ce qu’il a fait avant n’importe plus. Il va surtout devoir faire entrer des individualités dans un moule collectif là où il a construit avec ses petites mains des joueurs devenus stars avec lui à Tottenham. On parle ici de l’investissement sans ballon des joueurs parisiens, mais aussi avec ballon, où le PSG s’en sort souvent grâce à un exploit réussi par un joueur qui a récupéré le ballon dans les pieds plutôt que dans la course, ce qui casse automatiquement le mouvement. Voilà surtout Mauricio Pochettino dans la même situation qu’Unai Emery et Thomas Tuchel avant lui : l’Argentin arrive avec un beau costume, des idées modernes, le souhait de proposer un football vivant, mais réussira-t-il à faire entrer son nouvel effectif dans son style et à mettre en branle ses rêves ? Rapidement, ce que Mauricio Pochettino était avant cette semaine ne comptera plus. Le PSG est un autre monde, une planète unique, et c’est tout l’intérêt des prochains mois.

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Par Maxime Brigand

À lire : Brave New World : Inside Pochettino's Spurs, de Guillem Balague.

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