S’abonner au mag
  • Premier League
  • J22
  • ManCity/Tottenham (3-2)

Super Mario advance

Par Mario Durante
Super Mario advance

Les deux équipes ont mis une mi-temps à préparer une seconde mi-temps explosive avec cinq buts, des feuilles de match bien digérées et de la polémique. Dans ces cas-là, Super Mario n’est jamais bien loin.

Bien que l’équipe de Manchester City a remporté la Cup l’an dernier, qu’elle peut s’acheter qui elle veut pour porter le numéro 30, jusqu’à présent, quand on fait référence aux Citizens gagnants, c’est avant tout un onze type. Pour preuve, quand il fallu aussi se qualifier en Champions League, les hommes de Mancini ont failli, restant recroquevillés sur l’objectif prioritaire, le championnat. C’est également lors du Boxing Day, quand il fallait enchaîner des matchs tous les trois jours, qu’ils ont concédé une de leurs deux défaites en Premier League, à Sunderland. A l’heure de recevoir Tottenham, les pensionnaires habituels du banc des Citizens se doivent donc de franchir un palier. Le coup du « titre qui s’obtient grâce à tout un groupe » , ce n’est pas des paroles en l’air. Car pour recevoir une équipe qui peut revenir à deux points en cas de victoire, il faut faire sans les frères Touré, sans Kompany, suspendu, et sans Balotelli au départ, qui revient tout juste de blessure. Mais City a tellement d’argent qu’ils peuvent aussi causer des soucis chez les autres. Adebayor, peut-être le meilleur Spurs depuis le début de la saison, ne peut prendre part à cette partie, City en étant toujours propriétaire.

Le match démarre sans quelques têtes d’affiche mais l’intensité n’en sort pas amoché. Dans une grosse ambiance, ce sont les supporters londoniens qui sont à la fête, sortant même les « Olés » à chaque série de passes des visiteurs. Pourtant, si la technique est partout (Kaboul s’offre même un petit pont sur Agüero à la relance), si la tension n’est pas en reste (Parker tacle les deux pieds décollés avec la bénédiction de l’arbitre et de sa victime, Richards), il n’y a pas d’occasion franche en première période. Ce n’est pas la faute des attaquants remplaçants, Defoe et Dzeko, quoique très discrets, mais plutôt grâce à la maladresse des artificiers qui se trouvent autour : Agüero tire par exemple dans le Bosnien quand il est dans la surface et Van der Vaart frappe lui aussi mal que lorsqu’il était en poussin.

Les crampons de Balotelli sur la tête de Parker

Mais il y a de quoi rester en alerte. Parce que la qualité des acteurs est telle que le but de l’année peut surgir à tout moment. Surtout, la discipline tactique, les acteurs s’en foutent pas mal. Chacun trimballe sa technique où il veut sur le pré. Ça réussit aux locaux. A la 55e, Silva part plein champ au milieu de terrain pour servir Nasri qui demande dans la profondeur plein axe. Le « petit prince de Marseille » ne se fait pas prier pour bonifier son interview dans la presse anglaise en transformant en force, direct. Mieux, trois minutes plus tard, il envoie une bonne balle sur corner dans la boîte. Dzeko dévie légèrement au second pour un Lescott, qui, plus prompt que Parker, rentre avec la balle dans les buts. 2-0 mais le break n’est pas fait puisque dans la foulée, Kaboul dégage devant pour Defoe qui profite d’une faible tête en retrait de Savic pour devancer Hart et marquer dans le but vide. Tant qu’à être dans la folie, autant continuer. A la 65e, Lennon fixe la défense sur son aile droite et remet à Bale à l’entrée de la surface. Le Gallois enroule parfaitement sous la barre.

Derrière, la perspective de perdre le match calme les deux équipes. Defoe, sur une incursion pleine de vitesse dans la surface pense peut-être trop vite à sa célébration de but qu’il en oublie la balle. Balotelli préfère lui marcher sur la tête de Parker, ne voulant pas laisser à Pepe le monopole de l’indignation de la semaine. Les deux attaquants vont de nouveau s’illustrer sur la fin, une fois chacun. Defoe d’abord, rate un centre de Bale en taclant à côté alors que le but était vide. Deux points qui s’envolent. En fait trois. Parce que sur une dernière occasion, Balotelli va provoquer un penalty en mettant son corps en opposition sur King. Puis il transforme en force. Manchester City a gagné. Surtout ses titulaires.

Dans cet article :
Au PSG, une attaque aux dents encore trop courtes ?
Dans cet article :

Par Mario Durante

À lire aussi
Articles en tendances
10
Revivez la victoire du PSG contre Gérone  (1-0)
  • C1
  • J1
  • PSG-Gérone
Revivez la victoire du PSG contre Gérone (1-0)

Revivez la victoire du PSG contre Gérone (1-0)

Revivez la victoire du PSG contre Gérone (1-0)
31
Revivez la victoire du PSG contre Brest  (3-1)
  • Ligue 1
  • J4
  • PSG-Brest
Revivez la victoire du PSG contre Brest (3-1)

Revivez la victoire du PSG contre Brest (3-1)

Revivez la victoire du PSG contre Brest (3-1)

Votre avis sur cet article

Les avis de nos lecteurs:

Dernières actus

10
Revivez la victoire du PSG contre Gérone  (1-0)
Revivez la victoire du PSG contre Gérone (1-0)

Revivez la victoire du PSG contre Gérone (1-0)

Revivez la victoire du PSG contre Gérone (1-0)

Nos partenaires

  • Vietnam: le label d'H-BURNS, Phararon de Winter, 51 Black Super, Kakkmaddafakka...
  • #Trashtalk: les vrais coulisses de la NBA.
  • Maillots, équipement, lifestyle - Degaine.
  • Magazine trimestriel de Mode, Culture et Société pour les vrais parents sur les vrais enfants.
  • Pronostic Foot 100% Gratuits ! + de 100 Matchs analysés / semaine

Angleterre