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Suivez en direct l’allocution du président de la République Emmanuel Macron
Il y a quatre semaines, le président de la République annonçait que la guerre contre le coronavirus se mènerait en restant chacun chez soi. Ce lundi, Emmanuel Macron a enfilé à nouveau son costume de coach pour annoncer aux Français la tactique à suivre pour la deuxième mi-temps du confinement : et il faudra jouer à domicile jusqu'au 11 mai...
Pour ceux qui cherchent un streaming, c’est ici en toute légalité :
20h40 : (Voilà, c’est ci-dessus.) Bon, les petits loups, c’est pas que je suis pas bien en votre compagnie, mais je vais vous laissez continuer votre skypapéro ! Merci à vous d’être passé, même à distance. Bonne soirée et surtout, prenez soin de vous.
20h32 : Bon, je vous concocte un petit mémo. Ça vous laisse le temps de me dire comment vous allez occuper ce nouveau mois de confinement.
20h30 : « Nous prendrons soin les uns des autres et nous tiendrons. Vive la République, vive la France. » À vous de jouer !
20h27 : Le virage churchillien est pris. Voilà les grands mots pour parler de l’histoire, la grande. Ça parle de tradition séculaire, ça prend un ton philosophique… C’est beau.
20h26 : Après une petite étude sociologique de comptoir sur le Français traditionnellement indiscipliné, mais libre, le président évoque l’Europe. Étonnant d’en faire un objectif quand on joue le maintien, mais bon…
20h24 : « Notre Nation se tient debout, solidaire, dans un but commun. » Il m’a pas vu le Manu à 15 heures de l’aprem encore en pyj’.
20h23 : Bon coach, j’ai pas compris la consigne ! Pourquoi qu’on dit que le problème maintenant, c’est que les Français n’ont pas pu s’immuniser face au virus, puisqu’on nous a empêché de s’y confronter ???
20h22 : « Nous n’avons pas de réponse définitive face à tout ça. » C’était peut-être la seule phrase à retenir de tout ça.
20h20 : « L’État, à partir du 11 mai, en lien avec les maires, devra permettre à chacun de se procurer un masque grand public pour professions les plus exposées et pour certaines situations, comme dans les transports en commun, son usage pourra devenir systématique. » Vous avez donc un mois pour confectionner votre plus beau masque ou passer un coup de fil à Mécha Bazdarević pour qu’il vous en fasse un.
20h18 : Voilà une promesse : « le 11 mai, nous serons en capacité de tester toutes personnes présentant des symptômes ». J’espère que vous avez bien suivi les quiz sur So Foot, ça pourrait vous servir.
20h17 : La bonne nouvelle, c’est qu’il n’y aura pas de match de foot le 5 mai. Ça, c’est pour les amis corses.
20h15 : On prépare déjà la suite. Pour l’école, ça pourrait reprendre progressivement dès le 11 mai (si tout se passe bien). Pour les étudiants, les cours se poursuivront, mais à distance. Les lieux publics, dont les stades, sont fermés jusqu’à mi-juillet minimum. « Les lieux rassemblant du public restaurants, cafés, hôtels, cinémas, théâtres, salles de spectacles et musées resteront en revanche fermés. Les grands festivals et événements avec public nombreux ne pourront se tenir au moins jusqu’à mi juillet prochain. La situation sera collectivement évaluée à partir, mais chaque semaine, pour adapter les choses et vous donner de la visibilité pour leur protection. » Bon, ça sent le roussi pour notre Liguain !
20h13 : Attention, moment important : Manu demande à ce qu’une aide exceptionnelle soit versée aux plus précaires (familles monoparentales, les étudiants, notamment). Pas besoin de négocier la prime avant de jouer donc.
20h12 : Bon, on s’emmêle encore les pinceaux sur la tactique à suivre « continuer à vivre » ou continuer la guerre dans son salon ? Pour moi, ça n’a rien à voir.
20h10 : « L’espoir renaît, mais rien n’est acquis. » Le genre de phrases que tu laisses écrit tout en haut de ton tableau.
20h08 : Le voilà le coucou au sparring-partners du Luxembourg et de la Suisse. Toujours ça de pris pour nos coiffeurs.
20h07 : La prépa physique est remise en cause. Masques, gel et tout le toutim, voilà ce qui a manqué cruellement pour entamer la partie. Et Macron le concède, magnanime, avant de charger les failles de ce système.
20h06 : Manu a l’œil, il a noté que la France a repris quelques couleurs avant la mi-temps. Mais c’est juste une manière de dire que tout se jouera en deuxième.
20h05 : C’est le moment des remerciements pour les premières, les secondes et troisièmes lignes. Comme si on venait de décerner à Macron le trophée UNFP du meilleur entraîneur : « Je dois cet honneur à mes joueurs, mon staff, mes dirigeants, nos partenaires et surtout, surtout, à nos supporters qui ont été formidables cette saison… »
20h04 : On part sur un passage poétique pour décrire la situation. Le deuil, les efforts, la solidarité tout ça tout ça.
20h03 : Elle a été courte cette Marseillaise. Manu prend le mic.
20h02 : Mesdames, messieurs. L’hymne de la France. Je décolle mon jogging du canap’ pour l’occasion.
20h : Il est 20 heures. Et à 20 heures, qu’est-ce qu’on fait ? Eh oui, ce foutu clapping que les Islandais nous ont refourgé. Mais bon, c’est pour la bonne cause !
19h55 : Allez, je vous écoute. C’est quoi vos pronos pour le jour de déconfinement ? Perso, je vois bien un 8 mai, histoire de calquer le calendrier sur une autre libération célèbre. Et puis ça permettra au gouvernement d’éviter de créer un nouveau jour férié dans les prochaines années…
19h52 : Par ailleurs, les collègues de Society ont préparé un petit jeu pour égayer ce moment. Grosse cote sur le traditionnel « comme je dit toujours… » de nos footeux.
On vous a préparé un bingo spécial pour l’allocution présidentielle de ce soir. pic.twitter.com/meVR0HN1E9
— Society Magazine (@SocietyOfficiel) April 13, 2020
19h50 : Petite précision, on n’est pas là pour décider qui du Sorcier blanc de la Canebière ou de Kyle Walker a raison dans tout ça. Nous, tout ce qu’on veut savoir, c’est quand le Toulouse-Metz de la 29e journée va pouvoir se jouer et à quelle heure Lucas Tousart pourra claquer son doublé contre la Juve…
19h49 : À les écouter, tu as l’impression que les journalistes des chaînes d’info ont déjà lu le discours. Un speech que le président prépare depuis 5 jours. Merci pour les spoilers, les gars…
19h47 : Peut-être qu’un rappel des événements passés ne fera pas de mal (C’est vrai qu’on perd complètement la notion du temps avec cette saloperie). Le 16 mars dernier, on en était encore à râler parce qu’on a pas eu le temps de finir son mètre de shooter à cause d’Edouard Philippe et/ou à se réjouir d’avoir eu une bonne excuse pour ne pas aller voter. Et bim, Manu nous a coupé l’herbe sous le pied en décrétant un confinement histoire de venir à bout du coronavirus. Le 26 mars, il avait une nouvelle fois haussé la voie, le temps d’une pose fraîcheur et sur le terrain de Mulhouse. Troisième round aujourd’hui donc, alors qu’on est encore à se demander si porter un bandana au supermarché est mieux que rien. Si vous voulez ressembler à Arnaud Clément, c’est votre problème, mais le schmilblick n’a pas vraiment avancé.
19h43 : Merci pour eux.
19h39 : On a encore quelques minutes devant nous, donc soufflez, enlevez ces protège-tibias, faites quelques étirements histoire d’éviter les escarres, buvez un bon coup. Après tout c’est l’heure de l’apéro.
19h36 : Ce soir, le Mister Macron va se poser devant son tableau blanc, sortir ses plus beaux feutres Veleda, ses aimants les plus tenaces, et nous expliquer le dispositif son plan pour la seconde période.
19h35 : Nous sommes donc le 13 avril 2020 et après un mois de confinement, on peut estimer qu’on est à l’heure des citrons.
19h32 : Si on est là, c’est parce que So Foot est masqué un club et autant qu’on vive ces moments d’histoire ensemble. Bon, je vous l’accorde, je m’imaginais que faire partie de la résistance consisterait à faire autre chose que se mettre au vélo elliptique ou redécouvrir les parties de rami en famille.
19h30 : Po-po-po-pom ! Ici le canapé. Les Français parlent aux Français. Veuillez écouter tout d’abord quelques messages personnels : « Quand les mouettes suivent un chalutier, c’est qu’elles pensent qu’on va leur jeter des sardines. » Je répète : « Quand les mouettes suivent un chalutier, c’est qu’elles pensent qu’on va leur jeter des sardines. »
Par Mathieu Rollinger