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Squillaci : « Monaco aurait dû faire ça il y a longtemps »

Propos recueillis par Thomas Andrei, à Bastia
5 minutes
Squillaci : «<span style="font-size:50%">&nbsp;</span>Monaco aurait dû faire ça il y a longtemps<span style="font-size:50%">&nbsp;</span>»

Après deux ans de traversée du désert du côté d'Arsenal, Sébastien Squillaci a décidé de rentrer au bled. Il rejoint ainsi l'escouade AOC corse de Frédéric Hantz, bien décidé à jouer plus que le maintien et à montrer qu'il est tout sauf cuit.

L’été dernier Frédéric Hantz déclarait : « Il y a plusieurs galaxies dans le football, la galaxie Squillaci est trop éloignée de celle du Sporting. » Il s’est passé quoi ? Un Big Bang ?
Non quand même pas un Big Bang. Là, j’étais en fin de contrat avec Arsenal, j’avais envie de rebondir et de jouer, surtout. C’était ça qui me manquait, ça fait un an que je joue très peu… J’ai attendu les propositions et j’ai eu celle du Sporting. J’ai rencontré le coach, ça c’est bien passé, l’envie était là des deux côtés. Bastia reste un bon club, je connais très bien la Corse, tout était réuni pour que je prenne du plaisir.

Rétrospectivement, vous regrettez de ne pas avoir signé l’été dernier ?Non, je n’ai jamais de regrets. C’est comme ça, ça n’a pas pu se faire l’été dernier, pour différentes raisons. J’étais encore en contrat avec Arsenal, c’était compliqué pour mes enfants. J’étais prêt à faire des efforts au niveau financier, mais c’était compliqué aussi. Maintenant, je suis content d’être là, mais pas de regrets.

Vous avez plus ou moins débuté à l’AC Ajaccio. Pourquoi avoir choisi Bastia ?Pas vraiment un choix. C’est vrai que j’ai eu des contacts avec l’ACA dès l’été dernier, mais ça ne s’était pas fait, pour les mêmes raisons. Je n’ai pas eu de contacts cette année. J’ai rencontré d’autres clubs, mais pas l’ACA. Ensuite, c’est un club qui a compté pour moi, j’ai commencé là-bas et je garde un très bon souvenir de mes deux années à Ajaccio.

Vous n’avez pas peur que les Acéistes vivent ça comme une trahison ?Non… Ensuite, comme je dis, j’ai passé deux années exceptionnelles là-bas. Je commençais, j’étais jeune, j’ai connu une montée. Dans ma progression, ça a été un moment très important, je les en remercie. Notamment Michel Moretti, l’ancien président qui n’est plus là (décédé en 2008, NDLR), mais avec qui j’avais de très bons rapports. C’est lui qui m’avait fait venir avec Rolland Courbis. Ensuite, je ne sais pas comment les gens le voient, mais je n’ai aucun souci avec l’ACA. Je suis content de voir deux clubs corses en Ligue 1.

Gilles Cioni, François Modesto, Julian Palmieri, Jean-Louis Leca, Yannick Cahuzac et vous. La Squadra Corsa, elle sert encore à quelque chose ?Oui, ça reste une bonne chose. C’est vrai que pour mon adaptation, mon intégration dans le groupe, ça aide de connaître beaucoup de joueurs. Certains qui sont là depuis très longtemps, qui ont fait plusieurs montées. L’équipe de Corse, ça reste une chose importante, les joueurs y tiennent beaucoup, on a fait de bons matchs et on est toujours contents d’y figurer.

Et vous allez être rejoint, par un autre Corse, Mathieu Flamini ?Oui, c’est vrai, j’aimerais bien. C’est un très bon joueur, il serait le bienvenu…

Quels sont vos liens avec la Corse ?J’ai mon grand-père maternel ici. Il est sur Ghisonaccia, comme plusieurs oncles et tantes.

Vous n’avez pas joué un match depuis décembre 2012. Vous avez fait quoi tout ce temps ? C’était très dur psychologiquement ?Sportivement, ouais. Ensuite, j’ai quand même joué avec la réserve, j’avais pas envie de perdre ma condition. J’ai fait une dizaine de matchs avec eux tout en m’entraînant avec les pros. Même si on n’entre pas dans les plans, on espère toujours jouer. Mais ça fait partie du métier. Ça m’est arrivé maintenant, à 32 ans, donc j’arrivais à relativiser, mais c’est vrai que ce n’était pas tout le temps évident…

Pourquoi cela s’est-il si mal passé à Arsenal ?Quand je suis arrivé là-bas, en partant de Séville, je sortais du Mondial. Il y a trois ans de ça. Donc je n’avais pas fait de préparation, j’ai enchaîné pendant trois mois, je jouais tous les matchs au départ. Par la suite, j’étais moins bon, moins performant et dans un club comme ça, avec la concurrence… Ensuite, pour revenir c’est difficile, quand vous jouez un match par mois…

Vous en voulez à Arsène Wenger ?Non, pas du tout. C’est un coach, il a fait ses choix et c’est comme ça, je respecte. Mais j’ai de bons rapports avec lui, j’ai toujours eu de bons rapports, je n’ai rien à lui reprocher.

Le nouveau Monaco, vous en pensez quoi ? Ils vont être champions ?Je suis content, déjà. Ça a été un club important dans ma carrière, j’ai été huit ans sous contrat. De les voir avec de tels joueurs, ça fait plaisir, et ils vont être là. Ça fait longtemps qu’ils auraient dû faire cela. C’est un grand club français, ils doivent jouer la gagne et l’Europe tous les ans. Après, y a beaucoup de nouveaux joueurs, il faut que la mayonnaise prenne et il faut toujours du temps. Il y a beaucoup de talent, mais avec Paris…

Vous avez conscience qu’une charnière Modesto-Squillaci, c’est le rêve de tout jeune Corse. Une idée reconstituée dans tous les jeux de foot possibles… Pas trop de pression ?Bah, ils ont pris beaucoup de buts en première partie de saison, moins par la suite. Mais bon. Défendre, c’est le travail de l’équipe, on peut ne pas jouer que sur les défenseurs et le gardien. Donc il faudra être bon collectivement, et ensuite à nous, avec François et les autres, d’amener un plus, de par notre expérience.

Vous diriez quoi aux gens qui disent que vous êtes cuit ?Je n’ai rien à dire. On ne peut pas empêcher les gens de parler. Moi, je fais mon boulot, je veux prendre du plaisir, gagner des matchs et c’est tout. Qu’on se maintienne rapidement et après qu’on essaie de finir en première partie de tableau. Ce serait très bien.

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