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Sporting, l’oeil du lion

Par William Pereira
Sporting, l’oeil du lion

Dans l’ombre du FC Porto et de Benfica, presque supplanté par la montée en puissance de Braga, le Sporting Portugal a touché le fond ces deux dernières années. Mais aujourd’hui les Lions rugissent à nouveau, et restent sur dix victoires de rang dont trois en C3 avant d’aller chez Vaslui ce soir. Retour sur la renaissance du club lisboète.

Comme un symbole, le Sporting Portugal revient à son meilleur niveau dans la dernière compétition européenne où il a brillé, l’Europa League. Six ans après sa finale de Coupe de l’UEFA perdue à domicile face au CSKA Moscou (1-3), il écrase tout le monde dans le groupe D, celui de la Lazio Rome, reléguée à sept longueurs des Portugais, comme Zurich et Vaslui d’ailleurs. Trois succès en autant de journées, six buts pour, contre un seul encaissé. En championnat, les Lions sont troisièmes, et talonnent Porto et Benfica. Ce Sporting-là, celui de Domingos Paciência, est un véritable bulldozer. Alors pourquoi se réveille-t-il aussi soudainement après cinq ans d’errance ?

Dépenser plus pour gagner plus

27 mars 2011, les socios du club lisboète élisent leur nouveau président, après la démission de José Eduardo Bettencourt, conspué pour les résultats désastreux du Sporting. Contre toute attente, c’est Luis Godinho Lopes qui lui succède à 360 votes près. Beaucoup fustigent ce choix, accusant le nouveau boss d’être « conservateur » , mais les mauvaises langues se taisent rapidement. Godinho arrive à la tête du club avec une enveloppe de 15 millions d’euros et des partenariats avec plusieurs banques, afin de financer un super-mercato estival pour acheter des joueurs « de niveau international » . Chose promise, chose due, les Lisboètes enregistrent les arrivées notables d’Emiliano Insua, Diego Capel, Ricky Van Wolfswinkel et Oguchi Onyewu entre autres. La rupture avec l’ancienne politique du club est donc réelle. Exit les économies sur le marché des transferts et le recrutement prioritaire de Portugais, le Sporting est devenu une véritable tour de Babel. Parmi les titulaires habituels, on compte deux Hollandais, deux Espagnols, un Péruvien, un Chilien, un Argentin et seulement deux Portugais (trois de temps en temps, ndlr). Pour entraîner cette équipe made in Football Manager, un habitué des missions impossibles, Domingos Paciência, l’homme qui a amené Braga en finale de l’Europa League et déglingué le FC Séville ainsi qu’Arsenal en C1 avec les « Minhotos » .

Les joies du football total

Arrivé en messie dans la capitale portugaise, Domingos connaît des débuts laborieux. Les joueurs ne sont pas en place et cherchent encore leurs repères. Résultat: deux nuls et une défaite à domicile. Les supporters sortent même les mouchoirs blancs au terme de la troisième journée (défaite 2-3 contre Maritimo, ndlr). Il n’en faut pas moins pour réveiller les lions, affamés de buts. La mayonnaise prend dès la journée suivante. Depuis le mois de septembre, le Sporting tourne à trois buts marqués en moyenne par rencontre et le 4-3-3 très offensif de Domingos y est pour quelque chose. Lui qui était pourtant maître du bétonnage défensif et du contre ultra-réaliste à Braga, fait jouer l’équipe lisboète à la sud-américaine. Conservation du ballon, surexploitation des couloirs et pressing très haut sont les maîtres mots chez Os Leões.

Ricky qui ?

Mais être fin tacticien ne suffit pas. Si Domingos a égalé le record de dix victoires consécutives de Paulo Bento, il le doit à un effectif bourré de talent. Aux cages, Rui Patricio n’est autre que le gardien titulaire du Portugal, formé au club. Autre gars déjà présent l’année dernière dans l’effectif, Matias Fernandez, le Chilien, doté d’une technique et d’une puissance de frappe hors du commun. Les recrues font elles aussi péter le compteur. Emiliano Insua, l’ancien de Liverpool, et Diego Capel forment un couloir gauche de malade, incontestablement l’un des grands points forts du Sporting Portugal. Sans parler des deux Hollandais, Schaars et Van Wolfswinkel. Chiant à prononcer, le nom de Ricky Van Wolfswinkel est pourtant à retenir. A 22 ans, il est considéré comme l’héritier de Ruud Van Nistelrooy aux Pays-Bas. Et pour une fois, les rumeurs semblent bien fondées, puisque l’homme à la tronche de puceau a planté dix pions en douze rencontres depuis son arrivée au Sporting. L’équipe de Vaslui tentera donc ce soir d’être un peu plus qu’un punching ball…

Dans cet article :
Une séance de tirs au but record en Carabao Cup
Dans cet article :

Par William Pereira

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