Nicolas Benezet (milieu de terrain, Évian Thonon Gaillard) : « Des protèges-tibias personnalisés »
J’étais en soins jusqu’à mardi à Évian. Je soigne toujours ma luxation du coude. Mais j’ai depuis pris la voiture pour descendre dans le Sud. Le GPS indiquait 428 kilomètres. On a apporté les cadeaux à la famille. Pour mon petit frère, je lui ai offert des protège-tibias personnalisés. Un mec est venu à l’entraînement à Évian et nous a proposé ça. J’ai trouvé que c’était sympa et je me suis dit que ça ferait un bon cadeau pour mon petit frère. Du coup, il a une photo d’un taureau parce qu’il aime ça sur un protège-tibia et le logo des Gladiators (groupe de supporters du Nîmes Olympique, ndlr) sur l’autre. C’est original, je trouve. Pour mon père, c’est plus classique, avec des gants et un bonnet Louis Vuitton. J’ai pas fait beaucoup de cadeaux à vrai dire. J’en ai fait par contre aux enfants de (Cédric) Cambon qui est un très bon pote à moi. À sa fille, je lui offert La Reine des neiges. Je crois qu’elle l’a déjà en deux exemplaires, elle va être dégoutée (rires).
Ludovic Gamboa (milieu de terrain, Le Havre) : « Les Kinder, ils sont pour moi »
J’ai emballé les cadeaux jusqu’à la dernière minute. On a des vacances décalées, alors ce n’est pas toujours simple. Il faut une petite organisation. Concernant les cadeaux, j’ai offert 3-4 smartbox, des coffrets, c’est pratique. C’est des massages, des week-ends, des dîners au restaurant. Évidemment, il y a eu aussi quelques chocolats sous le sapin. Des vrais chocolats pour les adultes, et les Kinder, ils sont pour moi. Pour les plus petits, c’était évidemment surtout des jouets. J’ai dû offrir des cadeaux à une vingtaine de personnes, on va dire. J’essaye à chaque fois de faire un petit geste au moins pour chacun. Pour tout acheter, ça a dû me prendre deux ou trois tours dans les centres commerciaux. Ça dépend des idées en fait, mais c’est moi qui cherche et trouve généralement. J’aime pas trop faire au pifomètre, alors je demande parfois des tuyaux pour ne pas décevoir.
Abdoulaye Bamba (défenseur, Dijon) : « Je vais pouvoir froisser mon frère à FIFA »
Je suis à Turin pour les fêtes de Noël. Franchement, la voiture, elle était blindée, mais j’avais pas peur de me faire contrôler par la douane (rires). Ils auraient compris que ce n’étaient que des cadeaux. Je vais voir les membres de ma famille et ceux de ma copine, ça fait depuis le mois de juin que je ne les ai pas vus. C’était surtout plein de petits trucs, y avait pas vraiment de gros, gros cadeaux. J’ai gâté une dizaine de personnes, je pense. Le plus gros cadeau que j’ai fait, c’est la Playstation 4 pour mon frère. C’est un fan des jeux vidéos, comme moi. Je lui ai aussi acheté FIFA 15 évidemment, comme ça je pourrai le froisser. On va la brancher direct, c’est la base. Sinon, j’ai tout acheté petit à petit. À chaque fois, j’y allais après les entraînements, sauf le jeudi, veille de match, et le vendredi parce qu’on jouait. Le reste des cadeaux, c’est surtout des vêtements, des chaussures.
Joris Delle (gardien de but, Nice) : « Ma technique, c’est… »
J’ai tout fini mardi. Je suis revenu à Metz voir la famille. J’ai fait une partie des cadeaux à Nice et une partie à Metz. Y a des sacs à main, des bouteilles de vin, des chemises, des places de spectacle, des parfums, des bijoux aussi et un ours en peluche. Un peu de tout en fait. J’aime quand y a plein de cadeaux sous le sapin, c’est joli. J’ai pas fait de cadeaux insolites cette année. Ma technique, c’est que j’enregistre toute l’année sur mon téléphone les trucs qui feraient plaisir aux gens. Je me fais une note sur mon Iphone. Moi, j’ai juste commandé l’Iswatch. J’en ai déjà dans plusieurs coloris. Mais tout me fait plaisir, je suis pas chiant. J’ai apporté des maillots aussi, même si je n’ai pas trop joué cette année (il revient d’une grave blessure au genou, ndlr). Je préfère donner des maillots portés, ça a plus de valeur. J’espère en ramener encore plus l’année prochaine évidemment (rires).
Sloan Privat (attaquant, Caen) : « Des trucs deLa Reine des neiges »
J’ai fait des cadeaux pour mes petits neveux. Ma fille, elle aura quelques cadeaux, mais elle va déjà être gâtée par ses grands-parents, donc on en fait pour elle, mais pas trop quand même. Elle est habituée toute l’année (rires). Elle va avoir des trucs de La Reine des neiges. Sinon, il y a évidemment des habits, des manteaux. C’est davantage pour marquer le coup. À ma compagne, par contre, j’ai offert une montre et un bracelet. La montre, elle en avait déjà une, mais j’ai voulu changer un peu. Je n’ai rien commandé même si j’aurais bien voulu des cours de pilotage (rires). Mon vœu le plus cher, c’est surtout que toute la famille soit en bonne santé. Je suis à Sochaux jusqu’à ce jeudi et là, je vais aller dans le Sud pour voir mes parents.
Éric Bauthéac (milieu de terran, Nice) : « Offrir des cadeaux aux enfants à l’hôpital, c’est ça mon Noël »
Les cadeaux, c’est surtout pour les petits. Ma femme a tout fait quasiment. Moi, je suis allé dans les hôpitaux en offrir aux enfants malades. C’était ça mon cadeau de Noël. J’ai donné des petits jouets, des boucles d’oreilles, des bagues, des Lego, des petites voitures. J’ai privilégié les petits cadeaux pour en offrir le plus possible. Ils ont le droit d’avoir un Noël, faut aussi penser à eux. Il y a des opérations identiques parfois avec le club, mais là c’était de mon propre chef. J’essaye de donner du temps à mon association «
Sourires et partages » . J’ai même vendu un calendrier pour apporter de l’argent. Sinon, pour la famille, c’est souvent de l’argent que je donne, même si la voiture était pleine de chez pleine niveau cadeaux (
rires). On passe les fêtes dans le Gard, à Pont-Saint-Esprit. J’ai offert de l’argent à ma mère notamment pour qu’elle puisse agrandir sa maison, elle en avait besoin.
Emmanuel Imorou (défenseur, Caen) : « La flemme de faire les cadeaux à Caen »
Mercredi, j’avais encore rien offert à ma femme. C’est trop compliqué, mais aussi le plus important. Tous les ans, je fais tout au dernier moment, c’est aussi ça la magie de Noël. On improvise. On sait jamais, on peut tomber sur un coup de cœur dans les boutiques les derniers jours alors que sur Internet pas forcément. J’ai fait les cadeaux à Châteauroux, là où je suis en vacances, car à Caen j’avais la flemme. Ma femme voulait un nouveau téléphone et changer notamment de l’Iphone. Sinon, c’est comme d’habitude, des bijoux, des chaussures. Je suis pas le meilleur pour les cadeaux, car j’ai peur d’offrir quelque chose qui ne plaise pas. Pour ma fille, je n’ai pas offert spécialement de gros cadeaux. Elle va déjà être gâtée par toute la famille. J’ai pris des Playmobil, des trucs comme ça. Pour les enfants, c’est tous les jours Noël. Par contre, pour mes parents, c’est plus difficile. Les deux disent chaque année qu’ils ne veulent rien. C’est un casse-tête avec ma sœur pour leur faire plaisir. Là, on a tablé sur les machines à café Dolce Gusto. On a offert des trucs de cuisine aussi. Ma sœur vit en Allemagne, donc elle a accès à des choses différentes, notamment dans la gastronomie. La période de Noël, c’est toujours le rush, c’est 3-4 jours très intenses. À Châteauroux, on a aussi profité pour voir les potes, (Ahmed) Kashi, (Romain) Grange et Kévin Dupuis qui ont été au centre de formation de la Berrichonne.
Marvin Esor (défenseur, Créteil) : « Elle voulait des rollers »
J’ai offert des trucs uniquement à la famille proche. Un sac à main pour ma mère, notamment. Évidemment, c’est davantage les enfants qui sont gâtés. Ma première fille, qui a 5 ans, on lui a pris des rollers. C’est elle qui en voulait. On lui a offert aussi Micro Star, un truc pour chanter, des scoubidous, des petites boîtes de maquillage et une mini-tablette. On a acheté aussi une guitare. La petite dernière, qui a 3 semaines, on lui a pris un parc pour qu’elle s’amuse. Elles ont été gâtées. Il y a aussi des habits évidemment. Le 24, on était dans ma belle-famille à Paris, et pour le 25, on est chez ma mère, en Corrèze. On va bien manger. On va se mettre un peu de viande dans le museau même si je ne peux pas trop, moi. Il y a ma grand-mère de 85 ans, c’est sympa.
Simon Falette (défenseur, Brest) : « Tout était dans le dressing »
J’ai surtout offert des chaussures et des vêtements, comme d’habitude. Les plus vieux ont eu droit à des parfums et les plus jeunes des baskets. Pour mon fils, on lui a pris des jouets, des vêtements. Maintenant, il marche en plus, enfin il court, il fait comme son père (rires). Ma femme a commencé à tout acheter il y a un mois je dirais. On avait tout mis, tout emballé, dans le dressing. Comme ça, le jour de Noël, on n’avait plus qu’à tout embarquer, c’était pratique. À part mon fils qui est petit, tout le monde est assez grand, alors on a fait les cadeaux le 24 au soir. On était chez mon père.
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