Sous le sapin de l’OL

Jean-Michel Aulas : PES 2012. D’accord, l’OL est toujours en course en Ligue des Champions. Reste qu’avant le miracle de Zagreb, JMA laissait entendre à quel point l’Europa League était « fantastique » . Alors, quitte à lui faire plaisir, autant la jouer sur sa Playstation customisée par les Stéphanois, celle qui fait tic-tac.

Bafétimbi Gomis : Secret Story, le jeu de société. Un jeu de 85 cartes où chaque joueur doit deviner le secret de ses adversaires en leur posant des questions. Première question pour Bafé : « Es-tu sorti avec Ayem ? » .

Cris : une paire de lunettes signée, donc des Krys. « Avant, j’étais policier » .

Rémi Garde : Monsieur Costaud, le classique de la littérature pour enfants enfin réédité. Avec une très belle préface signée Claude Puel. Ou alors une smartbox « Baptême en Formule 1 » avec Gérard Houllier.

Yoann Gourcuff : « 81 façons de se faire des amis », un livre de Marie Borrel. 81 conseils, y en a bien un qui devrait marcher…. Et si jamais Yoann avait besoin d’être convaincu, on peut toujours compter sur la quatrième de couverture : « L’amitié est une des valeurs essentielles de l’existence. Pour nouer des amitiés belles et durables, il faut multiplier les occasions de rencontres, améliorer sa manière d’entrer en relation avec les autres, se défaire de sa timidité, oser s’affirmer… » . Tout Yoann, ça.

Jimmy Briand : Chicken Run, le jeu vidéo (sur PC et Playstation). Un jeu d’adresse où il faut courir comme un poulet et savoir viser juste. Un jeu d’éveil pour Jimmy, en somme.

Maxime Gonalons : bouillette Monster Tiger Nuts de Dynamite Baits. Max est carpiste. C’est pas crade. C’est juste qu’il aime bien pêcher des carpes dans la Dombes. Pour lui permettre d’attraper quelques monstres d’eau vaseuse, on a appelé nos confrères du magazine So Carpe pour qu’ils lui dégotent un cadeau de rêve : « De la bouillette Monster Tiger Nuts, le must de la saison 2011, en sac de 2,5 kilos, hein… Les chercheurs de chez Dynamite Baits ont frappé un grand coup l’été dernier en mettant au point cet effet « crunch » dont raffolent les carpes. C’est LA révolution qui doit changer à jamais la pêche à la carpe ! » . Carpe diem.
Lisandro Lopez : tee-shirt « Ma couillasse » signé Seth Geko. Pour éviter d’avoir à ramasser des cartons lors de ces célébrations de but où Licha rappelle quel attaquant burné il est. Suffira juste de soulever le maillot la prochaine fois.
Aly Cissokho : un kit d’urgence dentaire. Tout candidat au départ doit posséder cette trousse qui vient à bout des rages de dents, permet de remplacer soi-même un plombage ou une couronne. Idéal pour passer haut la main l’épreuve de la visite médicale dans son prochain club. Sauf au Milan AC où l’on sait maintenant que le service chirurgie dentaire rigole moins que les services ophtalmologie ou angiologie…
Rémy Vercoutre : une poubelle souple. Enfin, une poubelle qui évite d’y laisser un tendon d’Achille quand on a dans l’idée de shooter dedans. Un peu comme l’étagère en bois qu’on a fini par offrir à Greg Coupet pour qu’il ne se taille plus la main à vouloir monter de l’alu au fond de son garage.
Hugo Lloris : un stage de self-défense. La première idée était d’offrir une défense à Hugo. Mais Jean-Michel nous l’a rappelé : cette saison, il faudra faire avec un OL de crise. Reste donc ce cadeau qui rend à sa manière hommage à la belle idée qui a guidé la défense lyonnaise en 2011 : plaisir d’offrir, joie de recevoir.

Anthony Réveillère : Docteur Maboul, édition limitée OL Infirmerie où chaque pièce du patient rappelle une opération de légende de l’effectif lyonnais : le cartilage de Yoann, le pouce à Coupet, le talon d’argile de Rémy, les dents d’Aly ou le genou de Clerc (RIP Eric Rohmer). Un jeu d’adresse. Et de patience aussi pour qui tire la carte mystère de la partie : « Ligament antéro-externe d’Antho » . Attendre six mois avant de rejouer.

Kim Källström : un babyfoot suédois. Le babyfoot suédois est un jeu qui se joue à six contre six et c’est toujours les mecs avec une crosse et un palet qui gagnent à la fin. Marche aussi pour le titre de sportif de l’année au pays des pains grillés, des meubles en kit et de Zlatan Ibrahimovic.

Michel Bastos : un maillot vintage de la Juve (1984-85). Pour ne jamais oublier qu’on ne peut lâcher comme ça le titre de plus grand Michel de l’histoire du foot lyonnais quand il n’y aura jamais qu’un Michel à la Juve et qu’il s’appelle Platini.

Joël Bats : un pantalon.