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EA Sports FC 25 : une franchise toujours incontournable ?

Par Victor Lamand et Thomas Morlec

Comme chaque année, la sortie d’EA FC, anciennement connu sous le nom de FIFA, est grandement attendue par les gamers du monde entier. Le nouvel opus sera disponible vendredi. Mais la franchise reste-t-elle vraiment incontournable ?

EA Sports FC 25 : une franchise toujours incontournable ?

Un règne sans partage. Voilà comment on pourrait résumer l’hégémonie d’EA FC, anciennement FIFA, sur la planète des jeux vidéo de foot. Si le dernier opus s’est moins bien vendu que les précédents dans l’Hexagone (1,48 million d’exemplaires, contre 1,75 million pour FIFA 23 et 1,6 million pour FIFA 22), la franchise de simulation de football reste depuis dix ans le jeu le plus vendu en France. À la veille de la sortie d’EA FC 25, il ne fait guère de doute que le jeu sera un grand succès commercial. Mais reste-t-il aujourd’hui vraiment incontournable ?

« Speed Boost », communauté toxique et un nouveau mode de jeu

Outre sa playlist toujours aussi excellente, composée de 117 titres avec notamment Justice, Disclosure et le rappeur français Tiakola, EA FC 25 compte quelques nouveautés. D’abord et surtout, le mode Rush présent dans tous les modes du jeu : ce 5 contre 5 sur un terrain réduit, fortement inspiré de la Kings League de Gerard Piqué, remplace Volta. Pour résumer, il est parfait pour s’amuser avec ses potes sans trop se prendre la tête avec des hors-jeu qui n’existent pas au centre du terrain et des cartons bleus, qui peuvent exclure des joueurs pendant une minute. Autre belle amélioration, le « FC IQ » permet une tactique et une définition des rôles plus poussées. Le streamer Mahmoud Gassama alias Brak est déjà fan : « Si on met l’accent sur la tactique, c’est forcément que l’on veut plus se focaliser sur le football. Sur le jeu, quand tu mets un coach, il a sa composition préférée qui t’est suggérée, rejoue l’animateur de l’émission Twitch Hors jeu. J’ai la sensation qu’EA s’est penché sur les mécanismes du vrai foot. Maintenant, à voir si dans le temps la tactique l’emporte sur la technique. On peut être à un tournant sur la série des FC.  » Bon point également, la modélisation des joueurs de Ligue 1 a été faite (même si Arnaud Nordin ressemble surtout à Colonel Reyel), et l’antre des Lensois, le stade Bollaert-Delelis, a été ajouté. Ce n’est pas tout, huit nouvelles légendes ont aussi fait leur apparition dont Gianluigi Buffon, Gareth Bale ou encore Lilian Thuram.

Le jeu ressemble à ce que la communauté veut. Si c’était plus posé, exigeant, avec plus de déchets, je pense que beaucoup seraient mécontents car ils préfèrent simplement marquer des buts sans trop se prendre la tête.

Bruce Grannec

Mais tout n’est pas rose. Contrairement à FC 24 qui avait bougé les codes avec notamment l’introduction de 1 600 cartes de joueuses et donc la possibilité d’avoir des équipes mixtes, ici aucun changement majeur n’est à signaler au niveau du gameplay. Toujours pas de maillots et de logos pour Milan et l’Inter, et le mode carrière reste quasiment inchangé. Sur Ultimate Team, le problème reste toujours le même : certains forcent sur les mécaniques et plombent l’expérience. C’est déjà le cas sur cet opus avec le « Speed Boost » : une nouvelle fonctionnalité qui permet d’augmenter la vitesse d’un joueur grâce à un coup de gâchette. Mis à part pour Mbappé prime, ce n’est pas vraiment ce que l’on retrouve sur les rectangles verts. « Il y a toujours des mécaniques qui ne sont pas ultra-réalistes et qui vont faire la différence sur le jeu, explique Bruce Grannec, triple champion du monde FIFA. La communauté a tendance à appuyer là où ça fait mal. Sur le Speed Boost, on voit déjà des joueurs en abuser. »

Le gameplay tente tout de même de se rapprocher de la réalité tout en proposant des artifices pour garder cet esprit jeu vidéo. « Le jeu est à l’image de la communauté. Sur FIFA 20, la défense était beaucoup moins assistée et de nombreuses personnes étaient perdues, car elles avaient l’habitude de laisser l’ordinateur faire pour elles, explique le streamer, supporter du FC Nantes. Le jeu ressemble à ce que la communauté veut. Si c’était plus posé, exigeant, avec plus de déchets, je pense que beaucoup seraient mécontents, car ils préfèrent simplement marquer des buts sans trop se prendre la tête. » Pour les puristes, on repassera.

Vers l’infini et l’au-delà ?

Si le modèle de la franchise fonctionne aussi bien, c’est surtout parce qu’elle est parvenue à éliminer ses adversaires pour dominer le monde des jeux de simulation de football. « Il n’y a jamais eu de grosse concurrence en face. E-Football (anciennement nommé PES), c’est un jeu qui est assez plaisant à jouer, c’est un peu plus simulation, difficile à prendre en main, mais il n’y a rien à faire sur le jeu. Alors que FC, tu as beaucoup de choses autour, pointe Bruce Grannec. Même s’il peut être imparfait au niveau du gameplay, et qu’il y a beaucoup de critiques, aujourd’hui, en simulation de foot, FC est seul au monde. » Force est de constater que le produit plaît énormément et rend totalement accro une majeure partie des joueurs. Surtout ceux qui cassent des manettes sur Ultimate Team, « qui est le vrai jeu auquel tout le monde joue ».

Pour changer les choses, il faudrait que les gens n’achètent plus le jeu, qu’il n’y ait plus autant d’engouement, mais on voit bien que c’est toujours autant un carton. Tout est une question de chiffres, EA n’a aucun intérêt à changer sa recette si elle fonctionne.

Brak

Ce mode a remplacé les matchs entre potes avec les équipes de club sur FIFA pour des parties endiablées en ligne, bien plus compétitives : « C’est le bien et le mal quelque part, pose Brak. Sans Ultimate Team, on s’ennuierait sur FC. Le mode club pro est très bien, pareil pour le mode carrière, mais on ferait rapidement le tour. Après oui, tu as des excès. Parce qu’il y a une notion de rentabilité (packs, drafts…) et EA l’a bien compris. » FC est devenu une tradition en France, et même si beaucoup lâchent parce qu’ils ne se retrouvent plus dans le jeu, la franchise a tout de même de beaux jours devant elle. « Ça gueule, il y en a beaucoup qui se plaignent, mais quand le jeu sort, tout le monde est excité, hypé et passe à la caisse, abonde Brak, qui est la voix du nouveau mode Rush. Pour changer les choses, il faudrait que les gens n’achètent plus le jeu, qu’il n’y ait plus autant d’engouement, mais on voit bien que c’est toujours autant un carton. Tout est une question de chiffres, EA n’a aucun intérêt à changer sa recette si elle fonctionne. » Spoiler : la grève des gamers n’est pas près de voir le jour.

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Par Victor Lamand et Thomas Morlec

Tous propos recueillis par VL et TM.

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