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Sophie Davant : « J’en ai vu, des matchs de foot »
Jusqu'ici, le mercato hivernal a vu Bordeaux recruter trois éléments de choix : l'attaquante islandaise Svava Rós Gudmundsdóttir, la défenseuse américaine Malia Berkely, et la Reine des après-midi de France 2, Sophie Davant. La Bordelaise débarque aux Girondins en tant que marraine de « Cœur marine et blanc », le fonds de dotation du club. Une fonction que l'ancienne présentatrice de La Piste de Xapatan prend très au sérieux.
En quoi consistera votre rôle de marraine du fonds de dotation des Girondins de Bordeaux ? Tout d’abord, je tiens à préciser que c’est une fonction totalement bénévole. Les Girondins m’ont contactée en tant que Bordelaise d’origine, mais aussi grâce à mon image de femme médiatique, populaire, proche des Français et déjà associée à plusieurs combats, comme le Téléthon ou la lutte contre le cancer du sein. Je suis séduite par leur projet, parce qu’ils sont en train de mettre en place plusieurs actions caritatives pour soutenir différents programmes sociaux.
Quel est votre rapport au football ?Je ne suis pas hyper compétente en foot, mais j’ai quand même baigné dans ce milieu lorsque j’étais mariée avec Pierre Sled. Donc j’en ai vu, des matchs de foot. Je suis une amatrice de beau jeu et de matchs à gros enjeux, mais je ne suis pas le championnat de façon hebdomadaire. Je ne saurais pas vous livrer une analyse technique du Bordeaux actuel et de son classement, mais je vais progresser ! Je vais assumer mon rôle de marraine avec beaucoup de sérieux et d’application. Et puis dans ma famille, on soutient les Girondins depuis toujours, donc pour moi, c’est aussi une façon de rendre hommage aux hommes de ma famille, que d’accepter ce rôle.
Quels sont vos premiers souvenirs des Girondins ?Lorsque j’étais étudiante à Bordeaux, j’avais un copain journaliste sportif qui suivait les Girondins pour Radio France et il m’arrivait de l’accompagner au stade. Je me souviens très bien du Virage sud et des supporters. Et lorsque Pierre (Sled) présentait L’Équipe du dimanche puis Stade 2, il a très bien connu Claude Bez et des joueurs comme Battiston, Giresse ou Tigana. J’ai rencontré tous ces gars-là.
Vous êtes au courant de l’état actuel des Girondins ?Pas très bien…
Le club accuse entre 55 et 80 millions de déficit budgétaire, et a annoncé le licenciement de 26 salariés. Dans ces conditions, que va pouvoir offrir son fonds de dotation ? Ça, c’est une question qu’il faut poser au président du club. Moi, je ne suis pas dans leur trésorerie, je suis bénévole et je n’aspire qu’à en savoir plus en rencontrant ces gens-là.
Vous n’avez pas rencontré Frédéric Longuépée ?Non, à cause des problèmes causés par la crise sanitaire. Mais je compte le faire dès que ce sera possible.
Pour renflouer ses caisses, qu’est-ce que le club pourrait vendre dans Affaire conclue ? Je ne suis pas sûre que cela suffise à payer les dettes du club, mais on pourrait vendre aux enchères quelques maillots de grands joueurs, ou des ballons ayant été utilisés lors de matchs historiques. Ou même des trophées.
Vous n’auriez pas un acheteur qui pourrait être intéressé par un des joueurs de l’effectif actuel ? Bordeaux a du mal à vendre certains d’entre eux…Mes acheteurs ne possèdent pas d’équipe de foot, donc malheureusement non.
Propos recueillis par Mathias Edwards