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Son et Leverkusen avoinent Dortmund

Par Charles Alf Lafon
Son et Leverkusen avoinent Dortmund

Sale soirée pour Dortmund, qui s’incline 1-0 contre Leverkusen sur un but de Son, et perd Bender et Şahin sur blessure, ainsi que Sokratis expulsé. L’effectif s’amincit de jour en jour et le titre s’éloigne encore un peu plus. Pour Leverkusen, en revanche, rien n’est encore perdu.

Borussia Dortmund – Bayer Leverkusen : 0-1But : Son (18e) pour le Bayer.

« Y a des jours comme ça où tout ne va pas pour le mieux. Y a des jours où tout part en couille, tout coule. » Jürgen Klopp ne connaît sûrement pas Kool Shen, mais il est probable que ce soir, il pense quelque chose dans ce genre-là. Son équipe n’a pas su faire le nécessaire pour revenir au niveau de son adversaire du jour au classement, et a encaissé un but tout idiot sur une mauvaise relance de Manuel Friedrich. Pire, au-delà de la maladresse de ses attaquants et la fébrilité de ses défenseurs, c’est l’incapacité de tous à se trouver qui est inquiétante. Que le jeu léché proposé contre Naples semble loin. En revanche, pour Sami Hyypiä, ce fut terrible. Même réduits à 10 après l’expulsion de ce boucher-charcutier-traiteur de Spahić, ses joueurs ont su conserver l’avantage acquis par Son, décidément très en jambes en ce moment et qui fait oublier que Sam est blessé. Leverkusen n’est toujours qu’à quatre points du Bayern, très large vainqueur du Werder, et en compte maintenant six d’avance sur Dortmund.

Une partie de FIFA en rentrant de soirée

Dortmund commence par mettre le pied sur le ballon, alors que Leverkusen, bien regroupé derrière, procède en contre. Leno s’interpose face à Lewandowski, bien servi par Aubameyang. De l’autre côté, Weidenfeller fait la moisson dans sa surface des ballons qui traînent. L’ensemble est un peu décousu : on a affaire à un festival de tacles, de turn-over, de passes approximatives et de contres plus ou moins favorables. Mkhitaryan tente bien de relever le niveau avec de belles ouvertures, mais ses attaquants se bornent à rater leur contrôle. Même les coups de pied arrêtés ressemblent plus à du billard qu’à du football. C’est finalement le BVB qui se fait punir de ces errances. Friedrich, toujours aussi juste, rate sa passe dans l’axe. Emre Can récupère, puis Castro accélère et transmet à Son dans la surface. Le fils de son père n’a plus qu’à crocheter Weidenfeller pour marquer dans le but vide. Klopp, qui a ressorti la casquette, regrette très fort Subotić et Hummels. Le BvB tente bien de réagir, mais souffre toujours de difficultés techniques. Les dribbles sont inefficaces, les transversales vont en touche et les passes à l’adversaire. Son, lancé par Can, est même tout près du doublé, mais son enroulé est dévié de l’épaule par Weidenfeller. Mais bon, à part ces deux-là, Leverkusen n’est pas vraiment folichon non plus. Hegeler gâche d’ailleurs une grosse occasion comme un enfant en voulant claquer un petit piqué. On dirait un match entre deux mecs qui jouent à FIFA en rentrant de soirée, après avoir forcé sur le jus de pomme. Heureusement, l’arbitre renvoie les deux protagonistes aux vestiaires pour une petite vidange.

Spahić arrache la jambe de Lewandowski

On prend les mêmes et on recommence, en un peu moins brouillon. Les joueurs de Dortmund commencent à se trouver et se rapprochent dangereusement des cages de Leno. Friedrich manque d’ailleurs l’occasion de se faire pardonner en marquant sur corner. Les visiteurs s’en remettent à Can pour exister. De là à y voir une métaphore du luxe sur la Côte d’Azur, il n’y qu’un pas. Toujours dans le thème géographique, l’ancien du Bayern découpe Kuba et prend son jaune (dans un verre à ballon). La rencontre se hache littéralement, les fautes se multiplient et les cartons pleuvent. Bender, victime d’une grosse semelle d’Hegeler, doit laisser sa place à Reus. Choix très offensif de la perte de Klopp, qui n’a plus rien à perdre au fond. C’est ensuite Kuba qui laisse sa place au jeune Hofmann. Ce bon vieux Sami Hyypiä, lui, ne change rien. Les minutes s’écoulent et il ne se passe finalement pas grand-chose de notable. Si ce n’est Weidenfeller qui se chauffe avec Kiessling. La tension monte encore d’un cran quand Spahić vient arracher la jambe de Lewandowski. Carton rouge pour lui, et début d’échauffourée sympathique. Emir n’oublie pas d’ailleurs de glisser un mot doux à l’oreille du Polonais avant de quitter le terrain. Mauvaise nouvelle en revanche pour le BvB : Şahin, lui aussi blessé à la cheville, est remplacé par Piszczek. À 11 contre 10, les Schwarzgelben poussent, Piszczek arrose la surface, mais ni Lewandowski ni Reus ne trouvent la faille. Ce dernier est mis au sol dans la surface adverse, mais l’arbitre fait signe de jouer. À bout, Sokratis balance la balle suite à une décision arbitrale et prend son deuxième jaune. Reus passe ensuite tout près d’arracher le point du nul, mais Leno en décide autrement. Dortmund a la fièvre.

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