- France
- Ligue 1
- 16e journée
- Lille/PSG (1-1)
- Les notes
Sirigu amer
Un but contre son camp du portier italien du PSG empêche son club de revenir du Nord avec les trois points. En face, Enyeama a été solide. Comme d'habitude.
Lille OSC
Enyeama (7) : « Je vous salue, Marie pleine de grâce. Le Seigneur est avec vous. Vous êtes… Ah, un tir de Lucas. Corner. C’est bon. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos… Sortie aérienne. Voilà, ça c’est fait. Le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, mère de Dieu. Cavaniiii… arf. Raté. Priez pour nous pauvres pécheurs… Lucas qui frappe, hop, barre. Maintenant et à l’heure de notre mort. C’est qui, ça, Blaise ? Je bouche l’angle… Amen. »
Corchia (6) : Un pied droit magnifique et utile sur phases arrêtées. Du volume, des courses, du don de soi. FM avait raison depuis le début. Salauds.
Kjær (6) : Le Danois se distingue sur un air tacle sur le but de Cavani avant de sauver la patrie sur la barre de Lucas en empêchant le Matador de reprendre la gonfle. En acier. Comme le T1000.
Rozehnal (6) : L’ancien joueur du PSG s’impose sur corner et oblige Sirigu à envoyer sa gonfle sur le poteau. Le retour des « anciens qui marquent contre le PSG » . Complot.
Béria (5,5) : Avec Lucas sur le paletot, le latéral a vécu une drôle de soirée. Mais comme il a de la bouteille, il a plutôt bien géré sa soirée. Entre slow collé serré et coupé-décalé façon Magic System.
Mavuba (5,5) : Capitaine caverne. Un physique à faire de l’équitation, mais une résistance aux impacts tel du kevlar. Increvable.
Balmont (/) : Le CRS touche l’équerre avec son bouclier anti-émeute avant de prendre des coups comme dans un bonne vieille manifestation anti-CPE. Sa meilleure saison. Il rentre à la caserne avant la pause, remplacé par Delaplace (5), le seul milieu lillois capable d’apporter de la verticalité et qui obtient un corner dès son entrée en jeu. Derrière, ça fait but. CQFD.
Gueye (5,5) : Une mobylette. Partout. Toujours. Tout le temps.
Martin (5) : Le double « M » le plus attendu depuis Marshall Matters aurait pu sortir son meilleur son depuis 2 ans si Sirigu n’avait sorti sa frappe initiale. Meilleur après la pause, mais son flow est trop daté 2011. Remplacé par Souaré. Sacré numéro.
Origi (5) : Il enrhume toute la défense parisienne dès le coup d’envoi. Dès que le Belge joue, il se passe quelque chose. Dommage qu’il somnole pendant 89 minutes.
Roux (5,5) : Il a passé son match coincé entre deux pleureuses de 85 kilos, mais ça ne l’a pas empêché d’aller souper des bols de soupe sur le crâne de Thiago Silva. Remplacé par Frey.
Paris Saint-Germain
Sirigu (4) : Sollicité très tôt sur une frappe de Marvin Martin avant de s’infliger un nouveau CSC en repoussant la tête de Rozenhal sur son propre poteau. Finalement, l’Italien continue d’entretenir un mystère autour de son vrai niveau. Il est beau, ça compense. Un peu.
Van der Wiel (6) : Le tatoué avait divinement envoyé Cavani au alley-oop avant de voir l’Uruguayen claquer salement la balle sur le plexis. Shiiiiittttt.
David Luiz (6) : Avec le temps, le Brésilien en devient presque rassurant. Incroyable.
Thiago Silva (5) : Une grosse détente dans la raquette, mais il manque le cercle (26′), puis il rate une relance facile qui amène le corner de l’égalisation. Encore très loin de son meilleur niveau. Limite flippant parfois.
Maxwell (6) : Quelques passes mal assurées dans l’axe, mais des montées intéressantes. Son caviar en retrait a été salopé par Cavani comme un malpropre (21′). Il continue à envoyer du jeu malgré ses 33 piges.
Thiago Motta (4) : À la rue contre Nice et sorti un poil agacé, le représentant Europe de Mizuno devait montrer un autre visage. Bah non. Encore raté.
Pastore (4) : Il tente même une talonnade défensive sur le CSC de Sirigu. Puriste jusqu’au bout. Un sale match quand même, entre mauvais choix et pertes de balle. Il faut le dire. Difficile d’être divin deux fois par semaine.
Matuidi (4) : RAGE QUIT dès la 7e minute de jeu. Manette reprise par Bahebeck en fin de match. Plus de batterie. Forcément.
Lucas (6,5) : Un bon enchaînement qui aurait mérité autre chose que les gants d’Enyeama avant de bouffer trois joueurs pour finalement décaler Lavezzi sur l’ouverture du score. Sans parler de son irrespect sur sa frappe sur la barre en seconde période. Depuis qu’il lève la tête, le Brésilien est un footballeur. Et plutôt bon malgré ses cheveux transparents.
Cavani (5,5) : Il a débuté son match par son classique contrôle en bois et bouffage de feuille sur un caviar de Maxwell avant de planter son but de crevard, dans la surface, après un bon appel. Aurait pu terminer le match avec un triplé, mais non. Le mec reste fidèle à ses principes.
Lavezzi (5,5) : Pocho avait des jambes et de l’envie. Entre son centre en retrait sur Lucas (9e) et son caviar sur le but de Cavani, il a été partout. Très bon dans les jeux à trois. Son péché mignon. Remplacé par Verratti qui a ramené un peu de verticalité.
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Par Mathieu Faure