Octobre 2011, vous faites le buzz avec une photo publiée sur internet où l’on vous voit en train de pisser sur le terrain… Vous avez commencé à quel âge ?
Je ne sais pas si ça a commencé à un certain âge. J’ai eu besoin une fois pendant un match, et fatalement en tant que gardien, quand on a une envie pressante, c’est toujours un peu délicat. Je me suis mis quand même mis accroupi une fois que le ballon était bien loin et je me suis soulagé…
Vous ne pissez pas avant la rencontre ?
Si si je le fais, mais bon ça ne se contrôle pas spécialement, donc quand j’ai besoin, je me soulage. Ça m’arrive une fois de temps en temps, mais ce n’est pas un gri-gri, c’est naturel comme je bois environ 1,5 litre d’eau par match.
Pourquoi ?
J’ai l’habitude de pas mal coacher mes coéquipiers et comme je vis le foot à 100 à l’heure et qu’ils parviennent parfois à m’en faire voir de toutes les couleurs, voilà le résultat.
La position accroupie, c’est une stratégie réfléchie ?
C’est pour essayer d’être assez discret. Puis les gens qui ne font pas attention pensent peut-être que je prie pour essayer de faire tourner le match… Non, mais je me sens à l’aise comme ça et c’est le plus discret par rapport au public. Mais il n’y a rien de catastrophique à faire ça, hein…
Vous avez déjà essayé debout ?
Ho ben, ça s’est déjà fait, non ? Ça a fait le buzz il n’y a pas si longtemps avec un gardien qui s’était mis à côté de son poteau et
qui s’était soulagé… C’est sûr que c’est un peu moins discret, et je n’aime pas trop.
Vous faites attention de pisser quand les caméras ne sont pas présentes au match ?
Ho non, ça ne se contrôle pas du tout, donc que les caméras soient là ou pas, je fais en fonction de moi. Mais quand je le fais, c’est que l’action se situe de l’autre côté du terrain, donc les caméras ne sont pas rivées sur moi.
Justement, quelle est l’action parfaite pendant laquelle se soulager ?
Les corners ! Un corner, c’est idéal comme ça, j’ai le temps d’être à l’aise.
Et en cas de contre-attaque rapide ?
Ça va, on prend une bonne douche après, donc, s’il nous reste quelques gouttes, ce n’est pas une catastrophe. Ça m’est arrivé d’arrêter quand le ballon arrivait, puis de reprendre quand il repartait plus loin. Ça fait toujours rire les arbitres d’ailleurs. Avant les matchs, comme je suis capitaine, ils me font régulièrement un clin d’œil, « Vous êtes allé aux toilettes ? » Mais après, voilà, ils me connaissent tous, ils savent que je les respecte, ça fait partie du folklore du football amateur et je pense qu’il y a des choses bien plus graves que ça.
Vous ne vous êtes jamais renseigné pour savoir si c’était interdit par les lois du foot ?
Je ne me suis jamais renseigné, effectivement. Mais bon, les arbitres ont déjà un rôle ingrat, donc s’ils doivent en plus regarder à ça…
Et les supporters, ils réagissent comment ?
C’est surtout les fidèles qui rigolent. Quand ils tournent la tête et qu’ils me voient accroupi, ils crient mon surnom et lâchent les sourires.
Votre surnom qui est d’ailleurs dans le même esprit : Cucu…
Depuis toujours, c’est mon surnom, c’est un peu logique en s’appelant Culem et ça fait d’ailleurs plusieurs générations que c’est comme ça. Maintenant, c’est sûr que certains adversaires peuvent penser que ça vient de là, et donc ils me font des petits clins d’œil sur des corners ou quoi, c’est sympa.
Maintenant vous pouvez le dire : avec les gants, c’est mieux ?
C’est pas facile de se mettre à l’aise, donc non, c’est pas ce qu’il y a de plus confortable.
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