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- Les 100 meilleurs joueurs « So Foot »
S’il ne devait en rester que 100… (60-51)
So Foot a classé ses 100 meilleurs joueurs de l'histoire. Mais selon ses propres critères. Soit un peu d'objectivité, pas mal de mauvaise foi, beaucoup d'amour et même une dose de grâce. Au fur et à mesure du mois seront ainsi dévoilés, et de manière décroissante bien sûr, les heureux élus. Voici donc les meilleurs joueurs So Foot, classés aujourd'hui de 60 à 51.
#60 - Abedi Pelé
Abedi Ayew, aka Abedi Pelé, c’est avant tout un type né dans le même courant d’air que Claudio « le fils du vent » Caniggia. Du haut de son petit mètre 73, le Ghanéen a passé sa carrière à violenter ses adversaires à coups d’accélérations foudroyantes et de prises de balle totalement folles. Indéniablement talentueux, le natif d’Accra a tout de même mis un peu de temps à écrire ses lettres de noblesse. Le Qatar, la Suisse, le Bénin, Niort et bientôt l’OM. Là où il se fait un nom, là où il remporte la Ligue des champions, là où sa semence foule encore la pelouse. Oui, Abedi, c’est aussi un type qui avait des couilles en or.
#59 - Paul Breitner
L’un des plus grands talents d’outre-Rhin, certainement. L’une des plus grandes gueules, assurément. Si Paul Breitner avait su tenir sa langue, il aurait eu un palmarès aussi important que celui de Franz Beckenbauer. Seulement voilà, « l’Afro » , fallait pas l’emmerder. Et gare à celui qui n’était pas content : le pied gauche le plus célèbre d’Allemagne n’était jamais bien loin pour envoyer un missile…
#58 - Paolo Maldini
Ses yeux verts sont si profonds qu’en s’y penchant pour boire, on y voit tous les soleils y venir se mirer. Paolo Maldini, c’est l’élégance et la beauté. 27 ans à l’AC Milan et un palmarès plus long que ses doux cheveux. À tout jamais la définition du défenseur à l’italienne.
#57 - Oliver Kahn
57e au classement des joueurs, ok. Mais premier animal à devenir champion d’Europe. En club et en sélection, s’il vous plaît.
#56 - Bobby Moore
Il a réussi à faire ce que Beckham, Gerrard, Terry, Adams et tous les autres capitaines de la sélection aux Trois Lions n’ont jamais fait : soulever un trophée avec l’équipe nationale. Vu la poisse qui poursuit l’Angleterre depuis, on se dit que le type a peut-être vendu son âme au diable et même un peu plus en 66 pour toucher le Graal. Pas impossible : l’historique libéro de West Ham est mort à 51 ans.
#55 - Mario Kempes
El Matador, c’est avant tout une injustice. Un mec qui n’intéresse personne en Argentine alors qu’il a fait gagner sa première Coupe du monde à son pays en 78. Trois doublés, dont un en finale. De toute façon, Mario Kempes ne marquait ses buts que par deux. Mais El Matador, c’est aussi cette superbe citation en juin 2010 : « Les vuvuzelas sont aux oreilles ce que l’équipe de France est aux yeux. »
#54 - Cafu
« Eh Pavel, par-là Pavel ! » « Eh, Pavel, par ici Pavel ! » L’histoire européenne de Marcos Evangelista (rien à voir avec Ceará, hein) de Moraes, c’est un peu celle d’un amour de dribble. Celle d’un coup du sombrero phénoménal claqué avec l’AS Roma sous les yeux de la Lazio et d’un Pavel Nedvěd réduit au statut de victime. En deux décennies de carrière, ce véritable modèle du latéral moderne a eu le temps de ramasser plus de 140 sélections avec le Brésil, remportant au passage deux Coupes du monde. Comme ça. Sinon, c’est aussi deux Copa Libertadores et une Ligue des champions. Solide, le type.
#53 - Giacinto Facchetti
L’homme d’un seul club. L’homme qui a révolutionné le poste de latéral. Giacinto Facchetti a débuté sa carrière en 1960 à l’Inter. Il l’a terminé en 1978 à l’Inter, avec, dans sa vitrine personnelle, quatre Scudetti, une Coupe d’Italie, deux Coupes des champions, deux Coupes intercontinentales et un Euro avec la Squadra Azzurra. Et après ? Bah, Facchetti est devenu dirigeant de l’Inter, avant même d’en devenir le président en 2004. Après sa mort, en 2006, le club nerazzurro a décidé de retirer le maillot numéro 3, son maillot numéro 3, qui lui appartient désormais pour toujours. La classe italienne.
#52 - Frank Rijkaard
Le dutch trio avec Gullit et Van Basten, Sainte Trinité néerlandaise du Gran Milano de Sacchi et des Oranje dorés à l’Euro 88. Pur ajacide, numéro 6 inentamable, mais très offensif en 8 perforateur et buteur, il revient en grand frère à l’Ajax encadrer la jeunesse effrontée championne d’Europe 95… contre le Milan AC !
#51 - Cristiano Ronaldo
Entre deux paninis maison, Tony Vairelles raconte comme le numéro 51 a failli devenir le coéquipier de David Linarès et de Florent Laville et former une doublette d’attaque avec Frédéric Née. « Lyon voulait un transfert, mais le Sporting n’avait pas d’argent, donc ils avaient proposé un échange : deux joueurs, dont un certain Cristiano Ronaldo contre moi. Et Lyon a refusé. » La suite, vous devez la connaître.
Par la rédaction de So Foot