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- Les 100 meilleurs joueurs « So Foot »
S’il ne devait en rester que 100… (50-41)
SoFoot a classé ses 100 meilleurs joueurs de l'histoire. Mais selon ses propres critères. Soit un peu d'objectivité, pas mal de mauvaise foi, beaucoup d'amour et même une dose de grâce. Au fur et à mesure du mois seront ainsi dévoilés, et de manière décroissante bien sur, les heureux élus. Voici donc les meilleurs joueurs So Foot, classés aujourd'hui de 50 à 41.
#50 - David Ginola
Avant de devenir acteur, égérie de marque de shampooing et traître à la nation, le roi David était avant tout un footballeur magnifique et élégant, capable d’empiler les buts exceptionnels et d’enchaîner les déboulés meurtriers. Après Toulon et Brest, avant Newcastle et Tottenham (joueur de Premier League en 99), la Ginette a incarné plus que quiconque le grand PSG des années 90, une certaine idée du football champagne, et de la plus belle des loses.
#49 - Lionel Messi
L’Argentin a mis un terme à sa carrière le dimanche 15 juillet 2018, sur la pelouse du stade Loujniki de Moscou, une Coupe du monde à la main. Sa deuxième consécutive après celle glanée 4 ans plus tôt à Rio suite à son fameux triplé en finale contre le Brésil. À 31 ans, il a donc quitté le football avec ses 7 Ballons d’or, dont 5 consécutifs, et ses 6 Ligues des champions remportées avec Barcelone. Sous les couleurs catalanes, il a remporté 9 championnats et 4 Coupes d’Espagne. Il est le meilleur buteur de l’histoire du club avec 522 buts, ainsi que le meilleur buteur de l’histoire des coupes européennes avec 147 réalisations.
#48 - Oleg Blokhine
La terreur absolue des années 75-77. Tornade slave aux traits asiates du thermodynamic Kiev et d’URSS, Ballon d’or incontesté en 75. L’ultra vitesse dans le foot, c’est lui. Précurseur des futurs « raiders » : Weah, Giggs, Ronaldo, Cristiano… L’unique rockstar seventies de la Russie soviétique, en fait.
#47 - Carlos Valderrama
Le toque, ce n’est pas le Barça. Ce n’est pas l’Espagne. Ce n’est pas Bielsa. C’est la Colombie de Francisco Maturana, exécuté par Carlos Valderrama. Le tout en moonwalk. Sans lui, la Colombie n’a participé qu’à la Coupe du monde 1962. Avec lui, Los Cafeteros ont ambiancé celles de 1990, 1994 et 1998. Mais Carlos Valderrama, ce sont surtout des attributs validés par Michel. Le fameux toque
#46 - Xaviniesta
Tous ceux qui ont vu un match de la Roja ou du Barça à la télévision ont eu l’impression étrange d’être écouté par Xaviniesta. La sensation qu’à leur place, on aurait fait la même passe, le même décalage, la même ouverture. Les deux Blaugrana sont incapables de claquer 60 pions en une saison ou de dribbler des équipes entières, c’est vrai, mais ils ont le don inouï de rendre très faciles les choses les plus difficiles… Xaviniesta, c’est le football que tout le monde comprend. Un football apparemment à visage humain… Problème : si l’erreur est humaine, comment expliquer que Xavi et Iniesta ne se trompent jamais ?
Synonyme roux : Paul Scholes. Des jumeaux qui partagent le même cerveau
#45 - Alain Giresse
Ces bras désarticulés au moment de célébrer le troisième but des Bleus face à la RFA lors du fameux Séville 1982. Ces sept centimètres de moins que Lionel Messi sous la toise. Malgré les apparences, Alain Giresse n’était pas le pantin de Michel Platini, mais son sidekick.
Michel qui le fait chevalier de la Légion d’honneur, au sens propre
#44 - Rudi Krol
Beauté apollinienne, polyvalence absolue (libéro, latéral, milieu, ailier gauche !), relance divine. Il donnait le signal du hors-jeu pour piéger l’attaque adverse… L’Ajax seventies ! Et aussi les Oranje givrés en 74 et 78 (capitaine au Mondial). « Rudi » , premier de la lignée très sélecte des grands libéros hollandais : lui, Koeman, F. de Boer.
#43 - Luís Figo
Luís Figo, c’est un dribble, une coiffure, un cochon et un Ballon d’or. Son passement de jambe – crochet extérieur du droit avait beau être prévisible, il marchait à tous les coups. À l’inverse, sa touffe et son costard vert l’ont longtemps empêché de choper des minettes. En fin de compte, Figo restera avant tout l’un des plus grands traîtres de l’histoire. Derrière Judas, mais devant Pétain. Putain !
#42 - Gianni Rivera
Italie, années 60. Carrure maigrichonne, teint pâle, regard timide, Gianni Rivera (à droite sur la photo) semble tout droit sorti d’un film d’éducation sentimentale comme le cinéma transalpin en produit alors à la pelle. L’Incompris de Comencini ? La fille à la valise de Zurlini ? En fait non : le Milan AC de Nereo Rocco, où il débarque d’Alessandria au début de la décennie et dont il repartira dix-neuf ans plus tard avec Scudetti, Coupe d’Italie, Coupe des champions, Coupe des coupes, Coupe intercontinentale, championnat d’Europe et Ballon d’or 1968. Entre-temps : des feintes, des dribbles, des ouvertures, autrement dit : du caviar à tous les repas. Le « petit abbé » – son surnom – n’a peut-être pas été le plus grand joueur de l’histoire du football, mais il en a assurément été le plus élégant.
#41 - Pavel Nedvěd
Des frappes de fin du monde, du travail pour cinq au milieu, des taquets toujours bien placés et surtout très méchants. Le Tchèque fut le Ballon d’or de la sueur, disent certains. De la diplomatie, disent d’autres. En réalité, Pavel Nedvěd était surtout un type qui a plus gagné avec la Juventus que Zinedine Zidane. Belle blonde, par ailleurs.
Par la rédaction de So Foot