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- Les 100 meilleurs joueurs « So Foot »
S’il ne devait en rester que 100… (30-21)
Dans les kiosques, c'est le numéro 100. Alors sur le site, histoire de marquer le coup aussi, il n'y a pas de raison, SoFoot a classé ses 100 meilleurs joueurs de l'histoire. Mais selon ses propres critères. Soit un peu d'objectivité, pas mal de mauvaise foi, beaucoup d'amour et même une dose de grâce. Au fur et à mesure du mois seront ainsi dévoilés, et de manière décroissante bien sur, les heureux élus. Voici donc les meilleurs joueurs SoFoot, classés aujourd'hui de 30 à 21.
#30 - Raúl
Si l’histoire s’était arrêtée en 2001, il serait sans doute devenu le plus grand. Cette année-là, il rate le Ballon d’or d’un cheveu au profit de Mickael Owen. Meilleur buteur de tout et leader incontestable sur le terrain, Raúl, c’est l’Espagne de la Furia. Mais son pied gauche ne suffira pas. Il est le dernier maudit du foot espagnol, celui d’avant le toque, d’avant le Barça et d’avant la gloire.
Senor Raúl
#29 - Juan Roman Riquelme
Parfois, statistiques et sentiments se rejoignent. Une récente étude (datant de mars dernier) a consacré le dernier des numéros dix comme le plus grand passeur décisif encore en activité. Avec un ratio de 0,33 passe décisive par match (181 passes pour 550 matchs), Roman devance Dani Alves (avec 137 passes pour 466 matchs), Ronnie, Fàbregas, Lampard, Xavi, Messi, Beckham et Cristiano Ronaldo. Comme quoi, le football n’est pas encore tout à fait mort.
#28 - Samuel Eto'o
Samuel Eto’o lors de sa première conférence de presse au Barça : « Je vais courir comme un noir pour gagner ma vie comme un blanc. » Aujourd’hui, Samuel Eto’o est le joueur le mieux payé du monde à l’Anji avec un salaire de plus de 20 millions d’euros par an.
Moi, Samuel Eto’o interviewé par Alain Foka
#27 - Lothar Matthäus
Champion du monde, champion d’Europe, pléthore de titres nationaux et continentaux avec le Bayern Munich. Lothar Matthäus voyage à travers les époques, à travers le terrain aussi. Numéro 10, mais a joué milieu offensif, relayeur, défensif, défenseur central et libéro. La véritable puissance de l’Axe, c’est lui.
#26 - Alessandro Del Piero
Pinturrichio est un peintre italien (né à Pérouse en 1454, mort à Sienne en 1513) connu pour avoir peint les fresques parmi les plus délicates de la Renaissance, et pour avoir été comparé à Alessandro Del Piero par Gianni Agnelli. L’une des rares fois où l’Avoccato a eu tort : les buts d’Alex sont bien plus jolis.
Une dernière valse
Son arrivée à Sydney
#25 - Bernd Schuster
Der Blonde Engel, c’est la plus belle tignasse des années 80 et sa meilleure tête de mule. À 20 ans, il remporte l’Euro, à 24 il prend sa retraite internationale, à 26 il traîne son président Jose Luis Nuñez devant les tribunaux, à 29 il provoque une mutinerie et quitte le Barça pour le Real. Il s’en va alors distribuer les caviars à la Quinta del Buitre. Dire qu’il n’a jamais joué un Mondial fait mal aux cheveux.
# 24 - Michael Laudrup
Toujours la même image : Michael Laudrup reçoit la balle au milieu de terrain, efface un type ou deux d’un dribble ou d’une feinte de corps, voit l’espace, glisse une ouverture à ras de terre vers un mec lancé. Si le mec n’était pas trop mauvais, ça faisait but. Définitivement trop fin pour le football nordique, Michael le Danois partit distribuer ses caviars sous les oliviers et les églises romanes, en enchaînant à la file Juventus, Lazio, Barcelone et Real Madrid. À la clé : des dizaines de matchs mémorables, comme le 5-0 passé par le Barça au Real, puis le 5-0 passé par le Real au Barça – à chaque fois, Laudrup était dans le camp vainqueur. Et l’équipe nationale danoise ? Ça valait bien le coup de rater l’Euro 92, vulgairement disputé en Suède.
1h23 de ses plus belles passes. Oui oui, 1h23.
#23 - Lev Yachine
Footeux prolo, colosse moscovite, black as dead ( « l’Araignée noire » !), penalty-killer (150 stoppés, disait-on), seul gardien au Ballon d’or (1963), Euro 1960 mention CCCP, premier portier libéro… Avant chaque match, « l’Immense » s’enfilait un grand verre de vodka ( « Ça décontracte les muscles. » ) et en grillait une ( « Ça décontracte la tête. » ) : keeper number one !
#22 - Hristo Stoichkov
« Le foot, c’est facile à comprendre. Un ballon, onze joueurs. C’est un jeu à la con, il ne faut pas philosopher pendant des heures. Les grands entraîneurs sont ceux qui ont des très bons joueurs, un point c’est tout. Si Cruijff était un excellent coach, c’est surtout qu’il avait Hristo Stoitchkov dans son équipe. » Tellement évident.
Ses 100 plus beaux buts avec le Barça
#21 - Zico
L’un est noir, l’autre blanc. L’un a gagné trois Coupes du monde, l’autre a perdu les deux plus belles. L’un n’a jamais connu que Santos, l’autre a vécu l’anonymat de l’Udinese avant de placer le Japon sur la carte du football. L’un a été mauvais ministre des Sports, l’autre un secrétaire d’État plutôt apprécié. L’un est « le Roi » , l’autre un éternel prince sans couronne. On a le droit de préférer l’autre.
The King
Par la rédaction de So Foot