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- Les 100 meilleurs joueurs « So Foot »
S’il ne devait en rester que 100… (100-91)
So Foot a classé ses 100 meilleurs joueurs de l'histoire. Mais selon ses propres critères. Soit un peu d'objectivité, pas mal de mauvaise foi, beaucoup d'amour et même une dose de grâce. Au fur et à mesure du mois seront ainsi dévoilés, et de manière décroissante bien sûr, les heureux élus. Voici donc les meilleurs joueurs So Foot, classés de 100 à 91. Enjoy. Débattez de notre Top 100 sur le forum !
#100 - Kevin Keegan
Un footballeur aussi généreux que talentueux. Un attaquant capable de planter un lob de 40 mètres après avoir défendu pendant 80 minutes. Un type à deux Ballons d’Or, trois coupes d’Europe et jamais une saison à moins de 10 pions. Un mélange d’opiniâtreté et de génie. Le tout avec des pattes aux joues et une nuque longue. Une vraie légende. Et comme on dit, à la fin, c’est toujours Kevin Keegan.
#99 - Dada Maravilha
Sur l’homme aux 926 buts, Pelé a signé un hommage définitif lors du Mondial 70. « Dada, tu es un phénomène. Tu ne sais pas contrôler, passer ou centrer et tu es là avec nous. Mec, tu dois être un génie. » Amateur d’aphorismes, Dada prétend « avoir été trop obsédé par le but pour avoir pris le temps d’apprendre le temps de jouer au foot » . Son secret à lui tient en trois points : l’obstination du buteur, une détente à la Clyde Drexler et une petite branlette d’avant-match « pour être léger comme un oiseau sur le terrain » . Free as the bird.
#98 - Didier Deschamps
De Didier Deschamps, l’histoire retient des titres, des honneurs, un palmarès, une coupe à la Philippe Gildas, un quart de finale au Mondial 2014, et cette sortie définitive de Jean-Louis Murat: « Il faut toujours un fan de Michel Sardou en équipe de France. » Du joueur, on a presque rien dit ou deux, trois banalités. Porteur d’eau, relai de l’entraîneur, frappe de poussin. Pas faux. Mais regardez juste un match des Bleus avec et sans lui, vous verrez la différence.
#97 - Diego Forlán
Avec ses longs cheveux dorés, le mec le plus classe de l’Uruguay du XXIe siècle a marché sur l’eau pendant une Coupe du monde. Il aurait pu tirer de 50 mètres que ça aurait fait lucarne. D’ailleurs, avec tout le respect pour l’Espagne, ça aurait quand même été autre chose que Casillas, s’il avait soulevé la Coupe du monde…
#96 - Karl-Heinz Rummenigge
Un joueur qui en rappelle d’autres. D’abord barré par Müller, « Kalle » s’affirme au moment du déclin de celui-ci. Blessé lors du Mondial 82, il entre contre la France, marque le but du 3-2 et est l’un des symboles de cette « Allemagne qui n’abandonne jamais » . Il a presque tout gagné, mais restera hanté à vie par les spectres de Paolo Rossi et Diego Armando Maradona.
#95 - Jean-Marc Bosman
Flinguer le football européen pour pouvoir signer à l’USL Dunkerque, était-ce bien raisonnable ? En obtenant gain de cause en 1995 après un combat judiciaire long de presque cinq ans, le milieu de terrain belge permet aux clubs européens de recruter autant de ressortissants de l’Union Européenne qu’ils le souhaitent. Et met définitivement fin aux espoirs de gloire continentale des clubs des championnats les moins fortunés.
#94 - Rabah Madjer
Y a pas de justice dans le foot ? En finale austro-allemande de C1 87 (contre le Bayern, au Prater de Vienne), Rabah fit une « Madjer » (1-1) et centra sur Juary (2-1, victoire de Porto). L’Algérie 82 était vengée… Rabah planta le but vainqueur (2-1 a.p) en Intercontinentale. Putain d’année 87 pour le foot rebeuh !
#93 - Raymond Kopa
Pour les jeunes générations, Raymond Kopaszewski est surtout un vieux monsieur que l’on ressort pour les tirages au sort de Coupe de France. Mais pour les vieux messieurs, Kopa c’est surtout la première aventure française en Coupe d’Europe, la première Coupe du monde réussie par l’équipe de France, le premier Français respecté dans un grand club étranger, le premier Français vainqueur d’une Champions et le premier clash joueur/sélectionneur avec cette phrase sur Georges Verriest : « Je ne sais pas qui il est. Je suis tout juste au courant qu’il est marchand de bestiaux. »
#92 - Sandor Kocsis
Dans la plus romantique des équipes, Sandor Kocsis était un homme de chiffres. Onze réalisations lors de cette maudite Coupe du monde 54 et un ratio effrayant de 75 buts en 68 sélections avec la Hongrie. Surnommé « Tête d’or » pour sa capacité à dominer les airs, Koscis (devenu bistrotier après avoir secoué pendant un septennat les filets du Camp Nou) s’en va sur un dernier saut. Atteint de cancer incurable, il saute depuis le 4e étage de l’hôpital de Barcelone. Il avait 49 ans.
#91 - Rivelino
Milieu offensant, latino moustache, gaucher atomique, joie épileptique quand il marquait. L’inventeur du flip-flap était de la meilleure Selaçao de tous les temps (Mundial 70), mais c’est au Mondial 74 que son coup franc canon perforant le mur de la RDA annonça l’inévitable chute du Mur…
Par la rédaction de So Foot