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Si les personnages de DBZ étaient des joueurs de foot… Partie 1
Dragonball et Dragonball Z ont bercé l'enfance de tous les gamins nés dans les années 80. Mais si les aventures de Sangoku, Sangohan et Vegeta s'immisçaient dans le monde, qu'est-ce que cela pourrait bien donner ?
Sangoku
Sangoku, ou Son Gôku, ou même Kakarotto pour les puristes, c’est le héros, le meilleur, toujours prêt à aider les autres. Le type capable d’anéantir les trois quarts des méchants des trois séries (Dragonball, Dragonball Z, Dragonball GT), de Satan Petit-Cœur à Majin Boo. C’est le père aimant (San Gohan), l’ami fidèle (Krilin et toute la bande), le mari à la fois aimant et fidèle (Chichi). Oui, mais Sangoku, c’est un peu comme Jack dans Lost : le mec est tellement parfait qu’il en devient presque un peu agaçant, planplan et emmerdant. En fait, Sangoku, c’est Xavi. Le joueur propre, parfait, à qui l’on ne peut quasiment jamais rien reprocher, mais qui, à force d’être toujours « trop » , se fait voler la vedette par des joueurs avec plus de relief. Ce qui ne l’empêche pas d’être aimé de tous.
Végéta
Ah, Végéta… Le meilleur personnage de DBZ, évidemment. Parce qu’il est le personnage qui passe par toutes les émotions, et qui fait passer le spectateur par toutes les émotions aussi. Végéta, on le hait autant qu’on l’adore, on le déteste autant qu’on le vénère. Un coup méchant, un coup gentil, un coup très fort, un coup tout nul. Végéta, c’est le perdant magnifique, celui qui a toujours été dans l’ombre de Sangoku, qui a même embrassé le mal (avec son M sur le front) pour réussir à le vaincre. Mais c’est aussi ce père qui s’est sacrifié pour détruire Boo (en vain) et sauver son fiston. Végéta, c’est le paradoxe, c’est le bien et le mal en une seule personne, la force et les faiblesses réunies en un seul corps très musclé. Végéta, c’est Cristiano Ronaldo. Sans les Ballon d’or, parce que, ne l’oublions pas, Végéta ne gagne jamais.
Sangohan
Il n’a pas fallu bien longtemps pour le comprendre. Sangohan, fils de Sangoku, est clairement le guerrier le plus fort de tout l’univers d’Akira Toriyama. Évidemment, impossible de ne pas penser au combat contre Cell, où le gamin déglingue avec une facilité déconcertantes les mini-Cell, avant de finir Cell sur un Kaméhaméha à une main. Mythique. Oui, sauf que Gohan, s’il n’est jamais bien loin des combats, a préféré une vie rangée. Parce qu’il était trop fort ? Parce qu’il était fainéant ? Peut-être un peu des deux. L’enfant prodige s’est mis en couple avec Videl, a eu un gosse, et rideau (ou presque). En fait, Sangohan, c’est le « j’aurais pu, mais non » . C’est celui qui, à chaque fois qu’il entre en scène, montre qu’il est au-dessus du lot, mais qui n’a jamais franchi la barre pour être considéré par tous comme le plus grand. Sangohan, c’est Yoann Gourcuff. Et sa Videl, c’est qui ? Karine Ferri ?
Trunks
L’un des épisodes les plus marquants de DBZ est cet épisode où Freezer revient avec son père. Détruit sur Namek, son corps a été reconstitué par le roi Cold. Les deux méchants débarquent sur Terre avec la ferme intention de tuer tous les habitants. La Terre est condamnée, comme d’hab, quand un guerrier armé d’une épée débarque, se transforme en Super-Sayan et élimine Freezer et son corps. Lui, c’est Trunks, le fils de Végéta, qui arrive tout droit d’un futur alternatif, dans lequel Sangoku est mort d’une crise cardiaque. Ce Trunks du futur, avec son épée, sa veste en cuir et ses bottes, c’est la classe. Un garçon forcément en avance sur son temps, calme, puissant. Rien à voir avec le Trunks du présent, capricieux et têtu. Le Trunks du futur, c’est Redondo. La classe, toujours un temps d’avance, et la même coupe de cheveux. Et on va dire que, s’il n’a pas d’épée, Redondo peut quand même faire des passes laser.
Krilin
Krilin, c’est la définition type du bon copain. Il est là depuis le début, avec son crâne, ses points sur le front et, surtout, son absence de nez. Krilin a toujours été là, aux côtés de Sangoku. Il a été son premier ami, mais a toujours été plus faible que lui. À un moment donné, Krilin était même le boulet, le mec un peu faible dans un groupe très fort. Autour de lui, que des brutes, mais lui n’avait pas le même talent. Il a dû beaucoup bosser, notamment avec Tortue Géniale, ou au Paradis, pour évoluer. Finalement, à force de persévérance, il a fini par s’attacher la sympathie de tous. Krilin, c’est celui qu’on ne peut pas détester. Et, quelque part, c’est quelqu’un que l’on est obligé de détester, car on sait qu’il est avec une nana qui trop belle pour lui, C18. Krilin, c’est Christophe Jallet période PSG. Le bon copain, qui ne savait lui-même pas vraiment ce qu’il foutait là. Mais Christophe a un nez, lui.
Tortue Géniale
Tortue Géniale, ou Kamé Sennin, est un personnage mythique de la saga. Un grand maître des arts martiaux. Il tient un rôle très important dans la saga Dragonball, puisque c’est lui qui apprend tout à Sangoku, et qui remporte le tout premier tournoi Tenkaichi Budokai, en battant justement son disciple Sangoku en finale. C’est également lui qui lui offre le nuage magique, celui qui permettra à Sangoku de se déplacer à toute vitesse partout dans le monde. Dans DBZ, il n’aura un rôle que secondaire, devenant plutôt un vieillard obsédé par les gros seins vivant sur son île déserte, Kame House. Oui, Tortue Géniale, c’est Arrigo Sacchi. Un maître pour tous, un révolutionnaire. L’un a révolutionné la tactique, l’autre a inventé l’entraînement au combat moderne. Aujourd’hui, Sacchi est devenu consultant et se fait souvent clasher en direct par des joueurs (comme Ibrahimović, par exemple). L’histoire ne dit pas, en revanche, si Tortue Sacchi passe sa journée à regarder des émissions de fitness et des revues érotiques.
C18
Brisons le tabou : beaucoup d’enfants nés au milieu des années 80 en ont pincé pour C18. Un cyborg rebelle, qui va rapidement se ranger dans le camp des gentils après s’être fait avaler par Cell. Évidemment, le plus gros braquage de l’histoire reste ce couple qu’elle forme avec Krilin. On parle là d’une jolie blonde qui se marie avec l’un des guerriers les plus nazes de la galaxie, et qui, surtout, n’a pas de nez. Et ils ont même eu une fille, tiens (faudra expliquer comment un cyborg peut avoir un gosse, hein…). Si l’on regarde le problème comme ça, C18, c’est Abbey Clancy, la femme de Peter Crouch. On l’adore, Peter. Lui et sa dégaine folle, ses célébrations de robot, son corps tout gauche. Mais au fond, même lui, il le sait que c’est un braquage. Et elle attend actuellement son deuxième enfant. Ce qui, assurément, soulève moins de questions que l’enfant d’un cyborg.
Raditz
Après la saga Dragonball débute Dragonball Z. Les personnages ont vieilli, Sangoku a eu un fils, et c’est la paix sur Terre. Enfin, pas pour longtemps. Car débarque dans sa capsule le dénommé Raditz. Il annonce à Sangoku qu’il est son frère et qu’il vient sur Terre pour lui rappeler sa mission initiale : conquérir la Terre. Une mission que Sangoku avait oubliée étant enfant, après avoir reçu un coup sur la tête. Avec ses cheveux longs et ses équipements du futur, Raditz le frère ennemi fait flipper. Il a même l’air sacrément méchant lorsqu’il enlève le petit Sangohan. Oui, sauf que tout ça est un feu de paille. Après un combat tout naze, Raditz est anéanti par Petit-Cœur. C’est simple, Raditz, c’est Paolo Cannavaro. Lorsqu’il fait ses grands débuts, en 1998, les avis sont unanimes : Paolo est bien plus fort que son frère Fabio. 16 ans plus tard, Fabio est champion du monde (136 sélections) et Ballon d’or 2006. Paolo, lui, joue à Sassuolo. Bon.
Par Éric Maggiori