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  • Ligue Europa – Finale – Dnipro Dnipropetrovsk/FC Séville (2-3)

Séville remporte encore la Ligue Europa

Par le colonel Christophe Gleizes
Séville remporte encore la Ligue Europa

Au terme d'une superbe finale, le FC Séville remporte sa quatrième C3, en disposant du Dnipro sur le score de 3-2. Les Sévillans se qualifient ainsi pour la Ligue des champions, portant à cinq le nombre de clubs espagnols en C1 la saison prochaine.

Dnipro DnipropetrovskFC Séville (23)

N. Kalinić (7′), R. Rotan (43′) pour Dnipro Dnipropetrovsk , G. Krychowiak (27′), C. Bacca (31′), C. Bacca (73′) pour FC Séville.

Coincé aux avant-postes sous un feu nourri, Carlos Bacca a vu le ballon monter haut dans le ciel, pour redescendre en flèche, tel un obus, au milieu de la mêlée. Au sol, les jambes se sont croisées, les épaules se sont entrechoquées dans des râles de douleur, quand soudain le cuir, détourné de justesse par Vitolo, a pris la direction de la surface. Idéalement lancé, le Colombien n’a pas tremblé au moment d’exécuter le redoutable Boyko. Il a ensuite exulté, avant de regarder le ciel grisonnant, presque incrédule, d’un œil soulagé. Le héros andalou l’avait compris : il venait de gagner cette bataille de Varsovie. Après 73 minutes d’un combat acharné, l’affrontement du soir, digne des fresques épiques les plus connues, avait enfin basculé. Longtemps, le tableau était à la mesure d’une guerre : une pelouse abîmée pour terrain d’opération, une invincible armada espagnole d’un côté, une coalition orientale au nom barbare pour la stopper de l’autre. Entre oppositions de style, frappes létales et contacts musclés, tout aura basculé sur une ultime percée meurtrière des soldats espagnols, durement touchés mais finalement victorieux (3-2).

Dnipro poignarde

Irrespirable, l’entame de match est une véritable guerre de tranchées. Assoiffé de duels, le barbare Stéphane M’Bia tranche dans le tas au centre, quand le colosse Denis Boyko écrase de son poids les premières offensives ibériques. Entre deux formations bien organisées et égales en nombre, seule la force de frappe diffère. Pour déborder l’adversaire, les tacticiens espagnols ont œuvré pour des échanges rapides fait de passes redoublées, quand les soldats ukrainiens opposent une défense rugueuse et compacte, agrémentée d’une froideur clinique au moment de tuer. Trouvé dans les lignes ennemies sur une ouverture long courrier, Kalinić remet en pivot sur Matheus, avant de piquer victorieusement le ballon de la tête sur l’offrande de son camarade (6e). Un véritable coup de tonnerre dans le ciel polonais, annonciateur d’exploits homériques et de duels mythiques. Celui entre Rico et Rotan, sur coup franc, sera plus tard magnifiquement remporté par l’artilleur en chef ukrainien, au sang-froid et à la précision dignes d’un sniper (42e). Mais c’est finalement la double confrontation entre Bacca et Boyko qui aura le plus influencé le destin d’une guerre de position longtemps indécise.

Séville fusille

Déjà auréolés de gloire, vainqueurs de cent batailles européennes, les Espagnols n’ont jamais désarmé face à l’adversité. Au plus dur de l’affrontement, ils ont progressivement imposé leur science de l’offensive pour briser par trois fois le courage désespéré des lignes arrières ukrainiennes. Menés contre le cours du jeu, les hommes de Unay Emeri sont d’abord revenus au score sur un enchaînement rugueux de Krychowiak, qui avait déjà repéré les lieux en bon tacticien (28e). Trois minutes plus tard, c’est le commandant Reyes qui a parfaitement lancé Bacca d’une passe laser dans l’espace. Le Colombien ne s’est pas fait prier pour donner l’avantage aux siens (31e), avant de récidiver au retour des vestiaires, quand les débats redoublaient encore d’intensité (73e). Le coup de trop pour des Ukrainiens volontaires, mais finalement abattus dans une fin de match intense, où se succéderont les bombardements aériens, les tacles appuyés et les tentatives lointaines. Las ! Comme Napoléon Ier appela un jour le maréchal Grouchy, Myron Markevich héla désespérément un sauveur qui ne vint jamais. Presque sans vie, le soldat Matheus s’écroula finalement sur la pelouse, déposant les armes au milieu de la folie (87e). Sur la morne plaine de Varsovie, où se forgent les légendes, Séville était déjà lancé sans retour vers un deuxième doublé. Pour l’éternité.

Par le colonel Christophe Gleizes

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