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Séville et l’Atlético Madrid offrent un nul enjoué

Par Florian Cadu
4 minutes
Séville et l’Atlético Madrid offrent un nul enjoué

Mené au score à la suite de l'ouverture du score de Séville en milieu de première période, l'Atlético de Madrid a égalisé au cours d'une deuxième mi-temps bien plus réussie et a même failli emporter un match très rythmé. Mais Diego Costa a raté son penalty...

Séville 1-1 Atlético de Madrid

Buts : Vázquez (28e) pour Séville // Morata (59e) pour l’Atlético de Madrid

Costa devrait sans doute s’en mordre les doigts, en véritable compétiteur qu’il est. L’heure de jeu est passée et le tableau affiche 1-1, au Stade Ramón Sánchez Pizjuán. L’arbitre montre le point de penalty, dans une rencontre assez forte en émotion et très équilibrée. Si l’avant-centre transforme, l’Atlético de Madrid prend la tête du championnat. Sauf que Vaclík arrête sa tentative et que Saúl, au rebond, n’a pas davantage de réussite.

Ainsi, le choc de la douzième journée de Liga a accouché d’un score nul. Un vainqueur aurait donné un nouveau leader de championnat, mais ni Séville – qui a mené grâce à l’ouverture du score en première période – ni les Matelassiers n’ont su se montrer totalement supérieurs. En même temps, personne ne méritait de perdre.

Banega, dans tous les coups

28e minute, dans le premier acte. Banega, au coup franc, dépose le ballon sur la tête de Vázquez pour l’ouverture de la marque. 1-0, voilà Séville en tête et l’Atlético dans une situation inconfortable dont les gars de Simeone n’ont pas forcément l’habitude. Pourtant, ce sont bien les Colchoneros – sans Costa dans le onze, et avec un Morata visiblement peu en jambes – qui ont jusque-là eu la meilleure opportunité de faire trembler les filets. Mai peu après le coup d’envoi, le coup de casque de Correa ne trouve quant à lui pas le cadre.

Plutôt motivés par ce but loin d’être immérité au regard de leur pressing et de leur légère domination dans le jeu, les locaux tentent alors de réaliser le break dans la foulée. Par l’intermédiaire de Banega, encore lui, qui foire sa tentative dans une position pourtant adéquate. En face, les Madrilènes galèrent à réagir et Saúl souffre des contacts rugueux. Surtout de celui de… Banega. Les cartons pleuvent (quatre, deux pour chaque camp), et l’arbitre met un terme à une première période somme toute serrée.

But refusé et but validé, penalty accordé et penalty raté

La pause arrive à point nommé pour Simeone, qui a bien compris que quelque chose ne tournait pas rond dans son 4-4-2 un peu trop carré. Du coup, l’entraîneur procède à deux changements avant même la reprise : exitLemar et Trippier, coucou Costa et Arias. Coaching gagnant, puisque son équipe se montre beaucoup plus entreprenante malgré un bon Ocampos et que l’attaquant espagnol croit égaliser du crâne moins de dix minutes après le retour des vestiaires. Réalisation annulée par la VAR, en raison du hors-jeu du passeur Correa.

Qu’à cela ne tienne : plusieurs centaines de secondes après, le but de Morata (encore et toujours du front) sur un centre de l’entrant Arias est validé. 1-1, tout reste à (re)faire. Et les deux teamsne veulent pas se contenter d’un partage de points, en témoigne le gros rythme observé sur la pelouse. Vázquez n’est pas loin du doublé (de la tête, évidemment), mais la pièce tombe du côté des visiteurs qui obtiennent un penalty à la suite d’une situation plus que confuse dans la surface de Vaclík. Un Vaclík qui sauve finalement les siens devant Costa puis Saúl, en sortant un double arrêt de l’espace. Banega compte en profiter à l’autre bout de l’enceinte, mais Oblak veille. Séville commence alors à assiéger les cages du portier, Correa se sacrifie en offrant son corps sur un retourné adverse et la boîte crânienne de Costa manque de faire l’ultime différence dans un sursaut. Mais non : ce samedi soir, aucun des deux prétendants au trône ne posera ses fesses dedans.


Séville (4-3-3) : Vaclík – Navas, Koundé, Carlos, Reguilón – Vázquez, Gudelj, Banega (Pozo, 86e) – Ocampos, Óliver (Jordan, 58e), De Jong (Hernández, 77e). Entraîneur : Lopetegui.

Atlético de Madrid (4-4-2) : Oblak – Trippier (Arias, 46e), Felipe, Hermoso, Lodi – Koke, Thomas, Saúl, Lemar (Costa, 46e) – Correa, Morata. Entraîneur : Simeone.

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