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Serie A, épisode 118

Par Andrea Chazy
5 minutes
Serie A, épisode 118

Ci siamo ! La Serie A reprend ses droits ce samedi avec un alléchant Parme-Juventus (18h) pour lancer cette 118e édition. Et avant de plonger la tête la première aux quatre coins de la Botte, petit tour d’horizon des principaux enjeux de cette nouvelle saison.

Des arrivées excitantes venues de l’étranger

Si le mercato en Serie A l’an passé a été vampirisé par l’arrivée de CR7 à la Juventus, il a été cette année clinquant à tous les échelons dans le sens des arrivées. À commencer par l’Inter, qui a signé la plus grosse arrivée en dépensant près de 80 millions d’euros pour arracher Romelu Lukaku à Manchester United. Les Nerazzurri, qui ont notamment accueilli Diego Godín en provenance de l’Atlético et qui travaillent toujours à l’arrivée d’Alexis Sánchez avant le gong, n’ont donc pas été les seuls à prospecter hors des frontières. La Juventus en a fait de même, avec un gros coup nommé Matthijs de Ligt et avec de bonnes pioches gratuites comme Adrien Rabiot, Aaron Ramsey et le rapatriement de Gianluigi Buffon pour peaufiner son groupe.

Dans les habituels du top 3, même le Napoli, habituellement peu dépensier, s’est offert les services d’Hirving Lozano (ex-PSV) pour plus de 42 millions d’euros. On pourrait aussi évoquer les arrivées de Rafael Leão à Milan, de l’international uruguayen Nahitan Nández à Cagliari, de Pau López à la Roma ou même celle de Lass Schöne au Genoa… Sans oublier la Fiorentina et l’arrivée en grande pompe de Franck Ribéry, ni le retour de Mario Balotelli à Brescia dans la ville où Super Mario a grandi. Non, décidément, on ne risque pas de s’ennuyer.


Comment va se comporter la Juve sous Sarri ? Si l’effectif de la Vieille Dame apparaît une nouvelle fois le plus complet sur le papier, la concurrence risque d’être un poil plus accrue avec l’Inter d’Antonio Conte et le Napoli de Carlo Ancelotti. Après cinq années sous la houlette de Max Allegri, la Juventus entame un nouveau cycle avec Maurizio Sarri à sa tête. Une révolution, tant les principes de jeu de l’ancien du Napoli sont idéologiquement éloignés de ce qui se pratiquait sous Allegri. Au moment de sa présentation en juin dernier, il s’estimait prêt à relever le challenge : « Je suis arrivé à Empoli, les tifosi étaient sceptiques. Au Napoli, ils étaient sceptiques. À Chelsea, ils étaient sceptiques. Une seule méthode : gagner et convaincre. Il faut se divertir et avoir des succès. » Le message est clair.

D’autant plus clair, car Sarri sait qu’il arrive dans un club où décrocher un neuvième titre d’affilée est considéré comme une obligation, et qu’il faudra aussi faire mieux que l’an passé en Ligue des champions où l’Ajax lui avait montré le chemin vers la sortie dès le stade des quarts de finale. Ce sera à Sarri d’apporter ces réponses, dès qu’il se sera remis de cette satanée pneumonie.


Que va donner l’Inter d’Antonio Conte ?

Derrière l’ogre piémontais, c’est bien l’Inter qui fait office de principal candidat au Scudetto. Dix ans après sa dernière couronne, c’est avec Antonio Conte à la barre que le club milanais repart enquiquiner son rival turinois. L’ancien coach de la Juve, épaulé par l’ancien directeur sportif turinois Giuseppe Marotta, ont renforcé un effectif qui avait déjà pour but l’an dernier de freiner la Juve au cœur de la Botte. Outre avoir devancé la Juve sur le transfert de Lukaku, c’est à coup d’internationaux italiens (Nicolò Barella en provenance de Cagliari, Stefano Sensi via Sassuolo) que Conte a régénéré un groupe tout en se débarrassant des éléments majeurs qui ne lui plaisait pas en prêtant Radja Nainggolan à Cagliari et Ivan Perišić au Bayern. Seule ombre au tableau ? Le cas Mauro Icardi, qui avait pourri la fin de saison intériste l’an passé, et qui est toujours là, alors que Conte ne semble pas compter sur lui depuis son arrivée. Et si c’était lui, qui permettait à l’Inter de renverser l’ordre établi ?


La course à la Champions s’annonce une nouvelle fois terrible

Si le trio Juventus-Napoli-Inter semble paré pour accrocher les trois premières places, la bataille pour le dernier ticket qualificatif pour la Ligue des champions va faire rage. Surprise la saison passée, l’Atalanta n’a pas été dépouillée comme annoncé et compte bien refaire le coup, même si elle va devoir assumer le rythme de LDC au moins jusqu’au mois de janvier. À ses côtés, avec l’étiquette de prétendant au ticket d’or collée sur le front, le Milan emmené par l’ancien coach de la Samp’ Marco Giampaolo. Les Rossoneri ne disputeront pas l’Europe cette saison à cause de ses ennuis avec le fair-play financier, et serait bien heureux de retrouver la coupe aux grandes oreilles pour redorer son blason. Et puis, il y a bien sûr les deux clubs de Rome qui ont vécu deux étés totalement opposés avec une Roma chamboulée de la tête (avec l’arrivée de Paulo Fonseca) aux pieds (huit arrivées et au moins autant de départs) et une Lazio qui a misé sur la continuité. Ça en fait du monde pour un seul fauteuil.

Lecce, le Hellas et Brescia : la peur de l’ascenseur

C’est devenu une constante en Italie ces dernières saisons : il est rare de voir plus d’un des trois promus parvenir à éviter un retour direct en Serie B. L’an dernier, Parma l’a fait tout en observant Empoli et Frosinone repartir dans l’antichambre. Il y a deux ans, c’était déjà le Hellas et Bénévento qui n’avaient pas réussi à rester à flot. Parmi les trois promus, Brescia, qui a conservé son joyau Sandro Tonali, ainsi qu’Alfredo Donnarumma, meilleur buteur de Serie B avec 25 pions, et qui a en plus accueilli Mario Balotelli, semble être le mieux armé pour sauver sa peau. De retour dans l’élite pour la première fois depuis 2012, Lecce, qui était en Serie C il y a deux ans et qui vient d’enchaîner deux montées successives, fait forcément office de victime idéale. Vraiment ? Rien de mieux qu’un gros test d’entrée pour prouver le contraire, avec un déplacement dès ce lundi à San Siro face à l’Inter pour les gars de Fabio Liverani.

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