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Sergio Ramos au PSG, l’Ibère est déjà rude

Par Mathieu Faure
Sergio Ramos au PSG, l’Ibère est déjà rude

Débarqué courant juillet auréolé d’un CV long comme le bras et l’envie de montrer au football qu’il n’était pas cramé après une dernière saison compliquée au Real Madrid, Sergio Ramos n’a toujours pas disputé la moindre minute avec le PSG. Blessé dès son arrivée, l’Ibère interroge déjà.

8 juillet 2021, Sergio Ramos, 180 sélections avec l’Espagne, 671 matchs avec le Real Madrid, un palmarès XXL, signe au PSG. C’est beau, clinquant, expérimenté, charismatique, tatoué, bien rasé, bien gaulé. Bref, ça envoie du swag. Avant la réception de Leipzig en Ligue des champions, le numéro 4 du PSG affiche pourtant le chiffre astronomique de zéro minute de jeu depuis sa signature. Pis, il n’a pas encore fait le moindre entraînement collectif et n’a participé à aucun match amical de présaison. Une tuile quand on pense aux commentaires laudatifs qui ont accompagné son arrivée dans la capitale.

On parlait de tests physiques impressionnants, d’une défense à trois, d’une concurrence élevée et d’un Kimpembe poussé, petit à petit, sur le banc, on a même évoqué le brassard de capitaine. Sauf que le numéro 4 du PSG a surtout passé ses longs mois parisiens à lever ses pouces face à la caméra du club, à balancer des clins d’œil et des œillades et à faire du vélo d’appartement pendant que les copains s’entraînaient. Un quotidien d’une tristesse infinie qui s’inscrit dans la lignée de son année civile 2021 absolument cauchemardesque avec le Real Madrid (5 petits matchs joués, deux grosses blessures). Sa dernière sortie officielle ? Le 5 mai face à Chelsea en demi-finales retour de Ligue des champions (défaite 0-2). Pour le moment, entre son genou qui interroge et ses mollets qui pètent de partout, Sergio Ramos reste une immense interrogation.

La malédiction du numéro 4

Même son entraîneur, pourtant adepte de la langue de bois, n’est plus capable de donner une date de retour pour son défenseur central. De passage sur la radio espagnole Cadena SER la semaine dernière, Mauricio Pochettino a préféré botter en touche. « Malheureusement, Ramos n’a pas encore commencé à s’entraîner avec le groupe, mais il est proche. J’espère que ce sera le plus tôt possible. Nous sommes satisfaits de sa progression. C’est un grand champion. Qui peut douter de sa qualité de compétiteur et de son talent de footballeur ? La situation ne l’amuse pas, mais il est fort. » La situation ne doit pas amuser grand monde, et notamment la direction du PSG qui voulait s’offrir un défenseur central expérimenté, connu et reconnu à moindre frais, et qui se retrouve avec une ambulance sur crampons.

Sur le circuit depuis son plus jeune âge, Ramos a du kilométrage au compteur et semble bien loin de l’état physique de certains centraux, âgés, mais toujours au top à l’heure actuelle : Thiago Silva, Pepe, Giorgio Chiellini, pour ne citer qu’eux. Au PSG, on tente de regarder ailleurs quand on voit Thiago Silva, 37 ans, enchaîner les performances avec Chelsea quand Sergio Ramos s’amuse de l’objectif de la caméra du club la semaine et squatte la tribune présidentielle le week-end.

La fin de l’histoire entre Ramos et le PSG permettra de placer le curseur et d’apprécier son apport et l’intérêt de sa signature. Mais pour le moment, force est de constater qu’il est impossible de définir son apport, puisque l’homme n’a jamais été aperçu sur un terrain avec le maillot parisien sur le dos. On peut encore parler de retard à l’allumage, d’autant que le PSG n’a pas besoin, pour le moment, de Sergio Ramos, puisque sa défense est toujours composée de quatre défenseurs centraux, tous internationaux, avec Marquinhos, Kimpembe, Kehrer et Diallo. Mais c’est aussi une question d’image, de prestige, de crédibilité. Il n’est pas possible, pour le PSG, que cette arrivée se transforme en fiasco. Au-delà de la logique sportive et économique, il est aussi question, un peu, de karma. Sergio Ramos, qui a tout fait pour récupérer son numéro 4 mythique lors de son arrivée à Paris, ne peut pas donner de l’épaisseur à une légende qui prend, avec les années qui passent, de plus en plus de poids dans les couloirs du Parc des Princes. Le numéro 4 serait maudit sous QSI. Rappel des faits : Krychowiak, Cabaye, Stambouli, Kehrer et, maintenant, Sergio Ramos. Ça commence à faire beaucoup. Même quand on ne croit pas à ces conneries.

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Par Mathieu Faure

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