S’abonner au mag
  • Autres championnats
  • États-Unis
  • MLS
  • Toronto

Sebastian Giovinco, the Ant-man

Par Régis Delanoë
3 minutes
Sebastian Giovinco, the Ant-man

C'est la nouvelle superproduction signée du très bling bling Toronto FC : l'attaquant italien Sebastian Giovinco se promène actuellement sur les pelouses de MLS et vient de signer le triplé le plus rapide de l'histoire de la Ligue au Yankee stadium de New York. De quoi envisager un retour en sélection ?

Cette semaine dans les salles sort Ant-man, le plus petit des super-héros. Ce week-end à New York a (re)surgi son alter ego footballistique, Sebastian Giovinco, l’attaquant de 28 ans au physique de gamin, avec son 1,64 m qui lui a valu un surnom : la fourmi atomique. C’était dimanche au Yankee Stadium, l’antre de New York City FC. Un avant-dernier match de MLS en ce week-end estival et assurément l’affiche qu’il ne fallait pas manquer entre deux des franchises les plus médiatiques de la saison. D’un côté les New-Yorkais qui en sont à leur saison inaugurale avec une première star dans ses rangs, David Villa, une deuxième qui devrait vite enfin débuter sous ses nouvelles couleurs, Frank Lampard, et une troisième qui va suivre rapidement, Andrea Pirlo. De l’autre, les Canadiens de Toronto et leur recrutement spectaculaire depuis plusieurs saisons, avec en 2015 l’arrivée de ce Sebastian Giovinco, en provenance d’une Juventus où il avait toujours joué, mais où il n’a jamais réussi à s’imposer définitivement comme titulaire. Les deux franchises vivent une saison 2015 compliquée au regard de leurs ambitions et le duel entre eux était particulièrement attendu. Il a accouché d’un 4-4 plus fou par l’ampleur du score que par le jeu en lui-même. Avec un incontestable homme du match : Giovinco bien sûr, auteur d’un triplé inscrit en neuf minutes à la fin de la première période et d’une belle passe décisive pour le quatrième but des siens en seconde. Et encore, il a commencé la partie en loupant un penalty…

Vidéo

Déjà 11 buts et 8 passes

Alors bien sûr, il faut tout de suite tempérer la performance. Car en face, la défense new-yorkaise était bien, bien faible – comme celle de Toronto d’ailleurs, avec un Damien Perquis en souffrance, auteur d’un CSC. Côté NYCFC, c’est le lolesque Kwame Watson-Siriboe qui a morflé, se trouvant impliqué sur les trois buts de l’Italien avant de se faire sortir par son entraîneur à la pause… Il n’empêche que ce triplé porte tout de même déjà à 11 le nombre de buts inscrits par Giovinco en MLS depuis son arrivée cet hiver, s’ajoutant à 8 passes décisives. Il est le deuxième meilleur buteur de la Ligue et le quatrième passeur, alors qu’il évolue dans une équipe qui, il faut le rappeler, n’est pas la meilleure du moment, loin s’en faut, malgré un recrutement VIP (Bradley l’an dernier, Altidore, Cheyrou, Perquis…). L’arrivée de Giovinco au TFC est d’ores et déjà une grande réussite, ce qui constitue une bonne nouvelle pour une franchise qui a beaucoup dépensé dans le vide par le passé. Payé 6 millions d’euros net par an sans compter différentes primes d’intéressement, l’ancien de la Juve se balade dans une MLS où le niveau reste encore sans commune mesure avec les grands championnats européens, l’italien inclus. Il se balade et il s’éclate, passant du statut de remplaçant frustré à celui de star de son équipe et même de la Ligue. Il aurait eu tort de s’en priver, même si ce choix de carrière a eu une conséquence négative : l’arrêt provisoire – du moins pour l’instant – de sa carrière internationale.

L’entretien avec Pirlo

Dommage pour un joueur qui avait pour habitude d’être régulièrement appelé par le sélectionneur Antonio Conte, lequel appréciait son profil de joker. Un choix a priori réfléchi, comme il l’a confié le mois dernier lors d’une interview accordée à Sky Sports Italia. « Je savais que ce serait plus difficile désormais pour moi d’être appelé en équipe nationale, a-t-il dit, mais cela reste néanmoins mon objectif et je vais tout faire pour porter le maillot azzurri à l’avenir. » Un entretien au cours duquel Giovinco a aussi reconnu avoir discuté avec Andrea Pirlo lorsque celui-ci s’est vu proposer d’aller jouer à New York. « Je lui ai dit ce que je pensais : que c’est une expérience qui mérite d’être vécue. » Parole d’Ant-man.

Pourquoi Viktor Gyökeres est une fraude

Par Régis Delanoë

À lire aussi
Articles en tendances
Logo de l'équipe France
Les notes des Bleus
  • Ligue des nations
  • J6
  • Italie-France (1-3)
Les notes des Bleus

Les notes des Bleus

Les notes des Bleus
13
Revivez Italie-France (1-3)
  • Ligue des Nations
  • J6
  • Italie-France
Revivez Italie-France (1-3)

Revivez Italie-France (1-3)

Revivez Italie-France (1-3)
Logo de l'équipe France
Les notes des Bleus
  • Ligue des nations
  • J5
  • France-Israël (0-0)
Les notes des Bleus

Les notes des Bleus

Les notes des Bleus
00
En direct : France-Israël (0-0)
  • Ligue des nations
  • J5
  • France-Israël
En direct : France-Israël (0-0)

En direct : France-Israël (0-0)

En direct : France-Israël (0-0)

Votre avis sur cet article

Les avis de nos lecteurs:

Nos partenaires

  • Vietnam: le label d'H-BURNS, Phararon de Winter, 51 Black Super, Kakkmaddafakka...
  • #Trashtalk: les vrais coulisses de la NBA.
  • Maillots, équipement, lifestyle - Degaine.
  • Magazine trimestriel de Mode, Culture et Société pour les vrais parents sur les vrais enfants.
  • Pronostic Foot 100% Gratuits ! + de 100 Matchs analysés / semaine