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SCO, les lettres de mon Moulin

Par Florian Cadu
4 minutes
SCO, les lettres de mon Moulin

Sans faire de bruit, Angers avance tranquillement dans sa mission maintien. Pas à la même allure que la saison dernière, quand les gars de l’Ouest étaient deuxièmes après dix journées, mais en utilisant les même recettes sportives et humaines.

Toulouse, Guingamp, Nice… Les équipes surprises ne manquent pas en ce début de championnat. Mais en plus des trois cités, on devrait y ajouter Angers. Un peu oublié, le club de l’Ouest ? Oui, assurément. Pourquoi ? Tout simplement parce que le SCO, actuellement neuvième devant Lyon ou Marseille, n’en est pas à son coup d’essai. Il a ainsi terminé à la même place du classement à l’issue du dernier championnat, après avoir squatté les cinq premières jusqu’en février. Pourtant, le budget du Sporting, atteignant vingt-cinq millions d’euros, représente un neuvième de celui de l’OL, et un quart de celui de l’OM. C’est même le plus faible de Ligue 1. Il n’a augmenté que d’un petit million depuis la saison dernière.

Du coup, les ambitions restent mesurées, malgré les très bons résultats récents. « Oui, ce qui nous est arrivé l’année dernière était extraordinaire. On était troisièmes à la trêve hivernale et on prenait très, très peu de buts. Ne pas descendre, c’est bien, faire une bonne saison, c’est bien, mais maintenant, il faut être capables de perdurer. Donc on vise en priorité le maintien, répète Serge Le Dizet, l’entraîneur-adjoint. Surtout que ça peut permettre de passer un cap. Si on reste plusieurs années dans l’élite, les moyens financiers augmenteront en même que les objectifs. À terme, l’idée est de devenir une valeur sûre de Ligue 1. »

Rythme de croisière trouvé

Pour le moment donc, les dirigeants peuvent être satisfaits. Si, lors de la saison dernière à la même période, les Angevins s’invitaient sur le podium de L1 avec vingt et un points juste derrière l’intouchable PSG et n’avaient connu qu’une seule défaite, le bilan comptable actuel respire la sérénité. Forts de leurs quatorze unités, les hommes de Stéphane Moulin sont loin, très loin de la zone rouge – Caen, premier relégable, est à neuf rangs. Surtout, après une reprise très compliquée (trois défaites lors des trois premières journées), Angers ne s’est incliné qu’à Monaco.

Un bilan plus qu’honnête pour une équipe censée se battre pour le maintien. Et ce, malgré la grave blessure de son meilleur attaquant, Billy Ketkeophomphone. Même si Le Dizet fait la fine bouche : « C’est vrai, on est bien en ce moment. On n’a pas volé nos points. Mais je pense qu’on devrait en avoir six à huit de plus. À Metz ou Monaco par exemple, on méritait mieux. Et avec six unités supplémentaires, on collerait au podium. L’impression ne serait pas la même. Ça refléterait davantage notre niveau actuel. »

Triple dix

Pour obtenir matchs nuls et victoires, le SCO use des mêmes recettes que la saison dernière. Dans le choix des hommes, d’abord. « On a gardé notre colonne vertébrale, puis on a pris des jeunes joueurs de L2 ou National, qui ont un potentiel à développer et qui veulent prouver leur niveau en Ligue 1, reprend le coach. Ça avait bien marché l’année dernière, donc… Et de toute façon, le club ne peut financièrement pas faire autrement. » Et dans les décisions tactiques, ensuite. Comme lors du précédent exercice, la solidité et les prises de risques limitées sont de mise. Les Noir et Blanc marquent peu et encaissent peu : dix buts encaissés, dix buts inscrits en dix matchs. Soit la sixième meilleure défense et la sixième pire attaque du pays. Mathématique.

Une frilosité qui est quand même à double tranchant. Outre le manque de spectacle offert aux supporters du stade Jean-Bouin ou des autres enceintes (deux buts par match en moyenne à domicile comme à l’extérieur), Stéphane Moulin n’en fait parfois qu’à sa tête. Comme en seizièmes de finale de la Coupe de la Ligue bazardée cette semaine, où son coaching perdant n’est pas franchement à applaudir. Alors que son équipe bis, déjà pas très séduisante sur le papier, est menée deux buts à un, le technicien rappelle Flavien Tait, ailier offensif, sur le banc pour faire entrer… Grégory Bourillon, milieu défensif. De quoi faire sortir Hatem Ben Arfa de sa boîte, qui avait maladroitement dénoncé le jeu proposé par le SCO l’année dernière. Reste que quand on a une masse salariale encadrée et le plus petit budget de l’élite, c’est tout de suite un peu plus pardonnable.

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