S’abonner au mag

Santander – Barça (1-4) : Barça fait mal

Par
Santander – Barça (1-4) : Barça fait mal

Suite au 5-2 infligé à l'Atletico, Guardiola regrettait de ne pas avoir «vu cette équipe qui aime faire circuler le ballon rapidement». Le voilà rassuré. Barcelone a joué divinement, et en a planté 4. Avant d'en prendre un...

« Ces dernières années, nos matches contre Santander ont toujours été serrés. Comme l’année dernière, où nous avons gagné à la dernière minute (1-2) à l’extérieur, et fait un match nul à domicile (1-1). Le Sardinero est toujours un déplacement difficile » . Guardiola avait prévenu ses joueurs. Bien lui en a pris. Valdès – Abidal, Puyol, Piqué, Alves – Busquets, Xavi, Keita – Henry, Ibrahimovic, Messi. Et le Barça d’être tout de suite dans le camp adverse. D’abord des frappes de loin (Henry, Zlatan) pour faire sortir la défense. Puis ça se rapproche. Mais ça chie encore un peu. Henry ne résiste pas à une charge bénigne d’un défenseur. Zlatan rate son contrôle. Pique s’ouvre le cuir chevelu. Pep se passe la main sur son crâne rasé, c’est qu’il souffre vraiment avec ses joueurs. Qui continuent d’asphyxier leur adversaire. Et obtiennent un coup-franc. Alves va le frapper de loin. Non. Xavi préfère décaler Messi à droite. Centre pour Ibra. Tête. But. Le Suédois ne s’est pas encore tout à fait adapté, mais en attendant, il marque. 1-0, son 4e but en autant de matchs. Et Z de passer tout près de doubler la mise à peine quelque secondes plus tard. Dommage, ça finit sur le poteau.

Si Ibrahimagique n’a pas encore pris toute la mesure du collectif catalan, il apporte déjà son physique et sa technique individuelle. Et rien que ça, c’est déjà beaucoup. Avec lui, Barcelone a de nouvelles facettes à son attaque. Guardiola est un génie. Avec cette nouvelle vague, il peut maintenir une ambiance studieuse au sein de son groupe. Toute l’équipe doit s’adapter à son nouveau numéro neuf, donc continuer à travailler. La relation avec Ibra, ok, mais aussi ses acquis. Ainsi, les joueurs catalans n’ont pas perdu les bonnes manières de l’an passé. Ils ne jouent pas dans la moitié de terrain adverse, mais dans la surface adverse. Et y font ce qu’ils veulent. Le ballon circule. Au centre. A gauche. Abidal remet pour Keita. Au centre. Passe pour Messi, qui s’appuie sur Xavi, avant d’enrouler dans la lulu adverse. Trop facile. 25e minute de jeu. 2-0. Puis 3. Suite à un corner, Ibra récupère la balle dans la surface, au milieu de 5 défenseurs. Dos au but. Protège avec son corps. Son grand corps. Fixe. Talonne, génial, pour Pique et son bandage. Qui n’ont plus qu’à conclure.

Avec Barcelone, ce ne sont pas des temps forts, ce sont des ouragans. Qui emportent tout sous leur passage. Avec fluidité, style, et grâce, les Barcelonais s’invitent progressivement dans le camp adverse. S’y sentent bien, se transmettent la balle avec rythme et bonnes intentions, donc y restent. Avant de, tant qu’on y est, rentrer dans la surface. Et marquer. Puis presser dès l’engagement adverse. Retourner dans le camp adverse. Fluidité. Transmission de balle. Style. Dans la surface. Grâce. But. Engagement… Trop facile.

Pour l’équipe adverse, c’est un calvaire. Car, privée de la possession, elle déjoue. Déjà qu’il lui reste 50 mètres à parcourir pour atteindre le but catalan, elle se précipite dès qu’elle a la balle. Balance devant à la va-vite. Et rend d’autant plus facilement la balle à Barcelone. La quadrature du cercle vicieux. Premier arrêt pour Valdes à la 55è minute… Trop facile.

Alors il faut bien que ça se complique un peu. Zlatan, touché à la cheville, sort pour Pedro. Henry prend l’axe. Le Français permet de jouer la profondeur mais est largement moins à l’aise que le Scandinave dans le jeu dos au but. Et n’a pas vraiment le même impact. D’ailleurs le rythme retombe un peu. Barcelone peut se permettre d’être décontracté. C’est bien le seul reproche qu’on peut leur faire. Le match est joué, et manque donc d’intensité. Comme le pressing barcelonais. Heureusement, Messi est là. S’il ne les tente pas à 0-0, il se permet des raids solitaires une fois l’écart creusé. Et un, et deux, et trois joueurs passés en revue. Frappe du gauche. Lucarne. 4-0. Trop facile. Messi, content, sort pour Iniesta. Après un tel match, on se demande bien ce que Guardiola va bien pouvoir trouver à redire. Peut-être le manque de fluidité de Keita, de vivacité d’Henry. Ou la blessure de Zlatan. Bref, rien de bien sérieux.

Heureusement, ses joueurs sont dévoués. Alves par exemple, qui monte trop haut et trop souvent, bref, fait tout pour délaisser son couloir. Santander finit par en profiter. Feinte de frappe, petit missile de Serrano. Comme le jambon. En mieux, en moins tendre. Et Santander d’avoir encore quelques situations un peu chaudes en fin de partie. Ils sont vraiment cool ces Barcelonais. Et dévoués à la cause de leur entraîneur. Guardiola peut être fier d’eux: il va pouvoir râler.

Denis Zakaria a plus d’un tour dans son sac

Par

À lire aussi
Articles en tendances
10
Revivez la victoire du PSG contre Gérone  (1-0)
  • C1
  • J1
  • PSG-Gérone
Revivez la victoire du PSG contre Gérone (1-0)

Revivez la victoire du PSG contre Gérone (1-0)

Revivez la victoire du PSG contre Gérone (1-0)

Votre avis sur cet article

Les avis de nos lecteurs:

Dernières actus

10
Revivez la victoire du PSG contre Gérone  (1-0)
Revivez la victoire du PSG contre Gérone (1-0)

Revivez la victoire du PSG contre Gérone (1-0)

Revivez la victoire du PSG contre Gérone (1-0)

Nos partenaires

  • Vietnam: le label d'H-BURNS, Phararon de Winter, 51 Black Super, Kakkmaddafakka...
  • #Trashtalk: les vrais coulisses de la NBA.
  • Maillots, équipement, lifestyle - Degaine.
  • Magazine trimestriel de Mode, Culture et Société pour les vrais parents sur les vrais enfants.
  • Pronostic Foot 100% Gratuits ! + de 100 Matchs analysés / semaine