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Sanchez, le coup du Barça

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Sanchez, le coup du Barça

Ca y est, le mercato 2011 va enfin pouvoir s'emballer. Alexis Sanchez, le prodige chilien, s'est engagé pour cinq ans avec le FC Barcelone. Coût de la manœuvre : 37,5 millions d'euros (26 + bonus) et un gentil Bojan qui va lui laisser sa place en suivant Luis Enrique du côté de Rome.

Fin du feuilleton. Alexis Sanchez est un joueur du FC Barcelone comme l’annonce le club sur son site : « L’Udinese et le FC Barcelone ont trouvé un accord définitif pour le transfert d’Alexis Sanchez. le coût de l’opération est de 26 M€ fixes plus 11,5 M€ de variables. L’arrivée du joueur est prévue pour cette fin de semaine » . Après des semaines de rumeurs, de « peut-être j’y vais, peut-être j’y vais pas » , de Manchester City qui vient s’insérer dans la transaction pour emmerder tout le monde, le club catalan est parvenu à boucler la première très grosse transaction de l’été, après celle de Coentrao au Real Madrid. Pour 37,5 millions d’euros (achat du joueur, bonus et primes), il empoche le joueur révélation de la dernière Serie A. Un joueur qui, à en croire son profil et ses caractéristiques, devrait se trouver comme un poisson dans l’eau au sein de l’effectif barcelonais. Le Barça aurait souhaité insérer dans la transaction le jeune Jeffren, histoire de faire baisser le prix, mais le joueur a refusé de s’exiler dans le Frioul. Si l’idée de le voir associé à des monstres comme Messi, Xavi ou Iniesta fait rêver, cette transaction millionnaire appelle tout de même une petite tristesse : on ne verra plus l’incroyable duo Di Natale-Sanchez, 40 buts à eux deux la saison passée. Dommage, en Ligue des Champions, cela aurait pu être une jolie attraction.

Un quadruplé et un moteur dans les jambes

Retour en arrière. Août 2010. Francesco Guidolin s’assoit sur le banc de l’Udinese avec un objectif : faire oublier la décevante saison précédente. Le début de championnat est calamiteux, mais vers le mois de décembre, son Udinese commence à prendre forme. Son système de jeu, un 3-5-2 résolument basé vers l’offensive, permet à un jeune joueur de 22 ans d’exprimer pleinement son talent. Il s’appelle Alexis Sanchez, est arrivé à Udine en 2006 pour une bouchée de pain, et a été prêté entre 2006 et 2008 à Colo Colo et à River Plate, histoire de faire ses armes. Considéré comme un joueur prometteur par son président Pozzo, Alexis Sanchez va littéralement exploser à partir de janvier 2011. Le déclic se produit le 9 janvier. L’Udinese est en déplacement à San Siro, pour y affronter le leader, le Milan AC. Aux côtés de Di Natale, Sanchez fait tourner la tête des expérimentés défenseurs rossoneri, et contribue à l’incroyable 4-4 final. La seule fois de la saison où Milan encaissera plus de deux buts.

La semaine suivante, rebelote. Déchaîné, le Chilien claque un magnifique but face au Genoa, pour une éclatante victoire 4-2. Il récidive face à la Juventus (2-1) et à la Sampdoria (2-0). Le 27 février, l’Italie toute entière comprend qu’un phénomène est né. Sanchez inscrit un quadruplé sur la pelouse de Palerme (le seul de la saison en Italie) et marque les esprits par sa vitesse et sa technique. Une vitesse qui lui permet, deux semaines plus tard, d’inscrire un but magique face à Cagliari, en traversant le terrain en 8 secondes et en éliminant tous les défenseurs, gardien inclus. Plus aucun doute, Sanchez n’est plus un futur grand. C’est un grand. Tout court.

L’Inter et la Juve se couchent

A coup de prestations incroyables, le petit attaquant transcende les siens vers la quatrième place, qualificative pour la Ligue des Champions. Mais le patron frioulan n’est pas dupe. Il sait bien qu’après une telle saison, il serait suicidaire – sur le plan des bénéfices – de ne pas laisser partir son poulain. Même si les tifosi espèrent encore voir leur chouchou aux côtés de son « jumeau » de l’attaque la saison suivante, Sanchez sait déjà que l’ultime match face au Milan AC (0-0) sera son dernier sous les couleurs bianconere. On l’annonce déjà à l’Inter, à la Juventus, puis à Manchester City, au Real Madrid et enfin au FC Barcelone. Le premier à vraiment entamer une tractation est Massimo Moratti. Fasciné par le joueur, le président de l’Inter rêverait de l’associer à Sneijder, Eto’o et Pazzini, pour une attaque atomique. Mais malgré toute sa bonne volonté, Moratti comprend vite qu’il ne pourra jamais s’aligner sur les offres en provenance d’Angleterre et d’Espagne. La Juve, qui était en embuscade, se fait également une raison. Son avenir n’est plus en Italie.

Le Barça ou rien

A la mi-juin, Manchester City déboule avec ses gros dollars. La presse transalpine fait état d’une offre indécente de 43 millions d’euros. A tel point que certains, comme le Corriere dello Sport, annoncent déjà en Une que l’affaire est bouclée. Faux. Car le joueur n’a pas l’air très chaud. L’Angleterre ne le tente pas outre-mesure. Histoire d’emmerder son rival, Manchester United tente de s’insérer dans les discussions. Alors, Sanchez hausse le ton. Lui qui n’avait quasiment pas prononcé le moindre mot depuis la fin du championnat s’exprime enfin. Et le message est clair. « Soit je vais au Barça, soit je reste à Udine » . Boum. Remballez vos chéquiers, messieurs les cheikhs. Sanchez veut le Barça, veut jouer avec Messi, veut courir dans tous les sens sur l’immense pelouse du Camp Nou. Le message est reçu cinq sur cinq par les dirigeants barcelonais, qui ne souhaitent même pas attendre le début de la Copa America, à laquelle le joueur participe avec le Chili, pour boucler l’affaire. Des émissaires de Sandro Rosell sont envoyés en Argentine pour trouver directement le joueur.

Finalement, la compétition débute et l’accord n’est toujours pas trouvé. Les dirigeants frioulans, voyant l’affaire s’éterniser, commencent même à évoquer un Sanchez qui resterait un an de plus à Udine. Pas question : les blaugrana y travailleront jour et nuit s’il le faut. Sanchez score contre l’Uruguay et les fait saliver un peu plus encore. Puis le Chili se fait sortir en quarts par le Venezuela. Sanchez est donc enfin libre et prêt à s’offrir corps et âme au Barça. Finalement, hier, Gino Pozzo, fils du patron de l’Udinese, débarque à Barcelone et annonce « un accord total entres les deux parties » . Aujourd’hui, dans l’après-midi, tout le monde se met d’accord. L’Udinese, son président, le Barça, et évidemment, le joueur. Le gros chèque tombe. 37,5 millions en tout, emballez, c’est pesé. Sanchez est blaugrana. Enfin.

Eric Maggiori

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