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Sambou Yatabaré : « C’est un match piège »

Propos recueillis par Christophe Gleizes
Sambou Yatabaré : «<span style="font-size:50%">&nbsp;</span>C&rsquo;est un match piège<span style="font-size:50%">&nbsp;</span>»

Opposé ce jeudi soir à Concarneau en quart de finale de la Coupe de France, Guingamp espère bien conserver son titre durement gagné. Plein d'ambition, Sambou Yatabaré nous raconte ses dernières semaines difficiles entre élimination à pile ou face, sifflets du public et guerre de tranchée ukrainienne.

Bonjour Sambou ! Comment va le moral ?

La semaine a été difficile, mais ça va mieux, merci.

Si on résume un peu ton parcours dernièrement, tu as été éliminé par tirage au sort à la CAN, sorti de la ligue Europa avec Guingamp, puis sifflé par le Roudourou contre Montpellier…

Oui…

Tu comprends les sifflets de ton public ?

J’étais un peu fatigué, après ce sont des supporters, on ne contrôle pas… Je n’y fais pas trop attention, d’autant plus que je n’ai pas été trop déçu de mon match, mis à part quelques petits faits de jeu. Pour tout dire, je n’y pense même plus, c’est déjà terminé.

Très remonté, Jocelyn Gourvennec est monté au créneau pour te défendre ce week-end. Quelle relation as-tu avec lui ?

Oui, c’est vrai, cela ne lui a pas plu, il n’a pas trouvé ça normal. Il m’a dit que ce n’était pas mérité et que le public n’avait pas à faire ça. Avec lui, tout se passe bien. Il est content de ce que je produis sur le terrain et il apprécie mon état d’esprit.

Qu’a-t-il apporté à Guingamp ?

Il a construit une équipe qui est à son image… Avant chaque match, il sait exactement ce qu’on doit faire pour l’emporter. Pendant toute une semaine, il nous détaille une à une les clés de la rencontre, afin de nous mettre dans les meilleures conditions. Et force est de constater qu’il a souvent raison.

Quel est le secret de votre réussite cette saison ?

Comme partout, c’est un tout. Chacun apporte sa pierre à l’édifice, le coach, les joueurs et puis surtout le club qui fait tout pour qu’on soit dans les meilleures dispositions. Chacun a un rôle à jouer et le fait du mieux possible.

Dernièrement, le club semble un peu accuser le coup avec deux défaites d’affilée…

Le foot a ceci de spécial qu’il n’y a pas toujours beaucoup d’écart entre la victoire et la défaite. Sur ces deux matchs, ça s’est joué à peu. En regardant les rencontres, on a fait ce qu’il fallait, mais peu de choses ont tourné en notre faveur.

Contre Kiev, qu’est-ce qui n’a pas marché ?

On aurait sans doute pu faire davantage à l’aller, mais je pense que cela se joue vraiment sur le match retour. Nous n’avons pas été assez efficaces, au contraire de nos adversaires. On a eu les occasions, mais on ne les a pas mises au fond. Derrière, on a fait quelques erreurs dont ils ont profité. C’est forcément décevant, mais il nous reste encore beaucoup d’objectifs.

Dont ce quart de finale de Coupe de France contre Concarneau…

La Coupe de France, c’est forcément un gros défi. Nous sommes les tenants du titre, donc on a envie de garder le trophée. Et puis il ne faut pas oublier qu’une victoire finale nous qualifierait pour la Coupe d’Europe. En repensant aux émotions que nous a procurées la victoire en Grèce, on a forcément envie d’y retourner.

Tu te méfies de ces amateurs ?

Forcément, c’est un match piège, c’est la Coupe de France.

Tu rentres tout juste de la CAN. Qu’as-tu pensé de ton aventure avec le Mali ?

Vu le nombre de jeunes joueurs sélectionnés, je trouve que notre bilan est plutôt positif. On est en train de construire une équipe. Mais la manière dont nous avons été éliminés, par tirage au sort, reste forcément une déception. Quand j’ai appris que c’était fini, c’était dur, j’ai juste eu envie d’aller voir ma famille. Ce n’est pas le football qui a décidé. Sur le coup, tu as l’impression d’être venu pour rien. Mais on ne peut pas s’en vouloir avec le recul, car c’est un paramètre que l’on ne pouvait pas contrôler.

Tu n’as pas trop de regrets ? Notamment celui de ne pas avoir été plus offensifs parfois ?

On regrette forcément quand on est éliminé, il nous fallait une victoire. Mais sincèrement, tous les matchs étaient difficiles. Après chaque rencontre, on n’était pas contents d’avoir le nul, mais presque (rires). À chaque fois, c’étaient plutôt des bons points de pris, sauf contre la Guinée.

Étant donné le suspense insoutenable, le manque de spectacle et le nombre de matchs nuls, une analogie avec la Ligue 1 est-elle possible ?

C’est difficile de comparer avec la Ligue 1. Les terrains sont différents, et c’est plus intense au niveau physique à cause de la température. En ce qui concerne la mentalité défensive des équipes en poules, ce sont des matchs où on joue pour se qualifier, les pays ont du mal à se libérer et ne veulent pas prendre de buts. À partir du moment où les poules sont terminées, seule la victoire compte, donc on joue plus libéré.

Que manque-t-il encore aux sélections africaines pour franchir un palier au niveau mondial ?

Je ne pense pas que ce soit la qualité des joueurs sur le terrain qui soit à remettre en cause. En Afrique, on a les meilleurs joueurs du monde, il n’y a qu’à voir Yaya Touré ou Seydou Keita. Les vrais soucis se passent en dehors du terrain au niveau de l’organisation et de la préparation, c’est vrai que pour l’instant, on a du mal. Tout ça va changer, et les équipes africaines monteront quand il y aura un déclic.

Cette CAN était en tout cas l’occasion pour toi de revoir ton frère Mustapha. Comment ça se passe pour lui en Turquie ?

C’était super de pouvoir faire la compétition à deux, c’est quelque chose que nous attendions depuis longtemps. Actuellement, il va bien, mais il sort d’une blessure, il est en phase de reprise…

C’est pas trop compliqué pour lui de mater les Feux de l’amour à Trébizonde ?

Non, ça va, il a trouvé une solution (rires).
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Propos recueillis par Christophe Gleizes

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