- Ligue 1
- J27
- Marseille-ASSE (2-0)
Saint-Étienne subit la loi de l’Olympique de Marseille
Invaincu depuis quarante ans au stade Vélodrome contre Saint-Étienne, l'Olympique de Marseille a fait respecter cette série en s'imposant facilement grâce à deux buts précoces signés Balotelli et Thauvin. Grâce à leur excellente première période, les Phocéens doublent les Verts et s'emparent de la quatrième place.
Marseille 2-0 Saint-Étienne
Buts : Balotelli (12e) et Thauvin (20e)
Saint-Étienne était au courant. L’Olympique de Marseille aussi, d’ailleurs. Les supporters du premier camp, les fans du deuxième, les spectateurs présents dans les tribunes, les téléspectateurs devant leur écran, les amateurs de foot, les consultants, les journalistes, les entraîneurs, les joueurs, les présidents… Tout le monde le savait. Oui, les Verts n’ont plus gagné au Vélodrome depuis quarante ans. Et alors ?
Et alors, cette statistique qui devrait être anodine lorsque le coup d’envoi est donné trotte finalement peut-être dans certaines têtes. En tout cas, la rencontre de ce dimanche soir opposant l’OM, sixième de Ligue 1, à l’ASSE, quatrième du championnat, n’a pas dit le contraire. Et pour cause : après vingt minutes de jeu, le score était déjà de 2-0 en faveur des Phocéens. Ce qu’on peut considérer comme l’entame d’une victoire assez aisée. D’où la référence à la série cauchemardesque pour Sainté, qui s’étire encore un peu plus…
Célébration « tottinesque » … et effort défensif
Tout commence réellement peu avant le quart d’heure de jeu : Balotelli, qui a préalablement foiré une grosse occasion, ouvre le score de manière acrobatique à la suite d’un corner et fait le show en célébrant sa réalisation d’un selfie « tottinesque » . Khazri réagit, mais Sarr sauve son clan devant Polomat. Dommage pour Sainté, pour qui l’heure est déjà passée : à la vingtième minute, Thauvin signe précocement le break sur penalty (concédé par une main de Debuchy devant Ocampos)… juste avant de rater de peu le troisième pion.
Pas grave. Parce que visiblement, l’OM a une motivation d’enfer en ce 3 mars 2019. Portés par un pressing à toute épreuve et des efforts défensifs que même Balotelli prend la peine d’exercer, les Olympiens ne semblent avoir peur de rien. Normal : ils sont en terrain plus que conquis. Faut-il vraiment le rappeler ?
Les Verts doublés ? Lyon à aller chercher
Comme un symbole, l’ASSE n’a pas cadré une seule frappe (sur un seul tir tenté) quand elle revient des vestiaires. Le onze titulaire marseillais étant franchement au niveau – mention spéciale pour Ocampos et la doublette Sanson-Lopez –, les Stéphanois se retrouvent totalement perdus. Et ce, même si l’adversaire menant de deux points baisse d’un ton et d’intensité.
Pas besoin de s’enflammer non plus : la deuxième mi-temps phocéenne est largement moins réussie que la première. Normal, après tout : pourquoi faire le jeu quand les trois points et la quatrième place se trouvent là, juste au bout des doigts qu’il suffit de tendre pour parvenir à l’objectif ? L’OM peut déplier ses membres : le voilà devant des Verts maudissant la malédiction du Vel, et avec la troisième position squattée par Lyon en ligne de mire. Et pourquoi pas ?
Marseille (4-4-2) : Mandanda – Sarr, Kamara, Ćaleta-Car, Sakai – Thauvin, Lopez, Sanson (Strootman, 86e), Ocampos – Germain (Gustavo, 65e), Balotelli (Njie, 79e). Entraîneur : Garcia.
Saint-Étienne (4-3-3) : Ruffier – Debuchy, Perrin (Berić, 46e), Subotić, Kolodziejczak, Polomat – M’Vila, Aït Bennasser – Cabella, Khazri, Hamouma (Diony, 70e). Entraîneur : Gasset.
Résultats et classement de Ligue 1Par Florian Cadu