- France
- Ligue 1
- 32e journée
- Valenciennes/Saint-Etienne (0-0)
Saint-Etienne rate le coche
Incapable de marquer dans ses temps forts, Saint-Étienne a manqué de jus pour s'imposer à Valenciennes (0-0). En manque total de confiance, les Nordistes ont joué petit bras. Il y avait pourtant la place en seconde période.
Valenciennes – Saint-Étienne : 0-0
Saint-Étienne se déplaçait à Valenciennes avec un nouveau statut. Troisièmes au coup d’envoi et candidats très sérieux à la Ligue des Champions, les Stéphanois pouvaient mettre la pression sur Lyon et Marseille en cas de victoire dans le Nord. Oui mais voilà, face à des Valenciennois dans le trou depuis plusieurs semaines (3 points sur les sept derniers matches), les hommes de Christophe Galtier n’ont pu faire mieux que match nul (0-0). Dominateurs mais incapables de cadrer une frappe en première période, les Verts se sont éteints après la pause. Nous, on s’est endormis.
9 tirs, 0 cadré
Malgré le pressing de Valenciennes, le patron en début de match, c’est Saint-Étienne. Son jeu fait de passes courtes et de dédoublements met tout de suite la défense nordiste en difficulté. Contrôle zidanesque, retourné acrobatique, coup du sombrero… Hamouma et Mollo régalent, mais c’est Aubameyang qui se crée la première véritable occasion du match en interceptant une passe en retrait de Mater. Dans un angle très fermé, l’attaquant gabonais ne parvient pas à cadrer sa frappe. C’est d’ailleurs le principal problème des Stéphanois dans ce premier acte. En position idéale, Hamouma, Mollo et Aubameyang balancent tour à tour des quilles dans les nuages. A leur décharge, la pelouse a pris la flotte et les pertes d’appui sont fréquentes au moment d’enclencher la frappe. Résultat des courses, sur les neuf tirs tentés par les Verts dans les 45 premières minutes, aucun n’est cadré. La frappe enroulée de Danic, elle, était bien cadrée. Elle aurait même terminé sa course dans la lucarne sans une belle claquette de Ruffier.
Le Hainaut dans les bras de Morphée
Mieux dans le jeu en fin de première période, Valenciennes prend le contrôle du match au retour des vestiaires. Positionné un cran plus haut, le trio Sanchez-Gomis-Sankharé gêne considérablement la relance des Stéphanois, qui multiplient les pertes de balle dans leur camp. A l’aise dans la construction, les Valenciennois font en revanche preuve de beaucoup de maladresse à l’approche de la surface. Entre mauvais choix et erreurs techniques dans la dernière passe, ils ne parviennent pas à se créer la moindre occasion. Seule la patte gauche de Danic offre des possibilités aux hommes de Daniel Sanchez, mais les coup-francs de l’ancien Troyen effleurent le cadre ou ne trouvent personne dans la boîte. Au bout d’une seconde période plus efficace qu’une cure de Xanax, Aboubakar réveille quelques spectateurs mais sa frappe manque le cadre. Match du vendredi, match de l’ennui ?
par Quentin Moynet