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Romain Amalfitano, un train à rattraper

Par Axel Bougis
Romain Amalfitano, un train à rattraper

Même tête, même poste, mais parcours différent. Contrairement à son grand frère, Romain Amalfitano (24 ans) a tenté l’aventure à l’étranger avant de se faire un nom en France. Mais en échec à Newcastle, l’ancien Rémois a préféré repartir d’en bas, à Dijon, pour mieux rebondir. Et pour l’instant, malgré des qualités indéniables, c’est pas gagné.

On ne sait plus vraiment combien ils sont, ni ce qu’ils font tous là. Toujours est-il qu’après une saison d’adaptation, l’énorme colonie française de Newcastle pourrait bien finir par avoir raison. Huitième de Premier League à seulement six points de la dernière place qualificative pour la Ligue des champions occupée par Liverpool, l’équipe d’Alan Pardew a réalisé une première partie de saison prometteuse. Le tout grâce à un onze à très forte majorité bleu-blanc-rouge, emmené notamment par Debuchy, Cabaye, Sissoko, Gouffran et Rémy. Au cœur de la Bourgogne, un homme suit ça avec attention. Cet homme, c’est Romain Amalfitano. Arrivé à l’été 2012 dans le Nord-Est de l’Angleterre, le petit-frère de Morgan a depuis fait ses valises, direction Dijon.

De Newcastle, le natif de Nice garde surtout en souvenir l’odeur de la pelouse du centre d’entraînement, du vestiaire de l’équipe réserve et les soirées entre Français chez Cabaye. Pour la Premier League, il faudra en revanche repasser. Trop tendre ou tout simplement pas au niveau, Amalfitano profite simplement du turn over mis en place par Pardew en Coupe d’Europe pour gratter cinq apparitions en Ligue Europa. C’est déjà ça, mais sur un an c’est quand même très peu. Arrivé inconnu, le Frenchie le moins utilisé par Pardew repart comme il était arrivé : dans l’anonymat. Mais « sans regrets » et « prêt à le refaire » . Et pour une destination surprenante. Alors qu’un prêt vers un club de Championship aurait pu être un bon compromis entre-temps de jeu et adaptation au foot anglais, c’est vers Dijon que l’avion s’envole le dernier jour du mercato.

Aucune but, aucune passe décisive

Lors de la conf’ de présentation du remplaçant de Thomas Guerbert, parti à Sochaux, Olivier Dall’Oglio, l’entraîneur dijonnais, a déjà des étoiles plein les yeux : « Quand on s’entraîne à Newcastle avec des internationaux, on ramène pas mal d’expérience. Je pense que ça c’est un gros plus. » Difficile de lui donner tort. Car quand le DFCO annonce le prêt d’Amalfitano, alors que Bastia suivait le dossier, toute la Ligue 2 applaudit. Un joueur technique, revanchard, au très bon état d’esprit et qui connaît bien la L2 pour y avoir joué sous les couleurs de Reims, qu’il a aidé à monter en L1: le coup semble parfait.

Mais la remise en route est plus compliquée que prévue. Depuis son retour sur les terrains à la mi-septembre face au CA Bastia, l’ancien joueur d’Évian Thonon Gaillard peine à retrouver son meilleur niveau. En 13 matchs de L2, il ne trouve pas une fois le chemin des filets et pire, ne délivre aucune passe décisive, ce qui est pourtant censé être son point fort, à l’image de son frère. « À Dijon, les joueurs excentrés ont aussi un rôle défensif important, se défend-il. Mais si nous en sommes là aujourd’hui, c’est aussi grâce à ça. L’idée maintenant, c’est d’être plus décisif sur le plan offensif. » Éclipsé par l’excellent Romain Philippoteaux, Amalfitano commence à sérieusement faire douter les supporters du DFCO, qui ne se contentent pas de son sens du sacrifice sur un côté droit qui n’est pas sa place favorite.

Dijon attend « le déclic »

Mais heureusement, ses dirigeants veulent encore y croire. « On savait très bien qu’en arrivant à Dijon après une année passée quasiment sans jouer, il lui faudrait du temps pour trouver ses marques. Mais, il monte en puissance petit à petit et je suis certain qu’il sera au top de sa forme courant janvier ou février, assure le président Olivier Delcourt dans les colonnes du Bien Public. On en reparlera plus tard vous verrez. Il suffit qu’il prenne confiance en lui et qu’il ose plus dans la zone de finition, qu’il n’hésite pas à tirer… Il lui faut juste un petit déclic. » Et se montrer patient. Car après tout, au même âge, le frérot entamait juste sa première saison dans l’élite avec Lorient. Finalement, le retard n’est pas si important.

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