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Robinho, le gros coup de Milan

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Robinho, le gros coup de Milan

Adulé, starifié, oublié puis mis de côté, la carrière européenne de Robinho n'a jamais été un long fleuve tranquille. En débarquant au Milan AC pour 15 millions d'euros la même semaine qu'Ibrahimovic, il a peut-être changé le cours de sa carrière et le destin d'un club.

Le Milan AC est un club vicieux. Il y a une semaine, le club lombard vendait à ses supporters une attaque Pato-Borriello-Huntelaar. Sympa ? Oui. Excitant ? Moyennement. Au soir du 31 août, date fatidique de la fin du mercato, le Milan a changé de braquet. Borriello viré à la Roma, Huntelaar refourgué à Schalke. Une bonne chose, deux même. Surtout quand pour les remplacer, le club de Silvio Berlusconi se paye Zlatan Ibrahimovic dans un premier temps et, surtout, Robinho dans la dernière ligne droite. Robinho oui, le petit génie de Santos. Un deal qui rend tout chose le Sud-Américain. « Je suis content. On est la meilleure attaque d’Europe avec Ibrahimovic ? C’est ce que je souhaite, je donnerai le maximum pour atteindre cet objectif » balançait-il dans la presse italienne peu avant son transfert.

A présent, le Milan AC est regardé différemment et Robinho aussi. A 26 ans, le petit fou brésilien est attendu. Attendu par le peuple rouge et noir qui commence à en avoir ras le cul d’observer les copains de l’Inter tout rafler dans la santiag transalpine. Attendu par les puristes qui se demandent vraiment si l’ancien de City est un prodige ou un pet dans l’eau. Après tout, la question mérite d’être posée. Le statut du Brasilero est difficile à évaluer. Jeune, il explose avec son pote Diego sous le maillot de Santos. « C’est un joyau rare, même dans le football brésilien » disait alors Carlos Alberto Parreira. Mieux, Pelé, l’enfant de Santos, ira même jusqu’à l’encenser : « Il a toutes les qualités nécessaires pour me dépasser » . Force est de constater que le costume est trop grand et la pression permanente. Son arrivée en Europe -étape obligatoire- est laborieuse : Real Madrid, Manchester City. L’histoire d’amour ne prend pas. Le petit lascar enchaîne les actions de génie et les sommeils sportifs. Payé une fortune, il déçoit. On attend trop de lui sans doute. Pourtant, en parallèle, le gamin déglingue tout sous la tunique brésilienne où il s’installe comme un véritable taulier (25 buts en 79 sélections).

Galactique puis star du pétrole

On croit le bonhomme capable de tout casser quand il débarque à City contre une quarantaine de millions d’Euros. Le premier gros coup de City. Mais les pétro-dollars n’y feront rien. City n’est pas fait pour lui et vice et versa. Robinho a le blues et tire la tronche en même temps qu’il perd son football. Au bout d’un an et demi, il trace au pays. Direction Santos, là où tout a commencé. Et là où tout va recommencer. Forcément. Au bled, Robinho redevient ce dribbleur fou. Cet attaquant imprévisible capable de tout. Vainqueur de la coupe nationale, il enquille 11 caramels en 21 matches. Une renaissance. Mais pour se refaire complètement une santé, il doit briller aux yeux du monde. Quoi de mieux qu’un Mondial ? Même éliminé en quart-de-finale par les Pays-Bas, Robinho a été l’un des meilleurs Brésiliens. Juste ce qu’il fallait pour lui redonner l’envie de retourner en Europe. Montrer qui est le patron. City ? Moyennement convaincu.

Il lui faut un club mythique, médiatisé et familial à la fois. Le Milan sonnait comme une évidence. Une fratrie brésilienne (Ronaldinho, Thiago Silva, Pato), une challenge et surtout la Ligue des Champions au menu. Tout ce que City ne pouvait pas lui offrir. Le deal est lancé et vite bouclé (15 millions). Reste au joueur à prendre une revanche sur les critiques. Idéal au sein d’un club qui compte des revanchards (Ibra, Ronnie, etc…). Car au final, Robinho est un enfant du football. Il ne s’en est jamais caché. « J’ai toujours la même joie et envie de jouer. À l’entraînement, comme dans la vie de tous les jours, le football c’est du bonheur à l’état pur » déclarait-il à Marca lors de ses années madrilènes. Et si le Milan AC, moqué au début de l’été, venait de se construire un avenir radieux en moins d’une semaine ? Début de réponse le 12 septembre à Cesena.

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