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River retrouve la finale de la Libertadores

Par Ruben Curiel, à Buenos Aires.
River retrouve la finale de la Libertadores

Dix-neuf ans après, River Plate se qualifie pour la finale de la Copa Libertadores. Les hommes de Marcelo Gallardo ont éliminé Guaraní, grâce à l'avantage acquis au match aller. Le but de Lucas Alario a offert la qualification à un River pourtant malmené en seconde mi-temps.

Guarani 1 – River Plate 1

Buts : Fernández (61e) pour Guaraní // Alario (79e) pour River Plate

« Il est temps de gagner la troisième Copa Libertadores. » Les mots appartiennent à Matías Almeyda. L’homme sait de quoi il parle. Il a soulevé la dernière Libertadores de River Plate en 1996. Sur le bord de la pelouse du stade Defensores del Chaco d’Asunción, Marcelo Gallardo, son ancien partenaire, et son désormais classique costard au logo du club ont bien préparé leur coup. Malgré l’ouverture du score à l’heure de jeu de Guaraní, les contres de River, estampille du style de jeu prôné par l’ancien joueur du Paris Saint-Germain, offrent la qualification à l’équipe de Buenos Aires. Dix-neuf ans après, River Plate retrouve la finale de la plus prestigieuse des compétitions du continent sud-américain.

Kranevitter, le métronome

Pour cette rencontre, Marcelo Gallardo a sorti le tout aussi conventionnel « doble cinco » argentin, c’est-à-dire deux milieux défensifs à l’ancienne. Contrairement au match aller, Lucho González occupe ce poste aux côtés du jeune Kranevitter. Côté paraguayen, Fernando Fernández fête son titre de la pire coiffure de l’année avec une titularisation. Les dix premières minutes sont tendues, et les chandelles pleuvent. Dans les tribunes, les supporters de River Plate semblent avoir déjà gagné leur bataille. Pourtant, ce sont bien les joueurs paraguayens qui mettent la pression lors des quinze premières minutes. Vangioni, le spécialiste des tacles assassins, commet ce qui ressemblerait à un penalty évident sur les terrains de football de l’autre côté de l’Atlantique. Mais l’arbitre de la rencontre pardonne à l’arrière gauche argentin. Discret au match aller, l’ancien Toulousain Federico Santander met rapidement en danger la défense des « Millonarios » .

Au quart d’heure de jeu, le River de Gallardo réapparaît. La pression haute du jeune Lucas Alario et le réveil de Lucho permettent au tenant du titre de la Copa Sudamericana (petite sœur de la Libertadores) de contrôler la gonfle. Au milieu de terrain, Kranevitter, le clone footballistique de Verratti, calme les ardeurs de Guaraní. En une dizaine de minutes, River Plate offre un récital offensif. D’abord grâce à un une-deux entre Sánchez et Alario, puis sur une combinaison entre Mercado et Mora, qui gâche l’occasion avec une talonnade complètement ratée. Les timides offensives de l’équipe entraînée par l’Espagnol Fernando Jubero ne réveillent pas Marcelo Barovero de sa sieste. Seul l’ailier Benítez se montre, sans le soutien de ses coéquipiers qui doivent pourtant remonter les deux buts encaissés au Monumental la semaine dernière. En face, Pity Martínez, l’homme qui a changé le cours du match aller envoie une superbe frappe enroulée au-dessus du but du gardien de Guaraní. Le moment choisi par Julian Benítez pour réveiller ses troupes. À cinq minutes de la pause, les joueurs de l’équipe paraguayenne récupèrent le contrôle de la balle et mettent enfin en danger le gardien et capitaine de River Plate. À la pause, River est toujours tranquillement qualifié pour la finale de la Copa Libertadores.

Alario offre la qualification

Au retour des vestiaires, c’est toujours le virage de River qui se fait le plus bruyant au Paraguay. Les 6000 tickets mis à la vente n’ont pas empêché près de 10 000 supporters du club du quartier de Nuñez de franchir la frontière avec le Paraguay. Des chants qui donnent des ailes à Luis González. L’ancien Marseillais tente une reprise de volée à l’entrée de la surface adverse. Comme en première mi-temps, Benítez continue de rendre fous les défenseurs de River. C’est Maidana qui sauve l’équipe argentine de l’ouverture du score des hommes de la capitale paraguayenne. À l’heure de jeu, Guaraní est récompensé de ses efforts. Après une tête sur le poteau d’un coéquipier, Fernández ouvre le score sur un centre en retrait et une hésitation de la défense de River. Quelques minutes plus tard, c’est Carlos Sánchez qui sauve son équipe sur la ligne. Marcelo Gallardo bouge alors ses pièces. La recrue Tabaré Viudez, inclus à la dernière minute dans la liste grâce au transfert de Téo Gutiérrez au Sporting Portugal, entre et va justifier l’insistance de Gallardo pour recruter l’Uruguayen qu’il a entraîné au Nacional de Montevideo. Sur un contre, Aguilar, le gardien de Guaraní évite l’égalisation de Lucas Alario, avec une superbe claquette. À vingt minutes du terme, le « Muñeco » Gallardo fait entrer Cavenaghi, qui vient de marquer un quadruplé lors de la victoire de River Plate face à l’Atlético Rafaela. L’ancien Bordelais rate le but presque synonyme de qualification sur un lob contré par le gardien. Deux minutes plus tard, Alario ne pardonne pas le marquage hésitant de la charnière de Guaraní. Le jeune attaquant récemment recruté à Colón pique parfaitement son ballon, après une superbe combinaison entre Viudez et Cavenaghi.

La fin de match est totalement décousue : malgré plusieurs contres, les hommes de Gallardo ratent les occasions de rentrer en Argentine avec une victoire. Mais l’essentiel n’est pas là. Dans les tribunes, les supporters de River sautent au son du « El que no salta abandonó » ( « Celui qui ne saute pas a abandonné » , en VF), en référence à la disqualification du rival de Boca Juniors en huitièmes de finale de la Copa Libertadores. Marcelo Gallardo peut savourer l’ovation du public de River. L’ancien joueur du Paris Saint-Germain retrouve la finale de la Copa Libertadores, sur le banc cette fois-ci. Et cela grâce au but du jeune Alario, recrue ardemment demandée par l’entraîneur argentin à sa direction, qui avant la demi-finale aller, n’avait jamais disputé de match en Copa Libertadores. Le fameux pari magique.

Le retour du grand méchant Bayern ?

Par Ruben Curiel, à Buenos Aires.

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