S’abonner au mag
  • Ligue 2
  • J16
  • TFC-Sochaux (4-1)

Rhys Healey, le serial buteur du TFC

Par Tom Binet
3 minutes
Rhys Healey, le serial buteur du TFC

Quel meilleur moment qu'un choc au sommet pour briller ? Rhys Healey l'a bien compris, lui qui a porté le Téfécé ce samedi face à Sochaux. Pour le plus grand bonheur du Stadium de Toulouse, qui a pleinement adopté son serial buteur anglais. C'est bien simple : depuis le début de saison, le globe-trotter britannique martyrise les défenses de Ligue 2 chaque week-end au sein de la meilleure attaque du championnat.

« Your defense is terrified, Healey’s on fire ! » Les plus de 15 000 supporters venus au Stadium pour la réception de Sochaux ce samedi n’ont eu qu’une chanson sur les lèvres, histoire de célébrer comme il se doit la nouvelle prestation hors normes de leur buteur maison : Rhys Healey. « Quand j’entends ce chant, je veux juste marquer pour l’entendre à nouveau », souriait d’ailleurs l’intéressé, dans la foulée. Jusqu’à sa sortie sous l’ovation de tout un stade à la 79e minute, l’Anglais a rayonné dans la défense des Lionceaux en réalisant le premier quadruplé pour un joueur toulousain depuis Soren Larsen un soir de janvier 2009 (lors d’une victoire 8-0 contre Schirrhein, en Coupe de France). De quoi prolonger l’extase d’un début de saison exceptionnel pour celui qui était encore un anonyme au moment de débarquer sur les rives de la Garonne, à l’été 2020.

Tout feu tout flammes

Recruté fin août par un TFC tout juste relégué en Ligue 2, Rhys Healey – alors blessé – était bien loin d’être au centre de l’attention dans la ville rose. Un peu plus d’un an plus tard, les choses ont bien changé tant le garçon est important pour son équipe. En concurrence avec Vakoun Bayo la saison dernière, il avait terminé l’exercice avec 14 buts en 32 matchs. Plus qu’honnête, mais les standards sont tout autres cette saison : déjà 12 pions après 16 journées, une participation au jeu grandissante et un poids toujours plus important au sein de la meilleure attaque du championnat. Ce samedi, ce grand fan de Manchester City a d’ailleurs littéralement porté son équipe. En montrant la voie d’un coup de canon lumineux après une vingtaine de minutes hésitantes, avant de parachever son quadruplé d’une déviation sublime sur coup franc.

« Je sais que je peux marquer n’importe quand, mais là, quatre buts… C’est juste fantastique et incroyable, je n’ai pas les mots », riait-il après coup, dans les travées du Stadium. « Il y a des jours comme cela où tout fonctionne, pouvait savourer son entraîneur Philippe Montanier face à la presse, après le succès contre les Lionceaux. Mais attention, Rhys n’a pas fait n’importe quoi. Ce n’est pas un hasard parce que c’est un joueur complet, toujours bien placé et à l’aise dans la surface de réparation. Il fait des appels, et il n’est pas du tout maladroit pour les frappes de loin. Il confirme, en tout cas, son potentiel. » Healey s’est donc rendu absolument indispensable aux siens, et il le sait : à Dunkerque fin septembre, il avait refusé de sortir malgré une plaie à l’arcade jusqu’à se faire poser des points de suture à la pause pour poursuivre la rencontre.

Comme à la maison

À peine plus d’un an après son arrivée, l’ancien de Milton Keynes (troisième division anglaise) s’est parfaitement adapté à son nouvel environnement. Habitué à bourlinguer dans tout le Royaume-Uni, voilà que le buteur semble s’être trouvé une maison d’adoption. « Rhys, c’est un top mec. Il a une mentalité de gagneur, de battant. C’est quelqu’un qui peut mettre quatre buts, et faire des courses défensives de quarante mètres pour participer à la récupération du ballon », vantait même Maxime Dupé devant les médias, après la victoire face à Sochaux. Le genre de gars que l’on préfère avoir avec soi, lorsque l’on se lance dans une mission montée en Ligue 1.

Lors de ses diverses étapes entre l’Écosse, le pays de Galles ou encore la cinquième division du Royaume, jamais Rhys Healey n’avait fait preuve d’une telle létalité. Contre Sochaux, la statistique fait froid dans le dos : quatre tirs cadrés, quatre buts. « L’efficacité n’est rien sans le travail, mais c’est vrai que j’ai toujours bien senti les coups. Je ne l’explique pas, c’est instinctif chez moi et depuis tout jeune », a encore expliqué le chouchou de toute une ville. Avant de repartir bosser ses gammes : il reste des défenses à martyriser, d’ici la fin de saison.

Dans cet article :
Nancy récupère le trône du National, Châteauroux reste lanterne rouge
Dans cet article :

Par Tom Binet

À lire aussi
Articles en tendances
Logo de l'équipe France
Les notes des Bleus
  • Ligue des nations
  • J6
  • Italie-France (1-3)
Les notes des Bleus

Les notes des Bleus

Les notes des Bleus
13
Revivez Italie-France (1-3)
  • Ligue des Nations
  • J6
  • Italie-France
Revivez Italie-France (1-3)

Revivez Italie-France (1-3)

Revivez Italie-France (1-3)

Votre avis sur cet article

Les avis de nos lecteurs:

C'est une putain de bonne question !

Gianluigi Donnarumma est-il un grand gardien ?

Oui
Non
Fin Dans 2j
137
47

Nos partenaires

  • Vietnam: le label d'H-BURNS, Phararon de Winter, 51 Black Super, Kakkmaddafakka...
  • #Trashtalk: les vrais coulisses de la NBA.
  • Maillots, équipement, lifestyle - Degaine.
  • Magazine trimestriel de Mode, Culture et Société pour les vrais parents sur les vrais enfants.
  • Pronostic Foot 100% Gratuits ! + de 100 Matchs analysés / semaine

Sochaux

Rhys Healey

00
Revivez OM-Toulouse (0-0)
Revivez OM-Toulouse (0-0)

Revivez OM-Toulouse (0-0)

Revivez OM-Toulouse (0-0)
11
Revivez Toulouse-PSG (1-1)
Revivez Toulouse-PSG (1-1)

Revivez Toulouse-PSG (1-1)

Revivez Toulouse-PSG (1-1)

France