- France
- Ligue 1
- 5e journée
Revivez Rennes – Paris S-G (1 – 1)
Au micro de Canal, Sirigu s’énerve: « Ne pas gagner avant le match contre l’Ajax, oui c’est un problème ! ». Tout est dit. Bonne fin de journée, messieurs-dames. À la revoyure !
Fin du match. Paris a ronronné toute la partie, s’est fait surprendre, et n’a pas voulu réagir. Rennes se contente largement de ce point, tant sa première mi-temps fut indigne. Ntep a tout changé, Montanier devrait s’en souvenir le week-end prochain.
Partie de billard dans la surface rennaise, difficilement remportée par la queue de Costil.
D’ailleurs, Cavani est peut-être déjà devant le match des Bleus. On a beau chercher, on ne le voit plus sur la pelouse.
Pendant ce temps, dans les restes du monde, la France mène la Lituanie d’un point (43-42) à la mi-temps. Plus que deux quart-temps avant la médaille de bronze.
C’est officiel, Montanier tente un coup.
Costil sort un arrêt Nikkon pour repousser un centre tendu de Van der Wiel. Même si le style, c’est important, gobe-la Benoit !
Le meilleur parisien ce soir cède sa place à Cabaye. Actif, précis, mais pas encore décisif. Du bon Javier tout de même.
Les parisiens semblent avoir lâché. Comme s’ils se contentaient du match nul. Rennes, en revanche, sent que le hold-up devient largement jouable.
Poste pour poste.
Balayette sur Cavani, propre.
Le tarif syndical du petit Marco. Suspendu au prochain match.
Costil sort deux claquettes sur deux corners consécutifs. Ça chauffe dvant le but rennais.
Avec l’entrée de Matuidi, Verratti prend la place de Motta comme pointe défensive du triangle parisien au milieu.
Visiblement, Lucas n’a pas récupéré que le numéro de Jérémy Ménez.
Quelle entrée de Ntep ! Bien lancé par Toivonen, Paul-Georges part tout seul mais ne croise pas assez son tir. Sirigu repousse en corner. On était à deux doigts du Alley-Oop.
Paris est moins bien et Toivonen en profite pour aller défier la défense. Frappe contrée par Camara, mais Rennes commence enfin à hausser le ton.
Après cinq ralentis, Doucouré ne touche absolument pas la balle. Le but devrait être accordé à Ntep, 34 secondes après son entrée en jeu.
L’alignement défensif parisien sur le but est splendide. Apparemment, Paris n’avait pas bien relié tous les points numérotés.
Dans la surface parisienne, Ntep n’est pas attaqué par Maxwell et parvient à trouver un Doucouré lancé qui dévie la balle juste ce qu’il faut pour qu’elle passe sous le torse de Sirigu. On appelle ça un braquage. Après ralenti, Doucouré ne touche pas le ballon et le but est finalement accordé à Ntep.
PGN remplace un homme vidé par 55 minutes de marathon.
Cavani vient de tenter la même frappe que contre Sainté. Heureusement pour lui, Costil avait vu le match.
Les Rennais ont l’air mieux. Il n’y a maintenant plus qu’un mètre cinquante entre le défenseur et son vis-à-vis.
Frappinette de Doucouré, le cousin de Ladji. Sirigu se recoiffe.
C’est reparti à Rennes. Et les Bretons vont devoir se sortir les doigts, ou simplement commencer à jouer. Au choix.
Mi-temps à Rennes, dans un match bien tristounet. Le seul Français sur la pelouse côté PSG a marqué, et on parle d’un homme qui plante tous les trois ans. Tout un symbole.
Van der Wiel catapulte un vieux centre côté droit qui passe davant tout le monde (surtout Toivonen et Armand). Papus, resté aux avants postes, se jette et dévie au fond des filets. Il va neiger demain.
Verratti déguisé en quarterback, balance un amour de ballon par dessus tout le monde. Ibra reprend de volée en pleine course et colle son plat du pied sur la barre.
Les Rennais défendent à trois mètres de leurs adversaires. C’est à n’y rien comprendre ma bonne dame !
Excentré à gauche, Cavani envoie un long centre sur la tête d’Ibra qui remet en retrait pour Lucas. Demi volée pied droit qui rebondit au sol avant de finir dans les bras de Costil. Enfin un peu de champagne versé sur le jeu parisien.
Rennes commence enfin à jouer au foot et Prcic tente une frappe enroulée pied droit après une bonne action à trois, sans grand danger pour Sirigu.
Duel Ibra/Toivonen oblige, on apprend que la télé suédoise est en direct de Rennes. La Bretagne, pour eux, c’est un peu comme la Côte d’Azur pour un Breton.
Première occaz pour le Z. Sur une passe lobée de Lucas dans la surface, Ibra tente un ciseau directement dans la niche de Costil, avant d’essayer de mettre la tête au sol comme une fouine. Une fouine géante, certes.
Première accélération de Lucas côté droit, qui ne mène à rien. Le petit brésilien a encore coincé le R1 (ou le R2, c’est selon) de sa manette.
En tribunes, Pierre Ménès est assis à côté de Christian Gourcuff. Ils ont quand même sacrément mal vieilli, Laurel et Hardy.
Mis à part le cours de géométrie parisienne au milieu de terrain (tous les types de triangle sont passés en revue), il ne se passe vraiment rien dans ce match.
Esthétiquement parlant, Pedro Henrique est plus écossais que brésilien. Footballistiquement aussi.
Première escroquerie du match: la pelouse. Après seulement douze minutes de jeu, il y a déjà à boire et à manger sur le gazon breton.
Javier Pastore est partout, et s’est déjà permis un grand pont aérien sur Gelson Fernandes. Plaisir.
Le PSG contrôle déjà les débats. 100% de possession contre 0% de pressing.
À noter que le match est arbitré par Antony Gautier, le divin chauve.
Première frappe de Zlatan, écrasée dans les bras de Costil. Trop de force dans la cuisse sans doute.
Et c’est parti ! Premières caresses de cuir de Javier Pastore. Il fait beau, la vie est belle.
Coup d’envoi donné par Jean Galfione, le navigateur, hein, pas le perchiste.
Apparemment, seul Papus Camara a reconnu Sylvain Armand au moment de lui serrer la pince.
Dernier adversaire à avoir battu le PSG en Ligue 1, le Stade Rennais doit lui aussi faire face aux blessures de Grosicki, Brüls, André et Ngando. Ntep, en revanche, est bien là, mais sur le banc.
PSG toujours, Rabiot est titulaire pour son retour dans le groupe.
Non, j’déconne. Il n’est même pas sur la feuille de match en CFA2. Allo maman, bobo ?
Côté PSG, pas de charnière brésilienne. Thiago Silva est toujours out, et David Luiz continue sa découverte du club avec l’infirmerie, lésion musculaire pour lui. Serge Aurier est tombé dans les pommes avec les Éléphants cette semaine et n’est même pas sur le banc. Conséquences: ce vieux shérif de Papus Camara sort sa Winchester pour faire la police, le tout avec Marquinhos comme adjoint.
Cowabunga les ninjas ! Et bienvenue sur le live SoFoot. Au programme de cette 5ème journée, un match du Top 5, rien que ça. Rennes (5ème) Vs Paris (2ème). La folie.
Par
