- Ligue des champions
- Groupe B
- 1re journée
Revivez Real Madrid – FC Bâle (5 – 1)
Toutes les bonnes choses ont une fin. Même s’il a encore concédé un but, le Real a réagit brillamment. Kroos a fait un gros travail dans l’ombre de James et Modric, et Bâle n’a pu que regarder le show offert par la BBC. Les Suisses vont, comme prévu, devoir se frotter à Liverpool pour jouer la qualif en huitième.
CR7 fait exprès de jouer vite un coup franc pour que Xhaka s’interpose et prenne un jaune. Inutile mais malin.
Delgado a tellement couru qu’il est maintenant perclu de crampes. C’est bien le seul, d’ailleurs.
Sans biscotte, pas de repas complet pour Pepe.
Frei a l’air heureux de sortir, et on le comprend.
Carlo en profite pour lui offrir une ovation.
Quel but ! Après une petite passe de Kroos dans l’axe, Ronaldo amorce un double une-deux avec Benzema d’une talonnade. K-Benz contrôle, efface son défenseur en une touche avant de balancer un missile air-sol du gauche vers la lucarne de Vaclik. Barre rentrante, but de ouf. La puissance, quoi.
Nacho est hyper actif et son centre à ras de terre oblige Vaclik à s’allonger pour gifler la balle.
Dans l’axe, à l’entrée de la surface, Embolo parvient à remiser sur Schär qui voit sa frappe tendue du droit s’écraser sur le poteau du Real. Bâle méritait bien mieux sur ce coup-là.
Luka avait décidé de marcher sur le match, pendant une mi-temps seulement.
Marco était donc bel et bien rincé.
Le Real recule, Bâle veut réduire le score, et Derlis Gonzalez se démène pour y parvenir. Encore une belle frappe qui rase le montant droit du portier madrilène.
Pour son premier ballon, Varane rate sa tête après avoir fort mal évalué une passe lobée dans sa surface, Gonzalez en profite mais se heurte au réflexe main droite de Casillas. Corner.
Après un coup-franc saccagé comme ça, même Sergio Ramos se doit de quitter la pelouse.
Paulo Sousa sort l’Argentin avant qu’il ne soit trop tard. Mais, devant son ancien public, était-il vraiment obligé de le remplacer par un Japonais peroxydé ?
Le coup franc concédé à l’entrée de la surface par Samuel est complètement violé par Sergio Ramos. La balle passe à deux cent mètres du but, au bas mot.
Walter laisse passer le ballon mais pas Marcelo. Mr Skomina lui offre le carton qu’il aurait du prendre tout à l’heure. Là aussi, on appelle ça un message.
À force de courir après James, El Neny a fini par le rattraper.
Bâle tente un contre mais Streller manque de peu le ballon, Zuffi récupère la gonfle et cale sa frappe dans la niche de San Iker, serein.
Le Real attend un peu, histoire de voir ce que les Suisses peuvent bien leur proposer. Et pour l’instant, la réponse est rien.
Walter Samuel vient de balayer salement Gareth Bale. On appelle ça un message. Le coup franc est ensuite vendangé par CR7.
C’est reparti à Madrid. Aucun changement des deux côtés.
Les Suisses peuvent se consoler en se disant qu’ils ont survécu à un véritable tsunami. Ce qui n’est pas donné à tout le monde. Et encore, heureusement que les Merengues ne jouent pas avec leur maillot Dragon Ball Z.
Mi-temps à Bernabeu. Cinq buts, dont quatre en moins de dix minutes. Modric régale, Cristiano plante son 68ème pion en Champions, et Gareth explose Bâle par ses courses dans tous les sens.
Avant de marquer, Bâle était tout au fond du Lac de Constance ? Pardon, moi aussi j’étais sous l’eau.
Grosse course et belle frappe croisée de Derlis Gonzalez. Bâle aura au moins eu le mérite de répondre, après avoir tendu quatre fois la joue.
La folie ! Benzema envoie Ronaldo mettre le feu à droite de la surface. Crochet, passe pour K-Benz, frappe repoussée par Vaclik dans les serres du condor James. Bâle est sous l’eau, tout au fond du Lac Léman.
Bâle s’effondre, Gareth enfonce. Magistralement lancé côté droit, encore une fois par Modric, Bale adresse un centre tendu à Ronaldo qui n’a plus qu’à la claquer au fond.
Modric adresse un amour de ballon par dessus la défense et dans la course de Bale. Le Gallois taille un très large sombrero au gardien avant de finir le travail à un mètre de la ligne.
Streller a déjà l’air rincé. À moins que ça ne soit la légendaire nonchalance des grands échalas.
Pepe s’élève au dessus de tout le monde et reprend un corner de la tête. La balle rebondit devant Vaclik qui ne peut que repousser dans les pieds de trois Madrilènes. Heureusement pour lui, tout le monde cafouille.
Sur une remise vers l’arrière de Bale, Modric n’est absolument pas attaqué et en profite pour envoyer une mine que Vaclick parvient à boxer tant bien que mal.
Bâle se comporte bien pourtant. Les latéraux coulissent, se projettent rapidement vers l’avant, et l’équipe gère plutôt bien les transitions défense/attaque.
À chaque fois qu’il visite l’aile droite, Ronaldo se fait un petit Safari. Pépouze.
Sur le coup d’envoi, Streller manque de peu sa tête sur un très, très long ballon. Petite frayeur tout de même pour San Iker.
Sur une action à trois côté gauche, James talonne pour Nacho à l’entrée de la surface. Le latéral espagnol reprend aussi sec et voit sa frappe déviée par Suchy. Vaclik est aussi surpris qu’impuissant.
Avec ses deux lignes bien distinctes, Bâle défend à huit. 5+3. Un véritable bataillon de Gardes suisses.
Entre Marcelo, James et Cristiano et K-Benz, y’a déjà un sacré bouchon sur l’aile gauche du Real.
Côté droit, CR7 colle une roulette à son défenseur avant de tenter la lucarne du gauche. D’un rien au dessus.
Après un bon contrôle épaule/poitrine, Modric plante la première banderille sur une frappe du droit enchainée dans la surface. La balle part en tribune.
Première info vitale: Fernando Hierro a volé le pot de gel et la mèche d’Ancelotti. Vivement les sourcils.
Vamos ! Le FC Bâle vient de donner le coup d’envoi. Le seul ballon touché par Marco Streller ce soir ?
Côté Bâle en revanche, Paulo Sousa a opté pour une défense à trois, commandée par l’ancien Madrilène, Walter Samuel. Un homme qui a les crocs, donc.
Un Real qui reste tout de même sur deux défaites consécutives, dont une contre l’Atlético qui fait vraiment tâche. Du coup, pour redresser la barre, Don Carlo a préféré aligner ses flingues plutôt que son râteau. La BBC devant, un trident au milieu composé de Modric, Kroos et James, et tant pis pour les tâcherons. La récup, on verra plus tard. À noter également que Nacho Fernandez remplace un Arbeola vissé sur le banc.
Ola les fadas, et bienvenue sur le live SoFoot. Ce soir, c’est le grand soir puisque la Ligue des Champions reprend enfin ses droits. Avec un Real Madrid, champion en titre, qui compte bien faire fructifier sa Decima dès ce soir. Et un FC Bâle qui, lui, n’a guère que son titre de Super League suisse à défendre.
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