- France
- Ligue 1
- 14e journée
Revivez Metz – Paris S-G (2 – 3)
Paris s’impose au finish. Après avoir rapidement mené 2-0, les Parisiens se font rejoindre en début de seconde période sur deux pénos. Mais Lavezzi, à la hargne, permet aux siens de s’installer provisoirement en tête du championnat. Bisous les loulous, et ne soyez pas trop tristes de ne pas être sorti un vendredi, c’était quand même vachement bien comme match.
Quelle folie de Pastore, qui vient de complètement humilier Métanire et Kashi. C’est indescriptible d’insolence.
Cavani vient d’être signalé hors-jeu pour au moins la septième fois depuis son entrée en jeu.
Pastore est ce qu’on appelle un phare dans la tempête.
Cavani, parfaitement servi dans la profondeur par Pastore, se présente face à Carrasso, et évidemment, rate son face-à-face. Derrière, Zlatan peut frapper dans le but vide, mais trouve lui aussi le gardien messin sur son chemin. Décidément.
Paris reprend l’avantage ! Pastore sert intelligemment en pivot Lavezzi, qui frappe fort. Carrasso détourne, Zlatan tente à son tour sa chance. Le ballon semble filer vers un poteau rentrant, mais Lavezz fonce pour pousser le ballon au fond d’une semelle. Mérité pour lui.
Bon travail de Lavezzi, et derrière Pastore parvient à éliminer pour frapper. C’est trop écrasé, mais Zlatan était tout près de pouvoir dévier juste devant Carrasso.
Paris tente d’aller chercher ses trois points, mais les transmissions manquent de justesse, et Ibra n’est vraiment pas dans un bon jour.
Gros contre de Metz, qui se finit par une tête de Maïga que détourne très difficilement Sirigu.
Vous le voyez venir le changement Rabiot out, Cavani in?
Sur un corner parisien, Rabiot est sanctionné pour un duel aérien avec Carrasso. Bon. Il y avait rien. C’est juste la jurisprudence « on ne touche pas au gardien ».
Paris arrive souvent à trouver VDW complètement démarqué dans son couloir, mais les centres du Batave ont besoin d’un bon redressement.
On va pas se mentir, entre Paris qui veut arracher les trois points et Metz qui va tout donner en contre, on va bien s’amuser.
Sinon, Thiago Motta sort, Paris prend deux buts et ne construit plus rien. Coïncidence?
Et rebelote pour Maïga, qui met exactement le même. On va avoir une deuxième mi-temps folle.
NOUVEAU PENALTY POUR METZ ! Van der Wiel tente d’enlever sa main, mais touche quand même le ballon avec. Grossier.
Et Modibo Maïga transforme en prenant Sirigu à contre-pied.
Pénalty pour le FC Metz ! Rabiot est à la lutte avec Krivets dans la surface parisienne. Il parvient à écarter le ballon, alors que le Biélorusse se jette sur sa jambe. Fautrel, à côté de l’action, n’hésite, alors bon, vu les ralentis…
Menant rapidement 2-0 grâce à la générosité des Messins et le talent de Pastore, le PSG n’a pourtant pas fermé le jeu et a produit de très belles séquences. Rabiot et Lavezzi ont été très bons. Sinon, Pastore parle français avec une patate chaude dans la bouche.
Au terme d’une très longue possession parisienne, mais productive, Pastore tente sa chance, et oblige Carrasso à se détendre pour détourner en corner.
But refusé pour Paris ! Pastore, entre deux joueurs à gauche, donne à Ibra dans l’axe, qui enchaine rapidement contrôle-passe pour Rabiot lancé. Il frappe parfaitement pour ajuster Carasso, mais il était hors jeu d’un petit mètre.
La réponse messine. Le très bon centre de Sarr trouve N’Daw, au duel avec Marquinhos. Il parvient à reprendre, mais c’est à côté.
Encore une belle action parisienne : Pastore alerte Maxwell dans son couloir, qui met la balle à terre au point de pénalty. Lavezzi contrôle en pivot et tente de transmettre à Ibra d’une talonnade, mais le Suédois ne parvient pas à frapper.
Lavezzi est décidemment très en jambes aujourd’hui, multipliant les appels et réussissant ses dribbles. Quelqu’un l’aurait-il prévenu de la proximité de la frontière allemande?
A 25 mètres, Ibra frappe fort dans le mur du droit, rate sa reprise du gauche, mais le ballon glisse jusqu’à Pastore démarqué à gauche dans la surface, dont la frappe est détourné sur le poteau par Carrasso. El Flaco était hors-jeu, mais quelle fébrilité de la défense.
Belle frappe de Malouda, qui profite d’une belle remise en pivot pour tenter sa chance. C’est à côté, mais Florent a clairement des restes.
Une technique utilisée par la plupart des Messins, qui ont décidé de rentrer un peu de petit bois pour l’hiver.
Maïga met la semelle sur Marquinhos. La fameuse technique « si tu peux pas passer, fais le tomber ».
Enfin, plus ou moins, Rabiot ayant déjà connu 14 clubs différents, dont Man City.
On entend beaucoup de « Paris, Paris » dans les tribunes. A domicile comme à l’extérieur.
Bonne idée d’ailleurs. Lavezzi botte ce coup franc dans le couloir gauche, et Bussmann dévie le ballon dans ses propres filets. Déjà deux cadeaux.
Vous savez comment on reconnait un joueur avec de la bouteille? Et bien, quand il n’a pas de solution, il récupère un coup-franc. Exemple illustré avec Maxwell.
Le FC Metz n’abdique pas pour autant, avec des couloirs très porteurs. Sirigu, en bon sophiste, est d’ailleurs obligé de mettre les choses au point.
QUEL NIVEAU DE PASTORE ! En filou, l’Argentin vient récupérer un ballon plein axe dans des pieds messins, résiste à deux contacts, et pique parfaitement le ballon par-dessus Carrasso. Extra.
Belle première : une transversale réussie par Cabaye. Evidemment, quand il a Motta dans son dos pour prendre le pressing, il a plus de temps pour s’appliquer.
Bon sinon, le FC Metz défend de manière très compact, et explose à la récupération. Souvent la bonne recette pour battre le PSG. Pour l’instant, la défense central brésilienne fait le taf.
Pour la deuxième fois en deux minutes, Rabiot se fait charcuter par un Messin. Des ennemis du beau.
Salut les loulous, vous qui n’avez rien d’autre à foutre que de regarder le PSG se déplacer dans l’enfer de Saint-Symphorien un vendredi soir. Pour l’occasion, Blanc aligne pour la première fois de la saison Rabiot, aux côtés de Cabaye et Motta. Le Z est aussi de retour, alors que Cavani prend place sur le banc.
Par
