- Angleterre
- Premier League
- 6e journée
Revivez Liverpool – Everton (1 – 1)
Everton aurait pu (du?) repartir de l’autre côté de la ville avec une défaite, mais ce magnifique missile de Phil Jagielka dans les arrêts de jeu en a décidé autrement. Un missile dans la lucarne, by the way. My bad.
XOXO, and good afternoon lads !
C’est la fin, et Liverpool ne parvient toujours pas à prendre ces satanés trois points. Ça commence à devenir une vilaine habitude.
Sur un coup franc de Baines qui traine devant le but, Barry tente une Madjer. De très peu à côté du poteau. Le Kop serre les fesses.
Carton jaune pour Alberto Moreno.
Le seum.
But de Phil Jagielka pour Everton.
À la suite d’un corner, un centre est repoussé dans l’axe par Lovren. La balle revient sur Jagielka qui envoie une monstre demi-volée dans le petit filet de Mignolet. Liverpool s’est encore fait baiser. Oui, c’est le mot juste.
Trois minutes de temps additionnel.
Il ne se passe plus grand chose. Et, comme Taran, tout le monde se demande où est passé Lukaku.
Changement pour Liverpool. Rickie Lambert remplace Mario Balotelli.
C’était juste pour que Mario prenne son ovation. Mouais. Qu’est-ce que ça va être lorsqu’il plantera son premier but ?
Liverpool ne veut plus prendre de risques et fait tourner dans sa moitié. Sauf que Rickie Lambert devrait rentrer. What is the point, Brendan ?
Première frappe d’Eto’o. Une sacoche.
Mario catapulte une demi-volée des 30 mètres à quelques centimètres du montant de Timmy. « Fuck fuck fuck fuck fuck ! », pouvait-on lire sur les lèvres de l’Américain.
Changement pour Everton. Samuel Eto’o remplace Muhamed Besic.
Eto’o fils remplace Besic. Everton joue son joker.
Les coups, quand ils vous arrivent, oh oui, ça fait mal !
@DarkPass’: Les grands esprits qui se rencontrent, tout ça tout ça… Et puis le décalage temporel, aussi.
Changement pour Everton. Tyias Browning remplace Tony Hibbert.
Ses parents n’avaient qu’à l’appeler Ted.
Frappe d’Henderson dans la niche d’Howard. « Don’t cross the fucking line ! »
Lorsque Sterling s’agite, c’est tout Liverpool qui court plus vite. L’entrée de Coutinho commence également à porter ses fruits, les Reds reprennent le contrôle du jeu.
Enfin un rush de Sterling côté gauche, enfin un bon centre, et enfin une reprise acrobatique cadrée de Mario. Tim Howard réalise un arrêt miracle pour détourner l’affaire sur sa barre.
But de Steven Gerrard pour Liverpool.
Coup franc puissant du capitaine/assurance vie des Reds, par dessus le mur et malgré la main gauche de Tim Howard. « Tu vois, Mario, c’est comme ça qu’on tire un coup franc… ».
Everton prend la confiance, à l’image de cette frappe lointaine de Naismith dans les gants de Mignolet.
Changement pour Liverpool. Philippe Coutinho remplace Lazar Markovic.
Changement à Liverpool, Coutinho via Lazar, tout le monde descend.
Énième frappe contrée/non cadrée de Balo. Wario sort de ce corps !
Everton tient maintenant la gonfle. Aucune réaction côté Reds, aussi bien dans le Kop que sur la pelouse.
L’étrange cas du docteur Atkinson et de Mr Bean. Arbitrage double zéro pour lui.
Balo a tellement envie de marquer, qu’il en arrive à gêner ses coéquipiers. Comme sur ce centre de Sterling où Super Mario empêche Lovren de smasher correctement sa tête.
Après 45 minutes d’adaptation, Markovic parait enfin dans son match. Pour combien de temps ?
Un match d’Everton sans Sylvain Distin, c’est un peu comme une enfance sans Père Castor. C’est moins bien.
Jagielka rate la balle dans sa surface et effleure Balotelli. Mario tombe et réclame bras en croix. That’s a NO.
Aucun changment, on prend les mêmes et on recommence.
Half-time, fish and chips, onion rings et mains grasses. Sweet !
Deux minutes de temps additionnel, et un atelier-centres à venir pendant la mi-temps pour Sterling.
Bon bah c’est pas terrible-terrible tout ça.
Lukaku joue les contres en solo. Le problème c’est qu’au moment de frapper, il manque systématiquement le ballon. Problème de lentilles pour le Belge ?
« Pour Adam Lallana, je ferai n’importe quoi. Pour Adam, Lallanaaaaaaa… »
Sterling est tout timide aujourd’hui. Un mot qui, d’habitude, ne lui ressemble absolument pas.
Au bruit ambiant, on dirait qu’un ULM survolle Anfield. C’est soit ça, soit le jardinier qui a laissé sa tondeuse allumée. Ou le coiffeur de Mario, remarque.
À chaque intervention, Barry est à la limite du rouge. En fait, l’arbitrage anglais, c’est simple. Même quand t’as pas de doute, tu laisses l’avantage.
Dans son couloir gauche, Moreno est intenable. L’Espagnol parvient encore à centrer mais Balotelli se manque au point de penalty.
Changement pour Everton. Aiden McGeady remplace Kevin Mirallas.
L’Irlandais est enfin chaud. Son pied gauche aussi. Changement.
Claquage pour Mirallas sur un passement de jambes en pleine course. La tuile.
Lovren se rate sur un centre d’Hibbert venu de la droite. Le ballon revient sur Baines qui centre/tire vers le but. Le Croate se rattrape bien et repousse en taclant sur sa ligne.
Le « Dunkin’ Donuts » qu’on peut lire sur les panneaux pubs, c’est le surnom d’Hibbert ? Comprenne qui pourra.
Après un départ agressif, le rythme retombe un peu et Lukaku commence à allumer des mèches longues distances.
Oui Telex, Markovic est un joueur à l’ancienne. Dans tous les sens du terme.
Apparement, Mamadou Sakho fait du boudin et aurait été apperçu en train de quitter le stade peu avant la rencontre. Ce qui explique aussi pourquoi Kolo est en charentaises sur le banc.
LillyPool pousse, les corners se multiplient, l’accouchement commence à se préciser.
Sur le corner de Gerrard, Lallana vient coller sa tête plus haut que tout le monde. Ce hipster de Tim Howard repousse sur sa ligne. Gros réflexe.
Grand chelem pour Barry qui sèche Balotelli par derrière. Pas de carton mais un coup franc tiré par l’Italien qu’Howard boxe en corner.
La frappe de Sterling est repoussée par le bras de Gareth Barry dans la surface. Toujours pas le moment de siffler pour Mr Atkinson.
Première glissade de Lukaku dans la surface qui, retenu par le bras, s’effondre juste après la ligne blanche. Mr Atkinson ne bronche pas. C’est encore un peu tôt pour ces conneries.
Carton jaune pour Gareth Barry.
Un tâcle sale, très sale.
Balo prend trois minutes pour balancer le premier coup franc du match dans le mur. Tout le monde a eu le temps d’admirer le travail de fond de son coiffeur. Le match peut enfin commencer.
Let’s go folks !
La chanson de celui qui ne marche pas tout seul raisonne dans Anfield. La nouvelle coupe de Mario, elle, rayonne avec le « Liverbird » sur le côté du crâne.
Everton n’a plus gagné à Anfield depuis le 27 septembre 1999. Soit quinze ans, jour pour jour. La stat qui fait très peur à Brendan Rodgers.
Après trois défaites en cinq matchs, Liverpool ne doit pas chuter ce soir. Sous peine de passer d’un début de saison moyen/mauvais, à la catastrophe industrielle.
Pas de Français au coup d’envoi, et encore moins sur la feuille de match. Sakho comme Distin, sont en tribunes, histoire de tailler la bavette tranquille. En revanche, y’a du Belge, et c’est tant mieux !
Salutations distinguées et bienvenue sur le live SoFoot pour ce derby du Merseyside entre Liverpool la rouge et son voisin tout bleu, Everton.
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