- Italie
- Serie A
- 14e journée
Revivez Fiorentina – Juventus Turin
C’est fini à Florence. Pour ceux qui sont encore là, on ne va pas se mentir, on s’est quand même bien fait chier dans ce match.
La Fio reste là où elle est, c’est à dire au pied de la montagne. La Juve, quant à elle, laisse l’occaz à la Roma de lui revenir dans la face façon boomerang. Nos Français ont fait un bon match, et c’est à peu près tout.
Bisous les fous, et vous pouvez enfin aller vous saouler pour oublier ce que vous venez de voir.
Pogba réclame une main dans la surface ! Effectivement, sa louche est contrée par un bras violet. Mr Rizzoli ne moufte pas. Manquait plus que ça…
…
J’aimerais bien, mais je ne peux point.
Et quatre minutes de ba-balle en plus, quatre !
Je vous vois, en train de ronfler dans votre canap’ pour mieux digérer le ragoût de madame…
Changement pour Juventus Turin. Simone Padoin remplace Roberto Pereyra.
On se dirige tout droit vers une entente cordiale.
Changement pour Fiorentina. Jasmin Kurtic remplace Juan Cuadrado.
Bon bah voilà c’est fini pour Cuadrado. Et si je vous raconte tout ça, c’est parce qu’il ne se passe pas grand chose d’autre sur le pré.
Cuadrado revient sur le terrain. Il n’a pas l’air si bien que ça quand même…
Monstre coup de boule aérien de Marchisio sur Cuadrado. Le Colombien reste au sol, sonné, avant de sortir sur civière. Claudio n’a pas mis longtemps à s’illustrer.
Changement pour Juventus Turin. Claudio Marchisio remplace Andrea Pirlo.
Le Marquis remplace le Roi.
Changement pour Fiorentina. Alberto Aquilani remplace Joaquín.
Il était vraiment sur le terrain Joaquin ?
Et Chiellini qui revient avec la fameuse capote blanche sur la tête ! Remember Sammy Traoré…
L’arcade de Chiellini vient de sauter. Tant que ce n’est pas son nez…
La Juve artille de loin. Commencerait-elle à être à court d’idées ?
Sur corner, Chiellini vient de mettre un méchant coup de boule à Pogba, qui reste au sol. Mais parlez-vous, bon Dieu !
Changement pour Fiorentina. Khouma Babacar remplace Mario Gómez.
Le bourreau de Guingamp.
Le corner est mal repoussé par la défense turinoise et le ballon revient sur Cuadrado qui déclenche au vingt mètres, obligeant Buffon à sortir sa fameuse horizontale.
Gomez se présente seul face à Buffon, arme sa frappe, mais se fait reprendre in-extremis par le tâcle d’un Bonucci revenu de nulle part. Corner.
Le coup-franc de Pirlo est dévié par le dos de Pogba, mais pas suffisamment pour tromper Neto, trop heureux de pouvoir ouvrir la porte de sa niche.
Pirlo commence sérieusement à tirer la langue. Heureusement qu’il a encore ses deux chiens fous devant lui.
Changement pour Juventus Turin. Carlos Tévez remplace Kingsley Coman.
Pourtant très en vue depuis le retour des vestiaires, Coman laisse sa place à l’Apache. Mon prono vient d’en prendre un sacré coup…
En fait Chiellini, c’est un bumper. Si tu le touches, tu décolles à vingt mètres.
Carton jaune pour Paul Pogba.
O’Soto Gari sur Pizarro.
Encore une percée supersonique de Kingsley, qui s’empale à son tour sur la défense de la Viola. À force de taper dedans comme des sourds, ça va bien finir par céder !
À force de survoler le match techniquement, Paulo vient de bouffer un contre en oubliant de décaler Kingsley, seul sur sa gauche. Il s’en veut, et y’a de quoi.
La Juve est en train de s’installer tranquillement dans le camp florentin et procède par vagues. Coman puis Pogba, Coman puis Pogba, Coman puis Pogba, et ainsi de suite…
Sublime combinaison en contre des trois Français. Pogba démarre, Coman joue les relais d’une talonnade pour retrouver Paulo, qui glisse à Patoche lancé comme un frelon pour aller coller une grosse frappe du gauche en bout de course. Repoussée comme il peut par Neto, c’est à dire d’une manchette.
On y retourne. RAS de part et d’autre.
@AnigoSacchi: Le droit de te lancer à ton tour ?
Charade de la mi-temps, rien que pour vous mes p’tits fous.
Mon premier est roi outre-Manche.
Le lapin Nesquik carbure à mon second.
Mon troisième est le suffixe le plus fréquememnt utilisé pour conclure une adresse web.
Les mouches se posent souvent sur mon quatrième et en changent parfois.
Et mon tout assume parfaitement la queue de rat peroxydée.
Je suis ?
Mi-temps à Florence. Un match âpre pour certains, tout pourri pour d’autres. Toujours est-il que si les deux équipes mettent autant de buts que de gnons en deuxième période, on aura une belle orgie offensive.
Chiellini ne passe pas loin du deuxième jaune pour une nouvelle faute qui bousille la contre-attaque adverse.
L’essentiel du jeu passe par le côté gauche de l’équipe de France. Mention spéciale décernée à Coman. Reste à savoir si c’est une bonne nouvelle pour la Juve ?
Carton jaune pour Juan Cuadrado.
Un match à l’italienne. « On met d’abord les coups, ensuite les buts… »
Le coup-franc est encore une fois cafouillé par la défense de la Juve, qui se dégage de plus en plus difficilement. Mais l’ultime frappe de Valero passe à deux mètres de la lucarne.
Carton jaune pour Giorgio Chiellini.
Encore une faute dégueulasse de la Juve !
Quel festival de Paulo pour ressortir le ballon devant sa défense !
Carton jaune pour Angelo Ogbonna.
Ogbonna annihile un contre florentin en projetant Cuadrado au sol.
En observant les extravagances capillaires de Pogba et Coman, j’ai quand même très mal à mon élégance à la française. Pas vous ?
Coup franc pour la Fio consécutif à une faute de Pogba sur Valero à 25 mètres de son but. Fernandez s’en occupe et enroule son ballon au raz du montant droit de Buffon, serein.
Carton jaune pour David Pizarro.
Le pied droit en avant sur un Coman lancé. Le crash était inévitable. L’embrouille derrière non plus.
Evra est à deux doigts de prendre un jaune pour un vulgaire croche-patte sur Valero. Le troisième depuis le début du match.
Bon, messieurs, il est temps de vous mouiller. Je veux vos pronos et les noms des buteurs…
Perso, je dis 2-1 pour la Juve. Doublé de Kingsley contre une frappasse de Pizarro.
Seul côté droit, Cuadrado conclut un raid solitaire par une frappe de 25 mètres contrée par Chiellini. Premier corner pour la Fio… qui ne donne rien.
Le coup-franc au 20 mètres est tiré par Fernandez, cafouillé par la défense turinoise, et finalement dégagé par Pirlo. Andrea embellit tout, même une vieille chandelle.
Et pan ! Pat Evra vient de se payer Joaquin. Enfin une grosse action dans ce match.
Au vu des quinze premières minutes, on est en droit de s’inquiéter pour la suite du spectacle.
Interception de Valero sur Pirlo. l’Espagnol trouve Alonso dans la profondeur, qui tente un tir trop croisé pour décoiffer Gigi.
La Juve se sent pousser des ailes et multiplie les centres. Savic repousse difficilement celui de Vidal en corner. La pression commence à monter pour la Viola.
Belle entente Evra-Pogba côté gauche, conclue par un centre tendu du premier que Neto est contraint de boxer loin de son but.
C’est quoi le concept entre Pereyra et Vidal, un concours de sosie ?
La Juve laisse le ballon aux Florentins, et défend bas en s’appuyant sur le nez, le roc, le pic, le cap, la péninsule de Giorgio Chiellini.
Tout en feintes de frappe, Pogba passe la défense de la Viola en revue, avant de décocher une frappe qui s’envole au dessus du but. Le corps trop en arrière, Paulo !
Kingsley Coman en met déjà un peu partout. Grosse pointe de vitesse, très au dessus de la moyenne en vigueur de l’autre côté des Alpes.
Et c’est parti à l’Artemio Franchi ! Coup d’envoi sifflé par Mister Rizzoli, le magnifique.
À noter que Vincenzo Montella porte un col roulé bordeaux de très bon goût.
Pour ce qui est des compos, bonne nouvelle, Allegri aligne ses trois Français ce soir. Le fameux CPE, pour Coman-Pogba-Evra.
Côté florentin, Gomez est associé à Cuadrado, devant un milieu plutôt technique composé de Mati Fernandez, Borja Valero et David Pizarro.
3-5-2 pour tout le monde. Andiamo !
Salut à toi, ô liveur bien aimé, et bienvenue là où les choses se putain de passent. Au programme des réjouissances, de la Série A et un clash entre deux célèbres divas transalpines. Soit une Fiorentina qui espère bien violer la vieille dame à domicile pour mieux recoller au podium, et une Juventus qui, elle, compte bien garder ses trois points d’avance sur sa seule rivale, l’éternelle Roma.
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