- Ligue des champions
- Groupe F
- 1re journée
Revivez FC Barcelone – APOEL Nicosie (1 – 0)
Deux petites frayeurs pour finir nous feraient presque croire qu’on a passé un bon moment au Camp Nou. Il n’en est rien, c’était une vraie purge et le Barça n’a rassuré personne sur sa capacité à prendre le jeu en main pendant plus de 6 minutes et 20 secondes. C’est tout, mais c’est déjà beaucoup. Bonne soirée les loulous!
OH PETARD! On est passé tout près de l’impensable égalisation de l’APOEL au Barça mais ter Stegen fait valoir ses réflexes d’une superbe manchette. C’était encore ce diable de Manduca qui avait tenté sa chance.
Luis Enrique regarde sa montre, le Camp Nou se vide déjà, c’est pourtant maintenant que le Barça donne un dernier coup de jus. Sans un sauvetage sur la ligne, Neymar inscrivait même son petit but.
L’Apoel a des occasions, mais a aussi Rafik Djebbour en pointe. C’est peut-être ça que le Barça à l’air de s’en foutre royal.
Et le pire, c’est que ça à l’air d’être parti pour durer. Le Barça souffre et ne peut rien faire pour inverser la tendance. C’est FOU!
En même temps, se faire acculer à la maison par des Chypriotes pendant dix minutes, c’est vrai que ça ne fait rêver personne.
Ambiance un peu pourrie depuis quelques minutes au Camp Nou. Les mecs ne sont même plus contents quand ils gagnent, c’est tout triste.
Omar da Fonseca est en train de prédire l’avenir sur la pelouse du Camp Nou. Et le tout sans décalage entre le son et l’image. Il est juste trop fort le mec.
Porto gagne 5-0, l’AS Rome aussi, mais le Barça continue de galèrer contre l’Apoel. Changement d’époque.
But refusé de Munir. A l’image de son match.
Manduca était déjà tout proche de refroidir le Camp Nou sur son premier ballon. Le Barça est pas franchement à l’aise, mais au moins ter Stegen s’éclate à courir partout. C’est du win-win.
On le sentait ça arrive. Messi commencer à louper des passes, Neymar foire ses contrôles et Munir régale. Les premiers seront toujours les derniers.
Un coup franc à 50 mètres pour l’Apoel qui sème la panique dans la défense du Barça. Il n’en faudrait peut-être pas beaucoup plus pour emballer cette partie.
Neymar poursuit sa fixette Léo Messi, Samper continue de jouer en marchant comme Xavi, mais sans la vista qui va avec. Bref, le temps passe, mais rien ne change vraiment au Camp Nou.
Que c’est dur pour l’Apoel d’enchainer trois passes. Et Iniesta qui s’échauffe…
Le Barça attaque d’entrée comme des boeufs, mais ne semble pas vouloir changer de tactique. Messi-Neymar-Messi-Neymar. Munir ne va vraiment pas tarder à péter une case.
Et on est reparti pour 45 minutes. Pas de changements, mais une pose à rallonge pour l’Apoel qui a bien pris le temps de récupérer. Sans doute pas la pire des idées.
Half-time au Camp Nou. Messi et Neymar doivent être bien crevés et risquent le burn-out à force de tout faire tout seul. Luis Enrique devra donc faire tourner à un moment ou un autre. En attendant, on fait comme tout le monde et on regarde les artistes jouer au ballon.
De temps en temps Munir aimerait bien toucher un peu de ballon et commence à le faire savoir. Peut-être qu’en deuxième mi-temps on va a voir du clash. Peut-être aussi que Munir va sortir. Gros suspens en tout cas.
On est passé à deux doigts du break suite à un immense une-deux entre Neymar et Messi mais Pardo sauve la maison chypriote. Munir était tout seul à droite.
Le Barça fait tourner, mais ne dégage quand même pas la même impression de facilité qu’avant. Peut-être la faute aux pertes de balles répétées de Sergi Samper. Un petit nouveau pas encore bien dans ses bottes.
Pendant ce temps-là, il y a quand même la bande à Rudy Garcia qui est en train de fesser le CSKA Moscou sérieusement. 4-0 à la trentième!
Le Barça vient donc de marquer de la tête et sur phase arrêtée. Sinon, tout va bien.
But de Gerard Piqué pour le FC Barcelone! Sur un énième coup franc bien botté par Messi, le bon Gerard vient caler son gros casque. Pardo ne peut rien, le Barça risque bien d’être lancé.
Superbe intervention de la tête de Carlao. « Il a mis la tête, là ou d’autre n’oserait même pas mettre le pied! »
A ce stade-ci, on ne sait pas si le Barça recule volontairement ou non. Ce qui est certain, c’est que le cuir est pour l’Apoel et que les bougres vont tout doucement commencer à y croire.
Le voilà, le vrai premier frisson. Messi rend fou la défense avant de servir Neymar qui cherche la lulu de Pardo. L’obus passe au-dessus, mais au moins on a un peu vibré.
De plus en plus de possession, mais de moins en moins de danger. Le Barça retombe tout doucement dans ses vilains travers.
L’ambiance s’est très clairement réchauffée depuis plusieurs minutes au Camp Nou. Pas vraiment grâce aux fameuses relances de Ter Stegen, mais surtout grâce aux coups de nitro successifs de Neymar et Messi.
Messi rallume quelque peu la flamme du Barça, mais ce bourrin de Dani Alvès ne peut s’empêcher de tamponner tout ce qui bouge.
On est toujours dans ce même schéma surprenant. Nicosie gagne les duels et le Barça regarde jouer. ça va toute suite faire 5 minutes que ça dure…
Hé beh! Le Barça la joue trop facile dans les duels et Aloneftis en profite pour faire parler son physique de mini trapu. Pour le même prix, Barcelone se retrouvait mené au score. Oui oui, contre l’Apoel.
ça ressemble déjà à un trop long match de handball. Une seule possession en trois minutes et donc forcément une seule équipe sur le terrain. Voilà qui s’annonce un brin longuet pour l’Apoel.
C’est l’Apoel qui donne le la! On est parti pour 90 minutes à sens unique. Fin normalement quoi.
La petite musique de la C1 enflamme le Camp Nou, les joueurs se check, on va pouvoir y aller messieurs!
Bon, la vraie tristesse de ce « choc », c’est de voir que le néo chypriote John Arne Riise n’est qu’en tribune. Sinon, on a quand même Rafik Djebbour sur le banc. Djebbour putain!
Un 4-4-2 tout plat et normalement sans frisson côté chypriote, un 4-3-3 avec Xavi,Messi,Munir et Neymar pour les Catalans. Allez, filez chercher vos vieux bouliers compteurs parce que ce soir ça sent la grosse addition.
Salut les puristes! Pas de champion du monde sur la pelouse du Camp Nou, mais une toute petite équipe contre une très grosse. Le frêle David contre ce gros porc de Goliath, c’est clairement du déjà-vu, mais ça reste toujours aussi excitant.
Par
