- Angleterre
- Premier League
- 12e journée
Revivez Chelsea – West Bromwich Albion (2 – 0)
On vous dit à bientôt, en vous donnant une idée cadeau pour les fêtes. C’est fait-main, et c’est joli. Ca sert à rien mais on s’en fout: http://www.latamponneuse.fr//category/mark-the-ugly
C’est fini à Londres. Chelsea a entamé la rencontre tambour battant, ce qui lui a permis de plier l’affaire en moins de trente minutes, puis s’est contenté de gérer. Réduits à dix rapidement, les Baggies se sont accrochés pour éviter la rouste. Les Blues sont plus que jamais en tête de PL.
On jouera trois minutes de plus.
Alors qu’on est en train de se faire plier en Coupe Davis.
Mieux vaut tard que jamais: les Baggies sortent enfin de leur camp. Quel surnom nul. Quelle coupe de jean nulle aussi.
Chelsea joue au handball devant une défense regroupée dans les seize mètres. Chelsea manque d’imagination, mais peut-être aussi tout simplement d’envie maintenant que le match est plié depuis longtemps.
Diego Costa reste sonné après un duel aérien. Les soigneurs rentrent sur la pelouse. Donnez-nous Helena Costa, les gars.
Chaque ballon récupéré par les Baggies est aussitôt perdu dans les cinq secondes. Les experts vont encore nous parler de « rouleau compresseur ».
Matic pique son ballon pour Ivanovic dans l’espace. Le Serbe est un peu trop altruiste et tente de servir Costa au lieu de tenter la papinade.
Tu sais qu’un match est facile quand Cahill se permet des râteaux.
Brunt obtient un coup-franc dans le rond ventral. Pas emmerdé, le type botte ça directement en six-mètres. Il espérait lober Courtois ou quoi?
Chelsea joue à la passe à dix face à un adversaire qui est clairement dans une optique d’éviter la rouste désormais.
On peut dire ce qu’on veut sur la supériorité de Chelsea cette saison, mais c’est quand même plus facile quand on n’a pas 43 blessés.
Terry s’appuie sur son vis-à-vis pour placer une tête à bouts portants. L’arrêt de Foster est inutile puisque la faute a été sanctionnée.
Le problème, c’est que si des coachs voient ce match, ils vont penser que les corners joués à la Rémoise c’est un truc super. Alors tout le monde sait que c’est le cancer du football.
Déjà, le troisième pend au fiacre des joueurs de Birmingham. Sur un nouveau corner joué à deux, Matic est trouvé par Oscar. Seul devant Foster, le Serbe faisande sa reprise du plat du pied.
C’est reparti. On mise sur une petite valise.
C’est la mi-temps. Chelsea, à onze contre dix, se ballade et va compter ce soir trois points de plus, c’est une quasi certitude.
Sur une transversale de Matic un peu longue, Hazard réalise un contrôle exceptionnel et se présente devant Foster en angle fermé. Il tente de servir Costa en retrait mais n’obtient qu’un corner.
Berahino pivote sur son contrôle orienté et dévisse une frappe qui par sur le toit du Bridge. Voilà pour les occases de WBA.
Le résultat mis à part, Foster passe une belle après-midi. Nouvelle sortie décisive du portier anglais devant Diego Costa, qui avait encore une fois faussé compagnie à la charnière de WBA.
@legourdin: Affirmatif.
Là par contre, la petite passe de Fabregas est magnifique et prend toute la défense à revers. Ivanovic tente de glisser à Costa, mais il lui met le cuir dans son dos. Derrière, on dégage en catastrophe devant Azpi.
Va falloir que Fabregas arrête de se prendre pour Michael Carrick par contre. Ses transversales finissent toutes dans les gants de Foster.
Le saviez-vous, le carton rouge direct de Yacob est sa première faute de toute la saison. Après tout, il y a bien des gens dont la première voiture est une Ferrari.
Sur la droite, Willian s’amuse avec Sessegnon avant de centrer. Le cuir file devant la cage.
Les pro-techniciens diront que c’est mérité, les défenseurs du dimanche diront qu’il touche le ballon et rien d’autre… Il semblerait que M. Mason ait sanctionné les deux pieds décollés plus qu’un réel contact.
Look casual chic pour Abramovitch cet aprem. Petite doudoune, sweat, barbe naissante. Quelle belle vie.
Hazard score le deuxième! Sur un corner de Fabregas joué au sol, Hazard surprend son monde, efface Gardner et frappe du gauche. Foster ne peut que constater les dégâts.
C’est assez rare pour le signaler, mais Stamford Bridge ne sonne pas creux cet aprem. Ca chante, ça pousse. Il y a du avoir de bons résultats sur le London Stock Exchange cette semaine.
Nouvelle frayeur sur la cage de Foster. Ivanovic « travaille » un centre depuis la droite. Diego Costa jaillit mais ouvre trop son pied. Le cuir effleure le poteau droit.
On n’est pas passé loin du deuxième! Oscar allume Foster qui réalise une superbe manchette. Costa, qui a suivi, est contré au dernier moment. Quelle pression sur les buts de WBA
Courtois vient mettre tout le monde d’accord sur une sortie aérienne. Son entente avec Terry semble parfaite. Mais il faut dire que ces deux là ont des hobbies en commun: http://www.sofoot.com/de-bruynecourtois-histoire-d-ex-192017.html
Et le onzième but de Costa! Sur la gauche, Oscar centre pour son avant-centre alors que la défense était en train de remonter. Diego Costa amortit du poitrail et ajuste Foster de volée. 1-0 pour les Blues.
Les visiteurs n’ont rien montré pour le moment et affichent un timide 25% de possession.
Fabregas bénéficie d’un coup-franc dans son camp. Ni une ni deux, l’Espagnol pose la balle au sol et envoie une chique de quaterback en direction de Diego Costa. Le citoyen du monde des Blues était hors-jeu.
Quelle occase pour Chelsea! Suite à un corner joué à deux, Hazard pénètre dans la surface et sert Terry au sol. Du gauche et à six mètres des cages, le capitaine des Blues bute sur Foster, qui détourne du pied miraculeusement.
Premier gros contact entre Terry et Berahino. ce dernier reste au sol mais l’arbitre laisse jouer.
Hazard transmet à Oscar qui a plongé dans l’espace. Dawson assure la couverture et concède la touche.
C’est parti au pont de Stamford.
Salut tout le monde, après deux semaines de pause internationale, l’immense Premier League reprend ses droits. Le Leader, Chelsea, tentera de poursuivre sa marche en avant face à WBA. Ne vous fiez pas au hashtag, on vous parlera pas de Star Wars.
Marc Hervez
