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- 1ère journée
Revivez Bastia – Marseille (3 – 3)
C’est terminé! L’OM laisse filer deux points en Corse. Seul sur son banc, Bielsa a l’air dans un autre monde. « Tant pis, on bossera deux fois plus. »
Maké ferme à double tour : François Modesto remplace Floyd Ayité.
Trois minutes de rab. Et Bielsa n’en finit plus de tourner en rond.
Revenu de nulle part, Bastia s’accroche à son nul. C’est pas mal un 3-3 pour commencer.
Floyd Ayité a le droit à son petit jaune. Et nous aussi.
Bielsa en veut plus. Beaucoup plus. Il gueule sur ses hommes. « Vamos, carajo! »
Brandao met un croche-patte à Imbula et réussit à se plaindre pour le carton jaune. Un génie.
Makélélé lance François Kamano à la place du héros local, Christopher Maboulou.
La reprise de Gigi, c’est à côté! L’OM veut absolument sa victoire. Gignac prend le côté gauche.
Surprise : Michy Batshuayi ne remplace pas Gignac mais Dimitri Payet.
Les Marseillais repartent à l’attaque! Et Bielsa marche d’un bout à l’autre de son banc. Tout reste à jouer.
Maboulou égalise! Ohlala, la défense marseillaise est aux pâquerettes, le Bastiais en profite et tout est à refaire pour l’OM!
L’OM est en difficulté. Bastia a le ballon et joue très haut. Pas du tout le plan de Bielsa.
Junior Tallo transforme aussi! Sacrée soirée.
Et péno pour Bastia! Mendy et Maboulou s’accrochent, mais Jaffredo voit faute du défenseur.
Gignac transforme et le break est fait. L’attaquant marseillais vient embrasser tout son banc. Sauf Bielsa.
Pénalty pour l’OM! Aie aie aie, la main de Toto Squillaci..
Côté OM, André Ayew remplace Romain Alessandrini, le joueur offensif le moins en vue de la bande au Loco.
Coucou Junior Tallo, bye-bye Ryad Boudebouz.
Superbe, le duel Brandao-Morel. La L1 comme on l’aime.
Bastia est incapable de sortir de son camp. La « patte Bielsa » semble faire son effet. En revanche, va falloir lui trouver un tee-shirt XXL. Celui-ci n’est pas adapté à son amour de l’asado.
Payet en pleine confiance, c’est quelque chose. Le bonhomme évite les Corses comme des plots et décale Gigi, qui tarde trop.
Une frappe trop croisée de Gillet, un coup-franc un poil au-dessus d’Ayité. Les locaux ont des envies de rébellion.
Benoit doit regretter l’époque Anigo, où marcher à l’entrainement lui suffisait à être systématiquement dans le onze.
Bielsa sort le petit Sparagna et lance Lucas Mendes. Cheyrou, lui, prend un savon parce qu’il revient en retard sur le banc.
Allez, c’est reparti pour 45 minutes de bonheur.
C’est la mi-temps! Beaucoup de rythme côté marseillais pendant 45 minutes. Les joueurs sont affûtés physiquement et plein de bonnes idées offensivement. Mais gare à la réaction de la Brandade.
Payet! Le nouveau meneur de jeu de l’OM crochète et se retrouve en position idéale, mais son tir est trop mou.
Avoir Corsica Ferries sur son maillot, c’est sacrément la classe. C’est autre chose que Turkish Airlines.
Boudebouz cherche aussi Imbula? L’ancien guingampais lui répond avec un petit pont. Ca fait tout bizarre de se retrouver de l’autre côté, hein?
Cahuzac a tout compris : pour que les siens s’en sortent, la meilleure solution est de titiller le caractère nerveux de Gignac et Imbula.
Les coups de pied arrêtés sont le maillon faible des Marseillais pour l’instant. Il y a le feu presque à chaque fois. Et quand ton pompier se nomme Jérémy Morel..
Pas de chance pour Sparagna, quand même. Sur sa seule intervention foireuse, Maboulou a sorti la frappe de sa vie.
Et bam! Encore un tacle de bourrin de l’ami Diakité. La paire Imbula-Thauvin, en revanche, envoie du lourd balle au pied.
Bielsa est peut-être un génie, mais soyons lucides, il ne fera pas de Morel un joueur capable d’envoyer des transversales précises de 40 mètres.
Hormis son maillot gris, cet OM est déjà séduisant. Ca presse haut, ça bouge, ça attaque dans tous les sens. Le Vélodrome va retrouver des couleurs.
Coucou Romain, je m’appelle Drissa Diakité, et je rigole zéro dans les duels. Alessandrini reste au sol.
Biscotte pour Julian Palmieri. Il devient au passage le premier joueur de Ligue 1 à se faire berner par Dja Djédjé.
Ohlala, Romaric foire complètement sa relance et marque contre son camp. Quel drôle de début de match.
Et pendant ce temps-là, chez le Loco, Riquelme est sur le point de faire ses grands débuts avec Argentinos Juniors. La classe.
Egalisation de Gignac! Mendy dépose un centre parfait sur le crâne de Dédé, et ça fait un partout. On vous avait prévenu : va y avoir du spectacle. Et ça ne fait que commencer.
But de Christopher Maboulou! Une première intervention pas top de Sparagna, un missile de l’ailier bastiais et une mauvaise appréciation de Steve. Ca commence fort.
Pour mettre un gamin, le fantôme de N’Koulou et Jérémy Morel dans une même défense, faut être sacrément sûr de soi.
Premier coup-franc dans la boite d’Ayité et première frayeur pour l’OM. Boudebouz, lui, allume Squillaci. Aucun respect pour les anciens.
Il parait que Bielsa a aussi étudié la taille et le prix des costumes des entraîneurs adverses. Celui de Maké l’aurait particulièrement impressionné.
Grosse motivation, grosse ambiance, grosse pression. C’est le retour de la Ligue 1, bon sang. C’est parti à Furiani!
Apparemment, les fans bastiais ont mis l’ambiance dehors. Ca parle de bombes agricoles, de pierres et de bouteilles en verre. Pas de quoi impressionner un Loco de Rosario.
Côté bastiais, la nouvelle tronche la plus attirante du onze est bien sûr celle de Brandao. Et attention, la dernière fois que le spécialiste des boites de nuit a affronté ses anciens potes, il n’a pas fait dans la pitié.
Bielsa fait du Bielsa : un 3-3-3-1 et beaucoup de jeunes. Les joueurs avec la tête ailleurs, Ayew et Mendes, sont sur le banc, et les gamins, dont la surprise Sparagna, sur le pré.
Salut les sudistes. Bienvenue sur cette merveille d’île de beauté, où l’OM version « Loco » et le Bastia de Maké lanceront officiellement leur saison. Au menu : du spectacle.
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