- EURO 2016
- Quarts
Revivez Allemagne – Italie (1 – 1)
L’ALLEMAGNE SE QUALIFIE POUR LA DEMI-FINALE, AU BOUT D’UNE SÉANCE DE PENALTIES INCROYABLE !! C’était un plaisir de passer ce long moment avec vous et de vous conter ce match qui n’a pas été tout à fait à la hauteur des promesses qu’on avait placées en lui. Très bonne nuit, et à demain pour France-Islande !
C’EST FINI ! ÇA VA SE JOUER AUX PÉNOS ! LE DUEL DES TITANS ENTRE NEUER ET BUFFON !
Bon ben on y va tout droit…
Grosse frappe d’Özil à l’entrée de la surface, mais ça n’inquiète aucunement Buffon, qui capte sans bouger un cil.
Le ballon continue de tourner autour de la surface italienne…
Un coup franc dangereux à jouer les Allemands !
Ce qui est fou, c’est que les 22 mecs sont cramés, et que les deux entraîneurs ont toujours un remplacement à faire.
Neuer a fait un truc complètement what-the-fuck au moment de relancer un ballon – personne n’a rien compris.
Chiellini, je plains le mec qui voudra emballer sa fille, quand même.
Oh les Italiens s’en sortent bien ! Les Allemands partent en contre à 3 contre 2, mais Draxler loupe son décalage vers Müller, qui était seul au monde. Quel dommage pour la Mannschaft !
Petite frayeur pour les Italiens : Draxler profite d’une mésentente entre les défenseurs italiens pour menacer Buffon – sans conséquence.
Pour info, on en est à 2 tirs cadrés de chaque côté en 105 minutes de jeu.
Allez zou, les quinze dernières minutes du match.
C’est la mi-temps de la prolongation – et on s’ennuie toujours autant. Les mecs qui voudront se la raconter diront que c’est un bel affrontement tactique.
@GhostPSG : Rothen a planté le SMC comme le dernier des traîtres pour son retour au club. Voilà. TU VAS FAIRE QUOI ?
Löw vient de se sentir les doigts. Ici on le soupçonne d’avoir astucieusement fait un trou au fond de sa poche pour se tripoter en scred’.
Frappe de Boateng des 30 mètres… C’est très loin de la cible.
Double tentative lointaine de Müller… En basket, on appelle ça des « tirs forcés ». M’enfin, ça fait un corner.
Giaccherini qui fait un mur à 7 centimètres du ballon sur coup franc. Il est parfait, ce mec.
Le match continue d’être très haché, entre petits bobos, explications musclées, et replacement tranquille sur les arrêts de jeu.
Explication bruyante entre Müller et Chiellini. Ils sont si beaux. On dirait un sketch écrit par Muriel Robin.
Sans déconner, quand est-ce qu’on réforme cette loi débile, selon laquelle deux jaunes équivalent à une suspension ?
Ce sont à nouveau les Allemands qui engagent les premiers ! C’est reparti pour 30 minutes !
Voilà, c’est la fin des 90 premières minutes. Les deux équipes se départageront en prolongation… C’est tout bon pour les Bleus, s’ils passent l’obstacle islandais.
Bon on va sans doute passer une demi-heure de plus ensemble…
Hector a enfin un peu d’espace à exploiter pour centrer… Mais Chiellini prend tout dans les airs.
OH LA FRAPPE DE DE SCIGLIO ! C’est dans le petit filet de Neueur !
Les Allemands sont nombreux dans les 30 derniers mètres, mais bon sang, il n’y a pas de faille à exploiter, et le ballon finit par échouer tranquillement dans les pieds Gigi Buffon – qui gagne du temps.
Le jeu a repris son tempo assez lent, les deux équipes étant bien conscientes qu’un but encaissé maintenant sera synonyme d’élimination…
Le coup est rude pour les Allemands, apparemment…
Oh la frappe de Pellè, au bout d’un contre bien mené par l’Italie. Ça part en corner, mais il y avait sans doute mieux à faire pour la Squadra Azzura.
Il fallait un tel coup du sort pour permettre aux Italiens de revenir dans la rencontre… Les Allemands repartent à l’assaut.
Et Leonardo Bonucci convertit le péno !! Neuer est parti du bon côté, mais c’était très bien tiré !
Oh la frappe de Pellè ! De Sciglio prend le meilleur sur Kimmich, complètement aux fraises ce soir, et centre pour Pellè, dont la reprise passe juste à côté !
Conte n’a toujours pas fait un seul changement…
L’Italie n’y arrive pas. Les Allemands défendent toujours avec sérénité dès la ligne médiane, et la Squadra Azzura ne trouve aucune solution ou relais pour faire remonter le bloc. On va pas se mentir, ça pue un peu pour les mecs de Conte.
@Nogeron : tu viens de faire rire ma femme et moi à gorge déployée.
OH MAIS QUELLE OCCASION POUR GOMEZ !! Özil envoie une louche parfaite pour Gomez dans le dos de la défense, l’attaquant de Besiktas tente de marquer d’une talonnade folle, et c’est détourné magnifiquement par Buffon !
Du coup, on a remarqué qu’Özil avait bien été titularisé – on commençait à se dire qu’il y avait une erreur sur la fiche de match.
Il a suffi d’une seule faille sur l’aile pour que les Allemands ouvrent la marque… Les Italiens vont devoir réagir, ce qu’ils n’ont jamais été contraints de faire depuis le début de l’Euro.
Et le buuuuuut de Mesut Özil pour l’Allemagne ! À la suite d’un dégagement de Neuer, Gomez hérite du ballon sur l’aile, sert Hector avec malice, ce dernier donne en retrait à Özil, qui débarquait en trombe et qui trompe Buffon au premier poteau !
Le ballon continue de tourner lentement côté allemand, pendant que les Italiens s’appliquent à rester en position.
Les centres allemands tombent de plus en plus près du but de Buffon…
Les Italiens peinent de plus en plus à porter le danger dans le camp adverse…
(en général, c’est là qu’ils sortent de nulle part pour marquer un but)
OH QUELLE OCCASION POUR LES ALLEMANDS ! Müller, bien décalé par Gomez, prend sa chance à l’entrée de la surface. Florenzi dévie le ballon en mode acrobate – ça sortait de toute façon…
Bon là c’est officiel : c’est la compétition internationale la plus nulle depuis la Coupe du Monde 2002.
Encore une occasion avortée pour les Allemands, et un centre qui finit dans les bras de Buffon.
Le très joli coup des Italiens, c’est de verrouiller complètement les ailes, où les Allemands avaient été si dangereux contre la Slovaquie. L’absence de Draxler et de ses arabesques n’aide pas la Mannaschaft à créer le danger.
Et c’est reparti !
Bon. Fin de la première période. C’était épouvantable. « Pas un troquet, pas une mobylette, la zone », comme dirait Coluche. Beaucoup d’imprécisions techniques, des schémas tactiques fermés, et deux toutes petites situations un brin excitantes à se mettre sous la dent. Espérons que la seconde période nous offre davantage de spectacle.
C’est le moment d’aller pisser, les mecs.
Corner pour les Allemands, ça ne donne rien.
OH LA PREMIÈRE VRAIE OCCASION POUR L’ITALIE ! Frappe de Sturaro à l’entrée de la surface, c’est dévié et ça passe près du but de Neuer !
@tiga : elle est mignonne.
Bon, je mets un petit dessin pour passer le temps, mais en fait c’était juste une occasion douteuse : frappe écrasée de Gomez, après un cafouillage.
Pas la peine de parler à Laana, les mecs, je l’ai kické.
Dites, c’est moi ou ce qui devait être le plus beau match de l’Euro… est en fait le match LE PLUS CHIANT DE CET EURO ?
Tiens, petit couac de Buffon sur un centre pourtant anodin… Je vous dis, parce que là, j’ai rien d’autre à vous raconter. Du coup, on peut faire un concours de blagues. Quelqu’un en connaît une bonne ?
Toujours pas une seule frappe des Allemands.
La tension est telle que même le public semble retenir son souffle.
Le crédo de part et d’autre, c’est « ne pas perdre un seul ballon dans une zone où ça pourrait nous mettre immédiatement en danger ». Du coup, les circulations de balle sont très lentes, et les prises de risque, minimales.
Ouhhhh, petite erreur de Kimmich qui a failli coûter cher aux Allemands ! Et au final, c’est encore Boateng qui écarte le danger.
Hummels fait un début de match MONSTRUEUX. Pendant ce temps-là, la partie d’échecs continue…
Énorme tacle de Parolo pour chiper le ballon à Müller. On commence enfin à s’ambiancer de part et d’autre…
L’Allemange a clairement pris le dessus, malgré le manque de rythme. Les Italiens ne parviennent plus à s’incruster balle au pied dans le camp adverse.
Choc entre De Sciglio et Kimmich. Tout le monde se relève.
Jolie ouverture de Hummels pour Gomez, mais l’attaquant du Besiktas ne parvient pas à maîtriser la gonfle.
@Tomael : rien du tout, si ce n’est la sortie sur blessure de Khedira.
Bon c’est quoi cette arnaque, là ? Ça tergiverse beaucoup de part et d’autre, et ça perd beaucoup trop vite le ballon pour créer quoi que ce soit.
Bon il demande à être remplacé. Damned, voilà qui peut poser des problèmes à l’Allemagne.
L’entrejeu est un champ de mines. Tu peux pas y foutre un ballon et espérer repartir avec.
Les Allemands s’installent enfin dans le camp adverse, et parviennent à gêner la relance. On va pas se mentir, on assiste à un round d’observation, pour reprendre l’expression consacrée…
Le repli italien, c’est une oeuvre d’art au moins aussi belle que tout ce qu’a pu faire De Vinci.
Les Allemands galèrent pas mal pour faire circuler la balle. Clairement, l’Italie, c’est une autre paire de manches.
@Alex59 : hé, révèle pas mon identité secrète !
Premier corner pour les Italiens. Ça échoue dans les pieds de Sturaro, la nouvelle tronche côté italien, et ça part très loin des buts.
Sans surprise, les premières possessions sont allemandes…
Ne pas se tromper : le passage au 3-5-2 n’est pas vraiment une révolution pour Löw, au vu des efforts produits par ses latéraux depuis le début de la compétition…
Et c’est parti, les Allemands donnent le coup d’envoi !
@Toon Eastman : les Polonais ont eux aussi tenté de déployer un tifo, représentant le drapeau national – bon, ça a un peu fait flop, il faut le reconnaître.
Bon alors clairement, 1-0 pour les Italiens lors de l’interprétation des hymnes. Les Allemands bredouillent timidement, alors que les autres ont braillé comme des VRP bourrés à un karaoké.
Tout le monde debout pour les hymnes !
Ce tifo allemand, les amis !
Le match n’est pas encore commencé, et déjà une belle surprise : Joachim Löw tente un petit coup en laissant Julian Draxler sur le banc (malgré son quart de finale dantesque), et aligne ce qui ressemble à une défense à 5. Côté transalpin, De Rossi, légèrement touché contre l’Espagne, est également sur le banc.
Mon petit prono : 2-1 pour l’Allemagne. Il faut dire que je les ai vus jouer à Lille contre la Slovaquie, et je ne m’en suis pas tout à fait remis : j’étais venu voir un match, j’ai vu une boucherie…
Salut les monstres. Je suis ravi de vous retrouver pour ce qui devrait être l’un des plus beaux matchs de cet Euro. L’Allemagne et l’Italie sont les deux seuls cadors qui n’ont pas encore déçu lors de cet Euro. Si ça, c’est pas une finale avant l’heure…
Julien Mahieu
